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Voyage au Pays Imaginaire de Joe Wright

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Voyage au Pays Imaginaire de Joe Wright

Rêveur invétéré, Joe Wright considère le Septième Art comme l’art de l’imaginaire, au vu de la filmographie, entre deux époques et empreinte de féérie, qu’il s’est constitué en une dizaine d’années. Lorsqu’Orgueil et Préjugés sort sur les écrans en 2006, cette transposition du roman culte de Jane Austen pose les bases de son style tout en nuances et lance sa carrière internationale. Depuis, le cinéaste est resté fidèle à son registre de prédilection – l’adaptation littéraire – tout en repoussant ses limites, comme en témoigne Pan (21 octobre) , film d’aventure au casting alléchant, qui revisite le mythe de J. M. Barrie avec panache. Oscillant entre classicisme et originalité, Wright prouve qu’il est dans son élément avec ce nouveau bijou, qui promet un dépaysement total. À l’approche de la sortie française de Pan, coup de projecteur sur Joe Wright, un réalisateur onirique.

Joe Wright dans les pas de J. M. Barrie

On dit souvent que l’œuvre des réalisateurs parle pour eux. Si le penchant de Joe Wright pour les films en costumes ne fait aucun doute, le metteur en scène réserve encore de belles surprises à son public. Pour son sixième passage derrière la caméra, il s’empare du gouvernail du navire flottant des pirates que J. M. Barrie a imaginés au début du siècle dernier, pour s’envoler vers le Pays Imaginaire de Peter Pan ! Une épopée qui sera l’occasion de croiser des personnages aussi emblématiques que fantasques et de redécouvrir l’histoire du jeune Peter sous un angle inédit.

Né à Londres , Wright s’est imposé, au fil de ses réalisations, comme un digne ambassadeur de la Grande-Bretagne sur la scène cinématographique. Mêlant fresque sentimentale et grand spectacle au cœur de ses intrigues, il a su conquérir un large public, au même titre que l’Académie des Golden Globes , qui l’avait nommé pour Reviens-moi (2007). Enfant de la balle, il a été sensibilisé très tôt aux arts créatifs, comme ses parents possédaient un petit théâtre de marionnettes , le Little Angel Theatre. Nourrissant l’imaginaire du jeune garçon, les spectacles féériques qui y sont montés éveillent sa fibre artistique.

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Des marionnettes à la pellicule

C’est finalement sur le cinéma que Joe Wright jette son dévolu, après s’être, un temps, essayé à la peinture. Muni d’une petite caméra super 8, il acquiert ses premiers réflexes de réalisateur en autodidacte et profite de cette période particulièrement formatrice pour travailler son style sans pareil. Prenant également des cours d’Arts Dramatiques, Joe Wright se forge de solides bases pour devenir le futur directeur d’acteurs qu’il est aujourd’hui.

Cherchant sa voie, il travaille d’abord au théâtre de ses parents, mais rêve de se réaliser par lui-même. Tentant sa chance comme comédien, il se produit sur les planches mais comprend que sa place est en coulisses et décide de faire un virage à 180°, en tournant son premier court métrage, Crocodile Snap (1997). Remarqué par la critique et distingué dans les festivals, son court lui offre une belle carte de visite pour débuter professionnellement.

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De la BBC aux plateaux de cinéma

C’est à la télévision qu’il fait ses armes, en entrant à la BBC après un second court métrage, The End (1998). Nous sommes alors à l’aube des années 2000 et Joe Wright a 28 ans. Engagé aux manettes de la mini-série dramatique en quatre épisodes Nature Boy, il fait ses preuves et enchaîne sur une seconde série, comique cette fois, Bob & Rose (2001). Chaque année voit naître un nouveau projet, à l’instar du téléfilm Bodily Harm en 2002 et de la série en costume Charles II : The Power & the Passion (2003).

Déclinant la vie de Charles II à travers quatre épisodes, Wright prend conscience qu’il a trouvé son registre idéal. C’est le déclic, il a désormais toutes les cartes en main pour tourner son propre film. Un projet de grande ampleur, puisqu’il s’agit de l’adaptation du classique de la littérature britannique Orgueil et Préjugés , avec Keira Knightley – sa muse – en tête d’affiche. L’enthousiasme est tel que Wright voit sa cote de popularité monter en flèche et peut compter sur la confiance des producteurs pour mener à bien son second film, Reviens-moi , un an plus tard. Suivront Le Soliste, Hanna et Anna Karénine .

Revisitant désormais Neverland, avec un casting 5 étoiles au sein duquel on retrouve Hugh Jackman, Garrett Hedlund, Rooney Mara et le prometteur Levi Miller dans le rôle-titre, Joe Wright confirme que, lui aussi, est un réalisateur qui ne veut pas grandir . Pour rappel, Pan s’emparera des salles obscures le 21 octobre prochain.

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