Warner Bros. Actualités Forbidden Hollywood 2013 : Clarence Brown, le réalisateur qui sublimait ses actrices

Forbidden Hollywood 2013 : Clarence Brown, le réalisateur qui sublimait ses actrices

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Forbidden Hollywood 2013 : Clarence Brown, le réalisateur qui sublimait ses actrices

Clarence Brown a accompagné l’essor hollywoodien des Roaring Twenties avec un talent couronné par la reconnaissance de ses pairs, qui voyaient en lui un metteur en scène intuitif, capable de tirer le meilleurs de ses acteurs et, surtout, de ses actrices. Marié à cinq reprises, il dissimulait derrière son image d’homme à femmes celle d’un cinéaste qui portait la gente féminine en haute estime et qui percevait le Septième Art comme un moyen de magnifier sa grâce.

Fort d’une filmographie auréolée de nombreux succès, Clarence Brown réalise plusieurs chefs d’œuvre de l’ère Pré-Code, avant d’obtenir la plus haute distinction de la Mostra de Venise pour Anna Karenine (1935) dans lequel Greta Garbo, son actrice fétiche, incarne le rôle-titre. Désormais, vous pouvez découvrir ses œuvres de jeunesse dans la collection inédite Forbidden Hollywood 2013. Retour sur le parcours de ce réalisateur de légende.

Originaire de l’État du Massachussetts, le petit Clarence voit le jour cinq ans avant que les frères Lumière ne popularisent le cinéma et grandit en assistant à la naissance de cet art auquel il consacrera sa vie. La famille vie alors des activités de la manufacture de coton qu’elle possède dans la ville de Clinton mais choisit de quitter la région quand le garçon a onze ans et part s’installer plus au Sud à Knoxville dans le Tennessee. Élève studieux, Clarence Brown fait la fierté de ses parents en obtenant un diplôme universitaire en ingénierie mécanique.

C’est en posant ses valises au New Jersey qu’il fait la connaissance de Maurice Tourneur, un artiste français qui travaille comme correspondant pour la société Eclair. Si les deux hommes partagent la même envie commune de faire du cinéma, le conflit de la Première Guerre mondiale les contraint à mettre leurs projets en suspens pendant une courte période. Parti brièvement combattre l’ennemi en Europe, Brown revient au pays avec la conviction que réaliser son rêve de cinéma prévaut sur la carrière d’ingénieur tracée pout lui et pourra compter sur son ami Maurice pour l’y aider.

Après avoir été son assistant sur une dizaine de court-métrages, il se lance à son tour dans le grand bain et dirige son premier film en 1920 : Un Lâche. Si ses films muets soulignent déjà sa fibre de directeur d’acteurs, celle-ci se confirme avec l’arrivée du parlant, qui clôt la décennie des Années Folles en bouleversant les codes cinématographiques auxquels se rattachaient les cinéastes d’alors. Réussissant à surmonter cette transition avec aisance, Clarence Brown profite de l’ère Pré-Code pour s’exprimer sans coercition et signe successivement Fascination et Âmes libres (1931). Si leurs thèmes prêtent à controverse, ces films montrent le formidable révélateur de talents qu’était Brown, puisqu’il en confie les rênes à Clark Gable – avec qui il tournera huit fois – et Joan Crawford.

Si l’ère du cinéma Pré-Code a porté chance à la carrière de Clarence Brown, elle constitue surtout un condensé d’œuvres exceptionnelles, qui méritent d’être revues dans l’écrin de la collection Forbidden Hollywood 2013.

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