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Le Nouveau Stagiaire : Quand la mode s’invite sur grand écran

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Le Nouveau Stagiaire : Quand la mode s’invite sur grand écran

Entamée la semaine dernière à Paris, la Fashion Week des collections Prêt-à-porter Printemps-Été 2016 s’achèvera le 7 octobre , jour de la sortie du Nouveau Stagiaire au cinéma. Des podiums aux salles obscures, il n’y a qu’un pas, comme le prouve cette comédie rafraîchissante signée Nancy Meyers (Ce que veulent les femmes), qui prend pour décor un site web de mode ultra branché, About The Fit . Si on parle souvent des 'diktats de la mode', le monde du travail n’est pas toujours tendre non plus… qu’on soit une jeune trentenaire ambitieuse ou un septuagénaire cherchant à tromper l’ennui d’une retraite solitaire. C’est l’expérience que vont faire Jules Ostin ( Anne Hathaway ) et Ben Whittaker ( Robert De Niro ) en travaillant ensemble ; elle à la tête d' ATF et lui comme stagiaire. À quelques jours de la sortie française de ce feel good movie plein d’émotions, coup de projecteur sur la mode et le Septième Art !

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La mode vintage

Coco Chanel disait : « La mode passe, le style reste ». Un leitmotiv que nombre de films reprennent, en oscillant entre les genres et les époques, au fil d’intrigues qui font la part belle à des costumes qui n’ont rien à envier aux créations des grandes maisons de couture. Époque rêvée pour tous les amoureux de robes éthérées en mousseline et de canotiers de paille, les Années Folles ont vu la mode faire un bond en avant, grâce aux tenues de bal à franges et autres headbands perlés qui ont envahi les pistes de danse. Retranscrite dans le flamboyant Gatsby le Magnifique (2013) de Baz Luhrmann, la mode des années 1920 connaît actuellement un retour en grâce. Aux États-Unis, on ne parle pas d’Années Folles mais de Roaring Twenties et pour cause : lorsqu’on voit les fêtes rugissantes que le mystérieux milliardaire organise, on se dit que la prohibition n’a pas empêché les Américains les plus fortunés de s’amuser comme jamais.

Aussi secret qu’utopique, Jay Gatsby ( Leonardo DiCaprio ) vit dans une demeure cossue de Long Island où se presse, chaque soir, la jeunesse dorée newyorkaise. Nous sommes en 1922 et, fraîchement installé dans le cottage voisin, Nick Carraway ( Tobey Maguire ) va faire sa connaissance, sans se douter de l’aventure qui l’attend. Ayant la réputation d’organiser de somptueuses réceptions, le millionnaire semble pourtant très seul au milieu de sa foule de convives. En intégrant son cercle intime, Nick devient le témoin privilégié de sa tentative de reconquête de l’insaisissable Daisy ( Carey Mulligan ). Une histoire inspirée du classique de F. Scott Fitzgerald , que Luhrmann transpose avec son glamour habituel. Lauréat de deux Oscars , dont celui des Meilleurs costumes, Gatsby le Magnifique rend un bel hommage au roman d’origine, avec des robes griffées Prada et des bijoux de chez Tiffany’s pour sublimer les actrices du film.

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Autre adepte des films en costumes, Guy Ritchie aime revisiter le passé. Après avoir exploré l’Angleterre victorienne avec son diptyque Sherlock Holmes, il prend les sixties pour décor avec Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E (actuellement à l’affiche) . Un film directement inspiré de la série éponyme de Norman Felton et Sam Rolfe, qui réunit pour la première fois le tandem Henry Cavill / Armie Hammer , tout en révélant une actrice à suivre de près : la jolie Alicia Vikander . Avec ses robes à fleurs, ses lunettes rondes et ses immenses capelines, la jeune femme se glisse avec style dans le rôle de l’envoûtante Gaby, une espionne, elle aussi, très spéciale. Ses partenaires masculins ne sont pas en reste, en dandys néo chic. Habillé par Joanna Johnston, le trio d’acteurs rivalise de classe :

« La couleur était primordiale. C'était une période à la fois audacieuse et radicale, en art, en mode et en musique. Ce qui m'a vraiment frappée, c'est la liberté de création de l'époque », souligne la chef-costumière.

Berlin Est, début des années 1960. Contraints de faire équipe, pour défendre les intérêts de la future organisation internationale U.N.C.L.E, Napoleon Solo (un agent de la CIA) et Illya Kuryakin (un agent du KGB) vont devoir mettre leur animosité entre parenthèses le temps d’une mission à haut risque. Les conduisant d’Allemagne en Italie, cette mission les amène aussi à collaborer avec une nouvelle recrue de choc et de charme, Gaby. Mais la fine équipe parviendra-t-elle à empêcher leurs ennemis communs d’armer une ogive nucléaire et, par conséquent, de mener le monde à sa perte ? Une chose est sûre, ces agents très spéciaux ont plus d’un tour dans leur manche.

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La mode sous toutes ses formes

Place forte de la mode décomplexée, New York a été le décor de prédilection de Sex and the City avant d’abriter le dernier-né de Nancy Meyers. Tellement portée sur la mode qu’elle aurait pu s’appeler Fashion and the City, la série de Darren Star montre que l’ode à la féminité passe aussi par un dressing digne de ce nom. Véritable passion de Carrie et ses copines, les tenues imaginées par la célèbre styliste Pat Field ont valu une pléthore de récompenses à ce show HBO, qui en a inspiré tant d’autres. « J'aime mon argent quand il est là où je peux le voir – sur des cintres dans mon armoire », se plaît à dire Carrie Bradshaw, en bonne fashionista. Bien sûr, pour la suite de ses aventures sur grand écran, la papesse de la mode télévisée reste au top, comme le prouve la fameuse scène de la visite de son nouvel appartement, dans le premier opus cinématographique.

Dans un style non moins efficace, Ryan Gosling fait forte impression dans Crazy, Stupid, Love (2011), comédie sentimentale décalée à souhait que l’on doit aux inséparables John Requa et Glenn Ficarra (Diversion). Looké en expert de la drague, l’acteur revêt le costume ajusté de Jacob, un séducteur invétéré qui va se donner pour mission de remettre un quadra un brin loser ( Steve Carell ) sur les rails de la séduction. Lunettes de soleil et mouchoir de poche sont les accessoires fétiches de celui qui ne jure que par le coaching choc : « Je te promets que quand on aura terminé, cette femme qui est la tienne regrettera le jour où elle a décidé de te lâcher ». Pour autant, la scène préférée des fans de Gosling reste peut-être celle dans laquelle il tombe la chemise et qu’Hannah ( Emma Stone ) lui qu’il « a l’air photoshoppé ». Comme quoi la mode n’est pas tout.

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Enfin, l’un des maîtres en la matière reste Colin Firth dans A Single Man (2009), un drame prégnant, réalisé par le créateur de mode Tom Ford . Pour son premier passage derrière la caméra, le célèbre styliste signe un film à l’esthétique léchée et au casting exemplaire car, pour donner la réplique à Firth, Ford fait appel à une Julianne Moore plus ensorcelante que jamais et à un Nicholas Hoult (Mad Max) alors en pleine ascension hollywoodienne. Là encore, les années 1960 donnent au cinéaste tout le loisir de décliner la mode de cette époque propice aux audaces stylistiques et aux révolutions de coupes et de matières. Un film aussi impressionnant par la forme que par le fond, qui avait bluffé la Mostra de Venise et valu à son interprète principal la Coupe Volpi du Meilleur acteur.

Pour rappel, Le Nouveau Stagiaire sort au cinéma ce mercredi 7 octobre !

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