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Truth : Le prix de la vérité : Robert Redford dans le vrai

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Truth : Le prix de la vérité : Robert Redford dans le vrai

Du haut de ses 79 ans et de sa filmographie aux 71 titres, Robert Redford fait figure de référence du cinéma US. Autant reconnu pour le talent dont il fait preuve devant la caméra comme acteur, que derrière, à la réalisation ou la production, il a su imposer son style sans pareil au fil d’une carrière exemplaire, qui continue de s’étoffer de projet en projet. Le dernier en date, est un biopic signé James Vanderbilt , qui retrace le scandale provoqué par les révélations de Dan Rather et Mary Mapes sur l’affaire de la conscription supposément évitée par George W. Bush, lors de la Guerre du Vietnam. Truth : Le prix de la vérité sélectionné à Toronto et prévu sur les écrans français le 6 avril . Un sujet brûlant sur fond de politique qui place Redford dans son élément. Oscarisé et auréolé des lauriers de la critique comme de ceux du grand public, il est aussi un fervent défenseur de la création indé, comme le rappelle Sundance, Festival qu’il a initié il y a près de 40 ans. Portrait d’un infatigable maestro du Septième Art.

Santa Monica, Californie

Faisant partie des rares comédiens à pouvoir porter un film sans personnage secondaire et sans dialogue (All is lost), Robert Redford délivre une leçon de cinéma à chaque nouveau rôle qu’il endosse. Un acteur complet, dont la vocation cinématographique s’est manifestée sur les bancs de l'American Academy of Dramatics Arts de New York, après un premier cursus à l’Université du Colorado, où il apprend la peinture et l’histoire de l’art. Originaire de Santa Monica, le jeune Robert – qui s’appelle en réalité Charles, comme son père – a grandi à quelques encablures des studios hollywoodiens où il passera le plus clair de son temps à l’âge adulte.

Pour l’heure, il lui faut acquérir les bases du métier et c’est après une escale européenne, puis une escale théâtrale sur les scènes de Broadway , que l’aspirant comédien décide de se lancer dans le grand bain du cinéma. Nous sommes alors en 1960 et, fort de ses débuts sur les planches et des quelques panouilles qu’il a effectuées à la télévision, Redford fait ses premiers pas sur grand écran avec La Tête à l'envers, un long métrage pour lequel il n’est toutefois pas crédité au générique. Il lui faudra attendre le milieu des sixties pour que le Septième Art lui ouvre enfin ses portes.

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L’homme fort des années 1970

Dès lors, les projets s’enchaînent : La poursuite impitoyable (1966) avec Marlon Brando et Jane Fonda, Propriété interdite de Sydney Pollack , son réalisateur fétiche avec 8 collaborations, et surtout Butch Cassidy et le Kid (1969), film-pivot de sa carrière. Formant avec Paul Newman un duo de cowboys passé à la postérité, marquant la première de leurs trois collaborations, Robert Redford entame la décennie suivante sous les meilleurs auspices et conquiert le cœur des Américains comme des spectateurs internationaux en se profilant comme le visage du ciné US des seventies.

Pour autant, loin de l’appât du gain qui guide la carrière de nombre de ses pairs, Redford sélectionne ses projets avec soin. Ainsi, on le retrouve en tête d’affiche de Jeremiah Johnson, L'Arnaque, Gatsby le Magnifique (version Jack Clayton), Les 3 Jours du Condor et Les Hommes du Président (1976). Réalisé par Alan J. Pakula, ce thriller journalistique inspiré de l’affaire du Watergate possède une saisissante résonnance avec Truth : Le prix de la vérité . Une quarantaine d’années séparent ces deux films, mais le registre de prédilection de Redford s’y dessine en filigrane : un mélange de drame, de suspense et de quête de justice.

Truth : Le prix de la vérité (6 avril 2016)

Prêtant ses traits à l’ex-journaliste vedette de NBC Dan Rather , Robert Redford marche dans les pas de cet homme brisé par le scandale, en livrant une interprétation toute en nuances, dont il a le secret. Lui donnant la réplique en se glissant dans la peau de son bras droit, Mary Mapes , Cate Blanchett forme avec lui un tandem prégnant, qui a bluffé les festivaliers de Toronto ; qui ont eu la primeur de le découvrir au TIFF en avant-première mondiale. Pour son premier film en tant que réalisateur, le scénariste James Vanderbilt a su s’entourer des meilleurs pour dérouler le fil d’une intrigue qui prend sa source dans des faits bien réels et qui n’a, visiblement, pas encore dévoiler tous ses mystères.

Truth : Le prix de la vérité , à découvrir en salles au début de l’année prochaine. Encore un peu de patience !

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