Les confidences du casting de Pan

Avec son regard espiègle et son sens inné de l’aventure, Peter Pan est un petit héros qu’on a plaisir à suivre dans ses fabuleuses péripéties, depuis sa naissance dans les pages du Petit Oiseau Blanc , roman que J. M. Barrie publie en 1902. Plus d’un siècle s’est écoulé et le garçon capable de voler s’est décliné à travers une multitude de transpositions littéraires, télévisuelles et, surtout, cinématographiques, à l’instar du classique animé de 1953. Des histoires où pirates, crocodiles et tribus indiennes s’entrecroisent dans le décor au combien merveilleux de Neverland. Grâce à la 'patte Joe Wright ', que le réalisateur d’Orgueil et Préjugés insuffle à Pan (21 octobre) , le Pays Imaginaire prend une nouvelle dimension. Rêveur invétéré, le cinéaste revisite le conte de Barrie en livrant une flamboyante version live-action , que le New Yorker décrit comme « la surprise la plus réjouissante de la saison ». À quelques jours de la sortie française de Pan, découvrez l’envers du décor avec les confidences du casting.

4.000 candidats mais un seul Peter Pan

Organisées à Londres, au sein de la prestigieuse Wembley Arena, les auditions pour le rôle-titre de Pan ont vu se succéder pas moins de 4.000 garçons d’une douzaine d’années, tous désireux de se glisser dans le costume de l’enfant qui ne voulait pas grandir. Choisi parmi cette légion de candidats, c’est le craquant Levi Miller , un Australien jusqu’alors inconnu, qui s’est démarqué de ses camarades pour prêter ses traits au mythique personnage. Il raconte : « J’ai passé une deuxième audition à Los Angeles, ce qui est dingue parce que je n’étais jamais allé aux États-Unis (…) Je n’arrêtais pas de pousser des cris de joie ». Un enthousiasme qui se ressent à l’écran, tant l’acteur en herbe semble fait pour ce rôle.

« Voici le Peter Pan de 2015 dont l'histoire est totalement inédite et différente de celle qu’on connaît et qu’on aime », observe Joe Wright, détaillant : « Elle parle des origines de Peter et de la quête de ce jeune héros dans un monde extraordinaire et magnifique où tout est possible ».

Avec une filmographie largement consacrée aux films en costumes, Wright est considéré comme un maître en la matière et bluffe à nouveau son public avec l’esthétisme sans pareil de Pan. « On a créé un monde déjanté, haut en couleurs et avec du caractère. On y découvre des créatures étranges et merveilleuses qui donneront – on l’espère – l’impression d'être issues de l’imagination d’un enfant », souligne le cinéaste. Un film qui sied parfaitement aux petits comme aux grands , prenant un époustouflant relief en 3D . Une première pour cet habitué des films d’époque, qui confie : « Je n'avais jamais eu de cadre plus approprié à la 3D que le Pays Imaginaire et je savais que c'était le moment idéal pour s'y mettre ».

« Joe Wright est un vrai visionnaire » (Hugh Jackman)

Avec son impressionnant trio de tête – Hugh Jackman (Barbe-Noire), Garrett Hedlund (James Crochet) et Rooney Mara (Lili la Tigresse) – Pan dévoile les personnages de Barrie sous un angle inédit. Fidèle à l’essence de l’œuvre initiale, Wright évoque l’auteur en ces termes : « Il ne sous-estime pas l’intelligence des enfants, il n’y a pas de 'bons' ni de 'méchants', personne n’est parfait, pas même Peter », précisant : « J’adore la dualité des personnages ». Un anti-manichéisme que les comédiens se sont approprié à travers leurs rôles respectifs, comme le souligne Jackman, disant du réalisateur qu’il est « un vrai visionnaire », ou comme s’en réjouit sa partenaire à l’écran, Rooney Mara : « J’ai aimé toutes les versions cinématographiques que j’ai pu voir en grandissant : c’est une histoire hors du commun », dit-elle, concluant : « Me retrouver dans la peau de Lili la Tigresse a été comme un rêve devenu réalité ».

« Garrett apporte au rôle de Crochet un charisme et un charme qu’on ne lui a jamais vu [au cinéma] puisqu’on ne le connaît que sous les traits d’un méchant à part entière qui veut se venger de Peter Pan », note la productrice Sarah Schechter . Au-delà de l’interprétation des acteurs, qui ont prouvé qu’ils n’avaient pas froid aux yeux en réalisant eux-mêmes certaines cascades , la conception des décors et le travail de post-production ont aussi eu un grand rôle à jouer dans le résultat final ; qu’Écran Large qualifie de « rêve de gosse anarchique et généreux », en lui attribuant la note de 4/5. 20 semaines de tournage ont été nécessaires pour rendre possible le projet un peu fou de Wright et de son scénariste, Jason Fuchs . Retranscrit en près de 2h d’aventures cinématographiques menées tambour battant, le script de Fuchs trouve ainsi un film à sa mesure.

Le mot de la fin revient à Greg Berlanti, coproducteur du film, qui résume : « Chaque génération mérite sa propre version de l’histoire de Peter Pan ».

Pour prendre votre envol en direction du Pays Imaginaire, rendez-vous dans les salles obscures le 21 octobre !