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Présumé innocent, avec Harrison Ford, fête ses 30 ans

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Présumé innocent, avec Harrison Ford, fête ses 30 ans

Vedette incontournable des années 1980, Harrison Ford a su mettre sa notoriété au profit de projets divers, passant de l’action pure et dure au thriller psychologique. Devant la caméra de l’immense Alan J. Pakula, il livre dans Présumé innocent une interprétation impeccable, qui sera applaudie par le public. A revoir sans date de prescription !

Pakula, un pro du thriller

On lui doit certains des plus grands films américains des années 70 et 80, comme Les Hommes du Président, avec Robert Redford et Dustin Hoffman, et Le Choix de Sophie, avec Meryl Streep. Si la filmographie d’Alan J. Pakula est variée, l’histoire du cinéma a retenu ses thrillers paranoïaques, dont ses trois derniers longs métrages : Présumé Innocent, L’Affaire Pélican et Ennemis rapprochés. Sorti en 1990, le premier de cette liste est un exemple typique de ce que Hollywood produisait à l’époque : un scénario béton adapté d’un best-seller (le roman éponyme de Scott Turow), un casting solide mené par Harrison Ford et d’autres noms prestigieux au générique, parmi lesquels le producteur Sydney Pollack, le compositeur John Williams et le chef opérateur Gordon Willis, fidèle collaborateur de Pakula, de Coppola et de Woody Allen.

Harrison Ford dans le rôle de Rusty Sabich, dans Présumé Innocent

Présumé Innocent s’inscrit dans la lignée des films de procès, un genre typiquement américain, avec un petit supplément bien de son époque : deux ans après Liaison Fatale et deux ans avant Basic Instinct, la relation adultère entre le personnage principal, joué par Harrison Ford, et la victime ajoute une dimension sulfureuse à l’ambiance noire et implacable du long métrage.

Un écrin pour Harrison Ford

Classique dans sa construction, le script raconte l’engrenage dans lequel Rusty, celui que tout accuse, se retrouve alors qu’il est chargé d’enquêter sur la mort de son ancienne maîtresse Carolyn Polhemus. Celle-ci est incarnée par la comédienne italo-britannique Greta Scacchi (The Player, Versailles), une It-girl des années 90. Autour d’eux gravitent Raúl Juliá (La Famille Addams), Bonnie Bedelia (Piège de cristal) et Jeffrey Wright (Basquiat, Westworld) dans son premier rôle au cinéma. Rebondissements, fausses pistes, l’intrigue ne laisse pas le spectateur s’ennuyer. Cerise sur le gâteau, le twist final apporte une résolution à la fois surprenante mais également satisfaisante… On ne vous en dit pas plus !

Greta Scacchi dans Présumé Innocent (1990) d'Alan J. Pakula

Avec plus de 220 millions de dollars de recettes, Présumé Innocent est le plus grand succès commercial de Pakula, le huitième film au box-office de 1990 et la meilleure sortie de Warner Bros. cette année-là. La présence de Harrison Ford à l’affiche n’y est pas étrangère : le comédien était au top de sa carrière, enchaînant les cartons en salles avec des rôles très différents (Blade Runner, saga Indiana Jones, Witness, Working Girl…). Celui de Présumé Innocent lui permettait de montrer une autre facette de son talent : Rusty n’est pas un héros, il n’est pas là pour sauver l’humanité ni mener une guerre. C’est notamment pour cela qu’il arbore des cheveux coupés très court, une coiffure pas très flatteuse qui souligne le désarroi de son personnage.

Le film a connu deux suites, qui n’ont pas eu le même impact : la minisérie The Burden of Proof sortie en 1992 et le téléfilm Innocent, en 2011, tous deux tirés de romans judiciaires écrits par Scott Turow dans sa saga dite de Kindle County et inaugurée en 1987 avec Présumé innocent.

(Re)découvrez Présumé Innocent d’Alan J. Pakula en DVD, Blu-Ray et sur les plateformes de téléchargement légal.

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