Warner Bros. Actualités Forbidden Hollywood 2013 : Victor Fleming, le chef d’orchestre d’Hollywood

Forbidden Hollywood 2013 : Victor Fleming, le chef d’orchestre d’Hollywood

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Forbidden Hollywood 2013 : Victor Fleming, le chef d’orchestre d’Hollywood

Réalisateur émérite du Magicien d’Oz – film le plus vu au monde selon la Bibliothèque du Congrès –  et du multi-ocarisé Autant en emporte le vent, Victor Fleming transforme tout ce qu’il touche en or. Si sa vie est à l’image de ses films : riche et épique, il se prévalait avant tout d’être un cinéphile convaincu.

Ayant mené, tambour battant, le cinéma Américain vers son Âge d’Or, celui qui est considéré comme le chef d’orchestre d’Hollywood a donné ses premiers tours de manivelle à l’ère du muet, avant d’être propulsé sur le devant de la scène par le cinéma Pré-Code. Désormais, vous pouvez découvrir ses œuvres de jeunesse dans la collection inédite Forbidden Hollywood 2013. Mais connaissez-vous vraiment ce cinéaste à qui tout réussit ?

Né sur les terres de Californie, à deux pas de ce qui allait devenir le berceau du Septième Art, Victor Fleming a six ans lorsque le cinéma voit le jour, sous l’impulsion des frères Lumière et de leur cinématographe. La « machine à rêves » est lancée et, dès l’adolescence, Fleming s’y intéresse. Entrant dans l’aventure par la petite porte, il parvient à se faire engager comme opérateur puis directeur de la photographie et fait déjà preuve d’une curiosité sans borne quant à cet univers en pleine mutation.

En 1915, collaborant auprès de D. W. Griffith pour Naissance d’une nation il acquiert les ficelles du métier et se trouve aux premières loges de la petite révolution qu’engendre le film, considéré comme le premier long-métrage de l’histoire du cinéma. Fort d’une expérience des plateaux qui s’étoffe de jour en jour, il pourrait être obligé de mettre sa vocation entre parenthèses lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale mais Victor Fleming y voit, à l’inverse, l’occasion de faire ses armes de réalisateur. Mobilisé sur le front européen en tant que Lieutenant, il devient opérateur de guerre et forge ses futurs repères sur cet apprentissage loin des commodités offertes par les studios de sa Californie natale.

De retour au pays, son amitié avec Douglas Fairbanks – la star de l’époque – lui met le pied à l’étrier. En 1919, il se lance dans la réalisation de films d’aventure et choisit, sans surprise, le comédien comme tête d’affiche de ses films. Enchaînant les projets à un rythme effréné, il se fait rapidement remarqué des majors, qui établissent leur empire dès le début des années 1920. Les choses s’accélèrent au cours de la décennie suivante. Alors que l’arrivée du parlant, introduite par Le Chanteur de jazz en 1927, a raison de nombre de professionnels du cinéma, Victor Fleming est porté par ce tournant et prend un nouvel élan en s’engageant dans l’ère Pré-Code.

En 1932, il dirige Jean Harlow dans La Belle de Saïgon, film emblématique de celle qu’on surnomme « La Blonde Platine », puis retrouve la comédienne l’année suivante pour Bombshell, dont l’intrigue met en abîme le cinéma et son univers sulfureux. Bomshell marque également la première étape de sa collaboration avec Clark Gable, son acteur fétiche.

Si l’ère du cinéma Pré-Code a porté chance à la carrière de Victor Fleming, elle constitue surtout un condensé d’œuvres exceptionnelles, qui méritent d’être revues dans l’écrin de la collection Forbidden Hollywood 2013.

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