Warner Bros. Actualités Les Conquérants de Carson City – Le western d’André De Toth a 65 ans

Les Conquérants de Carson City – Le western d’André De Toth a 65 ans

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Les Conquérants de Carson City – Le western d’André De Toth a 65 ans

Le Far West n’a pas été conquis en un jour et il en va de même pour Hollywood. Si le cinéma a évolué, c’est grâce aux pionniers qui ont précédé les cinéastes d’aujourd’hui. Passionné de septième art, André De Toth est l’un d’eux. En dépit de sa cécité partielle, il a tourné l’un des premiers films relief de l’histoire, L'Homme au masque de cire (1953). Changement de registre avec le western Les Conquérants de Carson City , sorti un an plus tôt et qui souffle à présent sa 65e bougie. Disponible en DVD en cliquant ici.

Randolph Scott, acteur fétiche

André De Toth est né dans un pays qui n’existe plus, l’Autriche-Hongrie, et, borgne, il n’a jamais pu expérimenter la 3D (relief stéréoscopique) qu’il était parvenu à concrétiser au début des fifties . Pour autant, son œuvre riche d’une quarantaine de films lui subsiste et permet à la jeune génération d’avoir un aperçu de son talent. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, après des études de Droit à l’Université de Budapest , il s’était lancé dans la réalisation en signant cinq longs métrages pour la seule année 1939.

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Contraint de filmer l’invasion de la Pologne dans le cadre des actualités filmées et voyant son pays décliner, André De Toth prend sa caméra et va s’installer aux États-Unis , après un crochet par l’Angleterre. Films noirs, films d’aventure et films de guerre marquent ses prémices d’expatrié mais c’est au genre ô combien hollywoodien du western qu’il fait ses preuves. En faisant porter le Stetson du protagoniste à Randolph Scott , il donne de l’envergure à ses intrigues. En 1952, il retrouve son comédien fétiche pour la seconde de leurs six collaborations : Le Cavalier de la mort, Les Massacreurs du Kansas (en 3D), La Trahison du capitaine Porter, Le Cavalier traqué, Terreur à l'ouest .

Action !

Sur l’affiche, le film est présenté comme « une rugissante histoire sur fond de guerre à la frontière du Nevada ». De quoi donner le ton de ce film, co-scénarisé par Sloan Nibley et Winston Miller . Le charme du western classique est concentré dans le pitch : Jeff Kincaid (Scott), superviseur de la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Carson City à Virginia City, est confronté au caïd local, Big Jack Davis (Raymond Massey) . Bien sûr, tous deux vont défendre leurs intérêts en faisant parler la poudre, au gré de duels plein de suspense et de dommages collatéraux…

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À travers ce film, De Toth revient sur un pan du passé de son pays d’adoption, en ajoutant juste ce qu’il faut d’action et de charisme pour que son héros touche sa cible. Dirigé d’une main de maître par le réalisateur à l’œil de verre, Randolph Scott livre une interprétation dans la lignée des Wayne et Stewart. Premier film tourné en Warnercolor , Les Conquérants de Carson City est fidèle aux codes. « Le '4ème borgne d'Hollywood' appose sa signature dès la première séquence », observe DVDClassik , en saluant « les panoramiques et travellings (…) lors des courses poursuites à cheval au cours desquelles le cinéaste fait montre de son savoir-faire, de sa parfaite gestion de l’espace et du rythme ».

Les Conquérants de Carson City , disponible en DVD en cliquant ici.

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