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Blade Runner : Harrison Ford, l’évidence

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Plus de 30 ans après sa sortie en salles, Blade Runner (1982) s’apprête à ressortir au cinéma dans une version restaurée Final Cut, le 14 octobre . Un évènement à la hauteur de la légende qui entoure ce classique SF de Ridley Scott, dont les cinéphiles ne se sont jamais lassés et que les néophytes auront plaisir à découvrir sur grand écran, dans une qualité d’image et de son optimale. Porté par un héros qu’on n’imagine pas autrement que sous les traits d’Harrison Ford , Blade Runner a pourtant connu un développement houleux, de nombreuses difficultés liées au tournage et sept versions différentes ; dont la fameuse Director’s Cut chère au cœur de son réalisateur. D’aucuns le considèrent comme le film maudit du Britannique qui, alors à l’aube de sa carrière hollywoodienne, avait eu toutes les peines du monde à se faire à la logique des studios US. À l’évocation des potentielles têtes d’affiche, Harrison Ford n’était pas le premier choix de Ridley Scott pour le rôle-titre. Heureusement, l’interprétation bluffante que ce dernier livre en revêtant le costume d’un agent spécial lancé sur les traces des réplicants dans le Los Angeles de 2019 fera tomber ses craintes. Itinéraire d’un comédien qui n’a pas fini de nous impressionner.

Une vocation insoupçonnée

Faisant partie des acteurs les plus populaires de sa génération, Harrison Ford s’est illustré dans nombre de films d’aventure et de thrillers, où il a coutume d’incarner un héros incompris en fuite vers son destin. Des sagas Indiana Jones et Star Wars , en passant par Frantic et Le Fugitif , Ford a su imposer son style à travers ce leitmotiv, que confirme Blade Runner. Cultivant son image d’icône du cool, à l’instar de Steve McQueen en son temps, le comédien désormais septuagénaire n’est pas près d’arrêter le cinéma.

Une vocation cinéphilique qui prend sa source sur les bancs de la fac, lorsque le jeune Harrison se découvre des facilités pour les Arts Dramatiques, unique matière dans laquelle il excelle et qu’il envisage d’abord comme un moyen de sauver son cursus scolaire d’un désastre annoncé. S’il manque de peu d’obtenir son diplôme, l’étudiant comprend qu’il y a quelque chose à tenter du côté du Septième Art et décide de faire ses valises pour Los Angeles, dans l’espoir de percer à Hollywood. Nous sommes au milieu des années 1960 et Harrison Ford l’ignore encore mais il a pris la bonne décision.

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Des débuts difficiles

Les débuts sont toutefois hésitants et force est de constater que la route de la gloire s’annonce plus sinueuse que prévue. Essuyant les refus, l’aspirant comédien égrène les castings sans se décourager et fait preuve d’une belle persévérance. Des efforts qui se révèlent payants, puisqu’en 1967 le western La Poursuite des tuniques bleues marque sa première apparition créditée sur grand écran. Un titre évocateur au vu du reste de sa carrière, comme il semble avoir toujours été prédestiné aux courses-poursuites.

En dépit de ce long métrage qui lui fait, enfin, entrevoir une entame de reconnaissance, une période de vide artistique s’en suit et aura raison de sa motivation. Se résignant à mettre ses rêves de cinéma entre parenthèses, Harrison Ford fait un virage à 180° et devient charpentier . Visiblement bien inspiré, c’est par cette voie détournée qu’il va faire la rencontre de George Lucas , chez qui il effectue de petits travaux. Une rencontre décisive, qui conduit le réalisateur en herbe à confier à Ford son premier rôle d’importance dans American Graffiti (1972). Près de dix ans après avoir posé le pied en Californie, l’acteur voir la chance lui sourire.

La clé du succès

À l’instar de celui qui deviendra son mentor, Harrison Ford s’apprête à être propulsé au rang de star internationale grâce au premier volet de la saga Star Wars (1977). Aux quatre coins du monde, son personnage d’Han Solo fait rapidement l’unanimité, tout comme celui d’Indiana Jones – affectueusement surnommé Indy pas les fans – pour Les Aventuriers de l’Arche perdue de Spielberg . Au début des années 1980, après avoir réaffirmé sa popularité auprès du grand public avec le second opus de La Guerre des étoiles (L’Empire contre-attaque), il auditionne pour le rôle principal de Blade Runner .

Parmi les autres comédiens pressentis figurent notamment Robert Mitchum, Dustin Hoffman, Peter Falk, Al Pacino, Nick Nolte ou encore Burt Reynolds. Grâce au précieux coup de pouce de Steven Spielberg, le rôle de Rick Deckard revient à Harrison Ford, qui porte avec panache cette intrigue inspirée du roman culte de Philip K. Dick , Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?. Disant de son personnage : « Deckard, c'est Philip Marlowe » – en référence au Grand Sommeil d’Howard Hawks – Ridley Scott vaut à son interprète d’incarner à la fois un héros de film noir et de science-fiction.

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33 ans après sa sortie initiale, Blade Runner est plus mythique que jamais. Redécouvrez-le dans sa version restaurée Final Cut exceptionnelle le 14 octobre au cinéma !

Et, comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le Steelbook Blu-ray arrive le 21 octobre dans les bacs et est d'ores et déjà disponible en précommande en cliquant ici.

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