Police Academy fête ses 35 ans : zoom sur la saga culte

Carey Mahoney, Larvell Jones, Eugene Tackleberry, Moses Hightower ou encore Thaddeus Harris : si des bruits de sifflets surviennent dans vos têtes à la lecture de ces noms, c’est tout à fait normal. Membres de la cultissime bande de la Police Academy, ces personnages ont bercé des générations entières et déclenchent toujours autant de fous rires. À l’occasion des 35 ans du premier film, retour sur cette franchise qui nous fait bien marrer.. (chaussée) !

Haut les keufs

Il y a 35 ans débarquait sur nos écrans une école peu académique : la Midcity Police Academy de New York. Près de quatre décennies plus tard, les élucubrations et gags à foison de cette bande d’agents en herbe sont encore bien gravés dans nos mémoires. Petit bond en arrière. En 1984, Hugh Wilson levait le voile sur son tout premier film porté par un casting assez méconnu à l’époque. Le pitch ? Une école de police ouvre ses portes à tous les citoyens désirant s’y inscrire, et sans examen d’entrée. Contraint et forcé d’intégrer l’établissement, le jeune et impétueux Carey Mahoney ne tarde pas à tout faire pour être renvoyé. Un petit stratagème qu’il met en place en compagnie d’un cortège d’amis tous plus loufoques et turbulents que lui...

L’école du rire

Petite perle d’humour potache, le premier opus de Police Academy est une mine d’or de situations burlesques et de frasques en tous genres, le tout dans des scènes devenues cultissimes. De l’instructeur vache à souhait, à l’ancien fleuriste de plus de 2 mètres, en passant par le fils à maman crédule, le commandant tête en l’air, et bien évidemment le maître de l’imitation et des bruitages cocasses : tous les ingrédients de la comédie sont là, et le cocktail ne manque pas de faire son petit effet.

S’il joue la carte de la caricature à fond dans un défilé de sketchs hilarants, le premier volet de la franchise Police Academy a aussi permis à son casting de passer de l’ombre à la lumière. Parmi les plus célèbres acteurs du film, on compte bien évidemment Steve Guttenberg qui, malgré un CV cinéma long comme le bras, restera toujours le jeune Carey Mahoney dans le coeur des fans. A ses côtés, d’autres carrières ont été lancées grâce à la fameuse comédie de Hugh Wilson, comme celle de Kim Cattrall. Avant d’enfiler les talons de la croqueuse d’hommes Samantha Jones dans Sex and the City, l’actrice anglo-canadienne incarnait Karen Thompson, la petite amie surdiplômée de Mahoney. Un film populaire donc, qui donne le top départ à une aventure longue de plus de dix ans pour Police Academy, rythmée par sept films et deux séries.

Une saga de première classe

Après avoir rassemblé les foules dans les salles obscures, malgré des critiques mitigées et la concurrence de poids lourds comme Les Gremlins et L’Histoire sans fin, Police Academy voit les choses en grand en devenant une franchise. À l’exception du septième et ultime volet de la saga, sorti cinq ans après le 6e, chaque année voit se hisser une affiche Police Academy en haut des cinémas. Il y a eu Au boulot ! et Instructeurs de choc, réalisés par Jerry Paris et sortis en 1985 et 1986, Aux Armes citoyens, de Jim Drake - dans lequel ont peut voir Sharon Stone - en 1987, Débarquement à Miami Beach d’Alan Myerson, en 1988, S.O.S ville en état de choc de Peter Bonerz, l’année suivante, et enfin Mission à Moscou d’Alan Metter, en 1994, avec le regretté Christopher Lee.

Face au succès de la licence qui devient rapidement culte, deux séries sont lancées, l’une d’animation en 1988 comptant deux saisons et 65 épisodes, l’autre télévisée, diffusée sur France 2 à partir de 1999 et répartie sur 26 épisodes de 52 minutes. Bien plus qu’une série de films, Police Academy est donc un véritable symbole de la culture 80’s qui a su traverser les années. Une licence que les fans de la première heure ne se lassent pas de voir et de revoir, à retrouver dans son intégralité dans un coffret spécial.

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