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Magic Mike XXL : Gregory Jacobs entre en piste

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Magic Mike XXL : Gregory Jacobs entre en piste

Marchant dans les pas de Steven Soderbergh – réalisateur du premier Magic Mike (2012) – Gregory Jacobs s’élance à son tour sur la piste, avec une suite toute aussi dansante et enfiévrée que le volet précédent. Si son nom ne vous dit peut-être rien, c’est parce que Gregory Jacobs est plus habitué aux coulisses qu’au feu des projecteurs. C’est au poste d‘assistant réalisateur qu’il a fait ses armes, en devenant le collaborateur de prédilection de grands noms hollywoodiens à l’instar de Soderbergh, dont il est l’éternel complice depuis À fleur de peau (1995).

Au total, les deux hommes ont travaillé sur plus d’une vingtaine de films ensemble et, récemment, sur la série The Knick à la télévision. Une collaboration qui fait des étincelles au vu de l’enthousiasme critique qui accompagne chaque film de ce tandem à qui l’on doit notamment la saga Ocean’s. Cette fois, les rôles s’inversent puisque Jacobs prend les manettes Magic Mike XXL et que Steven Soderbergh enfile la casquette de coproducteur exécutif. Attendu dans les salles françaises le 8 juillet, ce nouveau long métrage dédié au danseur que campe Channing Tatum permettra au ce réalisateur en herbe de faire ses preuves sur le devant de la scène. Focus.

En un quart de siècle de carrière, Gregory Jacobs a eu tout le loisir d’apprendre les ficelles du métier de réalisateur et de travailler son style pour se lancer, à son tour, dans l’aventure d’un long métrage qui porterait son nom. Avant de faire ses premier pas d’assistant réalisateur à la fin des années 1980, Gregory Jacobs a d’abord souhaité acquérir les notions élémentaires du Septième Art en l’étudiant. Originaire du New Jersey, c’est de l’autre côté de l’Hudson River qu’il fait ses classes, en intégrant la prestigieuse Université de Cinéma de New York, où sont des cinéastes de renoms se sont succédés avant lui et où la méthode d’enseignement est réputée comme particulièrement pointue.

Fort de cette formation et désireux de ne pas perdre une minute, il n’attend pas d’avoir décroché son diplôme de fin d’études pour se lancer dans le grand bain du cinéma et c’est la série American Playhouse qui lui met le pied à l’étrier. En collaborant à un épisode, le jeune assistant réalisateur découvre un monde qui le fascine et comprend qu’il ne s’est pas trompé de vocation. Dans la foulée, Gregory Jacobs poursuit avec deux longs métrages plutôt confidentiels avant que ne se présente le film de la révélation : Miller's Crossing (1990), film de jeunesse des Coen, qui marque la première participation de Steve Buscemi (Boardwalk Empire) avec les frères.

Si ce film marque un tournant dans la carrière des deux co-Présidents du 68e Festival de Cannes – qui se tient actuellement, jusqu’au palmarès du 24 mai – c’est aussi le cas pour Gregory Jacobs, qui voit sa carrière décoller grâce au succès du film. Bien que le grand public ne le connaisse pas, il gagne en notoriété dans le milieu et se voit proposer d’alléchants projets durant la première moitié des années 1990, jusqu’à sa rencontre avec Soderbergh, dont il devient dès lors indissociable. À sa filmographie brillent ainsi Erin Brockovich, la trilogie Ocean’s, The Good German, The Informant! ou, plus récemment le téléfilm HBO Ma vie avec Liberace, qui lui a valu son premier Emmy.

Entre-temps, il assiste Steven Soderbergh sur le premier opus punchy de Magic Mike. Un film qui lui donne envie d’aller plus loin en passant à la réalisation et qui se prolonge avec une suite très attendue, Magic Mike XXL, qui s’emparera des écrans le 8 juillet prochain !

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