Suicide Squad : Slipknot, un super-vilain heavy
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Avec son nom de groupe de metal, Slipknot a, d’emblée, de quoi effrayer. Pour autant, bien que les hard-rockeurs d’Iowa chantent masqués et revendiquent une bonne dose d’agressivité, la comparaison s’arrête là. Apparu dans Fury of Firestorm vol. 2 #28 dès 1984 , le super-vilain ne fait pas dans la demi-mesure. En Français, Slipknot signifie ' nœud-coulant ' et c’est justement l’arme de prédilection de ce personnage, qui a coutume de mettre ses adversaires hors-jeu à l’aide de cordes incassables. Un as de la potence, qui a ainsi sa place dans les rangs des freaks de la Suicide Squad ! Avant de le découvrir sous les traits d’Adam Beach (Mémoires de nos pères), à l’affiche du film événement de David Ayer le 3 août , focus sur la genèse de son personnage.
La corde raide
Créé par Gerry Conway et Rafael Kayanan , Slipknot connaît sa première aventure dans les pages d’un comics qui initie sa légende, en le présentant comme un criminel qui, au départ, travaillait comme simple employé dans une entreprise chimique spécialisée dans la conception de matériaux à haute résistance, localisée au sud des États-Unis. À cette époque, il s’appelle encore Christopher Weiss et ce sont les cordes qui l’intéressent particulièrement, comme il a déjà à l’esprit l’usage redoutable qu’il pourrait faire de cordages ne cédant à aucune pression… et pouvant s’enrouler à loisir autour du cou de ses malheureuses victimes. Une invention des plus efficientes.
De son enfance, on ne sait presque rien, de sorte qu’il est difficile de comprendre d’où lui vient son penchant pour la vilenie ; à la différence de plusieurs de ses acolytes de la Suicide Squad , ayant sombré dans le crime à la suite de drames personnels qui ont été déterminants dans leur « orientation professionnelle ». Du milieu des années 1980 à aujourd’hui, le personnage a évolué et, du haut de ses 31 ans, Slipknot est loin d’être un novice de la violence.
Un destin noué à celui de la Suicide Squad
Très vite, sa réputation lui vaut d’être promu à la 2000 Committee , une entité au sein de laquelle Slipknot œuvre comme tueur à gages pour le compte de Henry Hewitt, qui lui commandite le meurtre de Firestorm , alias L’Homme nucléaire. Mais l’assassinat escompté échoue et Slipknot essuie sa première défaite face à son rival super-héroïque qui, en plus d’échapper à son coup de cordée, parvient à sauver par la même occasion Firehawk (Lorraine Reilly), qui avait été enlevée. Une déconvenue qui n’empêche pas Slipknot d’éveiller l’intérêt de la Suicide Squad à son égard.
Conquise par ses compétences pour le moins radicales , celle-ci l’engage et fait bien puisqu’il fait preuve de clairvoyance dès son entrée dans l’escouade. Slipknot découvre, en effet, que chacun d’eux a été doté à son insu d’une bombe prête à exploser en cas de désertion. De quoi obliger les ex-pensionnaires d’Arkham à respecter les termes du contrat les liant au gouvernement, édictés par Amanda Waller au moment de leur recrutement : la liberté en échange d’une mission suicide. A contrario des cordes qu’il lance à ses ennemis, Slipknot n’est toutefois pas 'incassable', comme il en fera la douloureuse expérience en voulant tester ce dispositif. Une méprise qui lui coûte un bras , arraché par le souffle de l’explosion, mais ne remet pas en cause ses objectifs sous la bannière de la Suicide Squad.
Pour rappel Suicide Squad, s’emparera des salles obscures le 3 août !