Warner Bros. Actualités Ode aux icônes glamour de l’Âge d’Or hollywoodien

Ode aux icônes glamour de l’Âge d’Or hollywoodien

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Ode aux icônes glamour de l’Âge d’Or hollywoodien

Figures de légende du cinéma américain, les stars des années 1930, 1940 et 1950 sont les actrices grâce auxquelles le mythe hollywoodien s’est forgé. Objets de fantasmes pour les cinéastes qui se rêvaient en Pygmalion de leur carrière, ces icônes glamour ont cristallisé, en leur temps, une certaine idée de l’American Dream, en véhiculant l’idée selon laquelle tout était possible à celles qui osent. Féministe avant l’heure, Greta Garbo a été une des premières vedettes à sortir des sentiers battus pour imposer son style. Un style androgyne, dû à sa prédilection pour les pantalons et sa voix grave, qui a surpris son public à l’ère du parlant et initié l’érosion de son succès. Si les comédiennes emblématiques des classiques US jouent davantage la carte de la féminité , elles ne tombent pas pour autant dans le piège de la femme fatale sans relief. C’est peut-être à cela qu’elles doivent d’être passées à la postérité. À l’occasion de la Journée internationale de la femme , coup de projecteur sur trois étoiles éternelles d’Hollywood : Lauren Bacall, Elizabeth Taylor et Jean Harlow.

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Lauren Bacall, 'The Look'

Si sa beauté glacée et son regard soutenu sont sa signature, ils permettent surtout à cette grande timide de dissimuler une personnalité fragile, à mille lieues de l’image magnétique dont elle a longtemps imprégné la pellicule. Bien que la comédienne se soit écartée du feu des projecteurs dans sa trentaine, la carrière brève mais intense qu’elle laisse derrière elle est auréolée de nombreux chefs-d’œuvre et d’un Oscar d’honneur . Disparue en août 2014, celle qu’on surnommait 'The Look' fut l’égérie du film noir pendant 15 ans. Révélée à l’âge de 19 ans, c’est sous le regard bienveillant d’Humphrey Bogart (Bogie) qu’elle fait son baptême des plateaux de tournage. Liés à la ville comme à la scène, les deux stars formeront un couple mythique, insufflant une belle alchimie aux quatre films dont ils partagent l’affiche : Le Port de l’angoisse, Le Grand sommeil, Les Passagers de la nuit et Key Largo. Remarquée par l’épouse d’Howard Hawks en couverture du magazine de mode Harper’s Bazaar , celle qui n’était alors qu’un simple mannequin parmi tant d’autres a ainsi été propulsée au rang de muse du cinéaste, alors à la recherche d’une inconnue à 'modeler'. Une étoile était née.

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Elizabeth Taylor, le joyau d’Hollywood

Ex-enfant star devenue l’actrice la plus influente d’Hollywood, Elizabeth Taylor est apparue dans 76 films et séries au cours de son impressionnante carrière. Doublement oscarisée – une première fois pour La Vénus au vison (1960), drame méconnu de Daniel Mann, et la seconde fois pour l’intense Qui a peur de Virginia Woolf? (1966) de Mike Nichols – elle était aussi belle que talentueuse. Découverte dans la saga Lassie , elle fait partie des rares acteurs en herbe à avoir passé le cap de l’âge adulte sans encombre. En se glissant dans des rôles exigeants, Liz Taylor a pu exprimer le large éventail d’émotions propres à son jeu et donner la réplique à la crème des tombeurs de l’époque. À l’instar de James Dean dans Géant (1955), film épitaphe du jeune rebelle, ou de Richard Burton , avec qui elle a collaboré à 10 reprises et qu’elle a épousé deux fois ! Faisant de sa vie un film, Elizabeth Taylor est l’incarnation de la diva de cinéma et surpasse à ce jeu-là Marilyn Monroe. Inoubliable Cléopâtre du péplum éponyme de Mankiewicz, elle a régné sur le Septième Art en Impératrice d’Hollywood.

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Jean Harlow, babydoll peroxydée

Disparue à 26 ans en pleine apogée, Jean Harlow – alias Baby – laisse l’image d’une jeune actrice prometteuse, qui a su imposer son style sans jamais se laisser endoctriner par l’industrie hollywoodienne. Alors que le blond platine de ses cheveux n’est pas sans rappeler l’archétype de la star hollywoodienne, elle illumine l’écran en faisant preuve d’une spontanéité de jeu à laquelle se mêle une effronterie caractérisée. Cette personnalité rebelle tranche avec le cadre conventionnel dans lequel sa mère a continuellement cherché à l’enfermer. Trouvant une échappatoire idéale dans le pré-code, elle a contribué à faire les beaux jours de ce registre irrévérencieux, aussi éphémère que flamboyant. Originaire de Kansa City, elle signe son premier coup d’éclat à l’âge de seize ans, ene fuguant de chez elle pour se marier en secret. Cet éloignement avec une mère bigote sera de courte durée puisque ' Mama Jean ', comme on la surnomme, excercera à nouveau son pouvoir dictatorial sur sa fille en séparant le jeune couple. Souvent affiliée à des rôles de vamps énigmatiques, Harlow se plaît à jouer avec la limite de la bienséance et entretient une sulfureuse réputation. En 1932, elle participe successivement à Red-Headed Woman et La Belle de Saïgon, dans lequel elle forme un duo de légende avec Clarke Gable . Elle retrouvera l’acteur l’année suivante avec Bombshell, intitulé à juste titre Mademoiselle Volcan en Français. En près d’une décennie, Jean Harlow aura changé le visage du Septième Art, avant de succomber à une maladie que sa mère refuse de faire soigner par convictions religieuses et reste, à jamais, la Baby d’Hollywood.

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