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Forbidden Hollywood : les trésors Warner se dévoilent pour la première fois en salles

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En cet été 2020, Warner Bros. donne rendez-vous aux cinéphiles avec la rétrospective Forbidden Hollywood. Du 1er au 21 juillet, 10 films de l’ère Pré-Code sont projetés pour la toute première fois dans les salles obscures. L’occasion de découvrir ces bijoux du septième Art, témoignage d’années d’une liberté folle.

Dix pépites transgressives

Alors que les salles obscures ont vécu dans l’ombre durant de très longues semaines, Warner Bros. les illumine à nouveau avec un cadeau destiné aux cinéphiles. Depuis ce 1er juillet et jusqu’au 21 juillet, les spectateurs sont attendus pour découvrir le cycle Forbidden Hollywood. Cette collection de dix films nous plonge dans cinq années charnières de l’histoire d’Hollywood, entre 1929 et 1934, et qui constituent un genre à part entière du cinéma américain. Et pour cause, cette parenthèse enchantée, dite de l'ère “Pré-Code” s’est ouverte juste après la révolution économico-politique provoquée par la crise de 1929, et a pris fin avec l’instauration effective du Code Hays. Ce code moral, trouvant ses racines dans le nom du sénateur William Hays, interdisait les représentations de sexe, de violence ou encore de toxicomanie à l’écran. Mais avant la mise en place de ce système, la liberté de ton et de code était donc de mise, en témoigne les dix sublimes longs-métrages rythmant la programmation de cette rétrospective d’exception.

En 2020, les Forbidden Hollywood illuminent les cinémas.

Au tournant des années 1920, un groupe de cinéastes jouissant d’une liberté morale et esthétique a porté à l’écran sa vision du monde subversive, novatrice, et dont la valeur ultime est la liberté. Ces réalisateurs ont pour nom William A. Wellman, Clarence Brown, William Dieterle, Archie Mayo, Alfred E. Green ou Tay Garnett. Leurs égéries, fer de lance d’un féminisme unique dans l’histoire du cinéma, n’étaient autre que Bette Davis, Jean Harlow, Barbara Stanwyck, Norma Shearer, Joan Blondell, Kay Francis ou encore Joan Crawford. Ensemble, ils forment la recette de la collection Forbidden Hollywood, déjà l’objet d’une édition DVD en 2012, et cette année portée pour la première fois sur grand écran.

Les 10 films de la collection Forbidden Hollywood, à redécouvrir en salles :

Âmes Libres (1931) de Clarence Brown

L’ange Blanc (1931) de William A. Wellman

Baby Face (1933) de Alfred E. Green

Female (1933) de Michael Curtiz

La Belle de Saïgon (1932) de Victor Fleming

Red-Headed Woman (1932) de Jack Conway

Employees' Entrance (1933) de Roy Del Ruth

Blonde Crazy (1931) de Roy Del Ruth

Jewel Robbery (1932) de William Dieterle

The Mind Reader (1933) de Roy Del Ruth

Et retrouvez Baby Face, Red-Headed Woman ou encore L’Ange Blanc en DVD.

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