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Les bons géants du septième art

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Les bons géants du septième art

Dans les contes, les géants sont souvent effrayants. La relecture de Jack et le haricot magique que Bryan Singer signe avec Jack le chasseur de géants en est la preuve. À l’écran, les êtres de grande taille peuvent être bons. Leur point commun ? Faire prendre de la hauteur au spectateur en nourrissant son imaginaire. À moins d’un mois de la ressortie du Géant de fer ( 7 décembre ), focus sur les géants au grand cœur du cinéma.

Hagrid de la saga Harry Potter

Lorsqu’on évoque les colosses du grand écran, impossible de ne pas penser au bienveillant Rubeus Hagrid . Mi-homme, mi-géant, il est le premier protecteur d’Harry. Bien que sa bonhommie le rende irrésistible, il renferme aussi une grande force de caractère, faisant de lui un précieux soutien pour Harry et ses amis. Occupant une place centrale à Poudlard, il est à la fois le gardien des Clés et des Lieux , le garde-chasse et un membre de l’Ordre du Phénix . Surtout, dans la lignée de Dumbledore, Hagrid fait figure de mentor pour Harry.

Hagrid

Faisant le lien entre le monde des Moldus et le sien, il est son premier contact avec la sorcellerie. Après avoir arraché Harry des griffes des Dursley le jour de son onzième anniversaire, il l’entraîne à bord de sa moto volante vers un destin hautement plus important. Cette rencontre n’est pourtant pas la première, puisqu’Hagrid était déjà celui qui avait préservé Harry – alors bébé – du joug de Voldemort lors du meurtre de ses parents… Plébiscité par les fans, Hagrid est l’un des premiers personnages né sous la plume de J.K. Rowling . Porté à l’écran par Robbie Coltrane , il est présent dans chaque volet de l’octalogie. À noter, enfin, qu’il partage une grande histoire d’amour avec la demi-géante Madame Maxime . L’expression « trouver chaussure à son pied » n’a jamais été aussi juste !

Les grosses bêtes de Max et les Maximonstres

Géants au poil, les Maximonstres du film éponyme de Spike Jonze sont les amis taille XXL que tous les enfants rêveraient d’avoir. Adapté du célèbre album illustré que Maurice Sendak publie en 1963, Max et les Maximonstres (2009) s’adresse autant à de jeunes spectateurs qu’à un public adulte de 'grands enfants'. Une cinquantaine d’années après être née de la plume de Sendak, l’histoire de Max n’a pas pris une ride et fait toujours rêver la génération actuelle. Pour son quatrième long métrage, Spike Jonze met en scène une fable féérique d’une touchante sensibilité.

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Petit garçon curieux de tout, Max ( Max Records ) a une astuce pour échapper à son quotidien en demi-teinte. Chaque fois qu’il veut s’évader, il lui suffit de laisser libre cours à son imagination pour basculer dans l’univers des Maximonstres . Des créatures aussi touffues que gigantesques, qui n’ont de monstrueux que le nom. Devenant leur guide, Max est couronné roi , mais ce privilège ne va pas sans certaines responsabilités. Le jeune garçon va vite se rendre compte qu’il y a un revers à la médaille. Encensé par la presse , ce film va à contre-courant des tendances cinématographiques dominantes, comme le souligne Elle , en s’enthousiasmant :

« Pas de 3D mais des monstres griffus aux somptueux costumes cousus main. (...) On adore »

Godzilla et King Kong, les rois du gigantisme

Respectivement surnommés le Roi des monstres et le Roi des singes , Godzilla et King Kong règnent sur le cinéma depuis l’ère du noir et blanc. Les deux titans ont en effet fait leur baptême des plateaux de tournage sous la forme de figurines, articulées en stop motion, image par image. Précédant son homologue reptilien d’une vingtaine d’années, le gorille ouvre la voie grâce au classique de 1933 , par Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper . Au-delà de la fameuse scène de l’Empire State Building, ce King Kong premier du nom pose les jalons d’un mythe intarissable. Prochainement c’est le prequel Kong : Skull Island (8 mars 2017) qui remontra à la genèse de la légende, avec Tom Hiddleston et Brie Larson en têtes d’affiche.

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30 versions cinématographiques plus ou moins mémorables pour le gros lézard, 20 pour son cousin de la jungle. Pas de doute : les deux titans fascinent. Fidèle à l’essence du kaijū eiga (film de monstres japonais), Godzilla n’est pas mauvais. Représentant la force de la nature sur l’homme, il est neutre et va même jusqu’à se mettre en danger pour défendre la Terre. Introduit par Ishiro Honda en 1954 – en réponse aux bombardements nucléaires subis par le pays du Soleil-Levant – il s’intitule alors Gojira. 60 ans plus tard, Gareth Edwards lui rend hommage en mettant en scène son Godzilla (2014) . Le cinéaste rappelle : « Nous ne pouvons pas contrôler la nature, c’est elle qui nous contrôle ». Un mantra avec lequel le duo de colosses renouera dans Godzilla vs. Kong , crossover attendu pour l’horizon 2020 .

Le Géant de fer, un cœur sous la cuirasse

Sorti au cinéma il y a 17 ans, Le Géant de fer (1999) est un incontournable des films d’animation. Possédant toute la poésie du style traditionnel qui préfigurait les images de synthèse, il insuffle une belle magie à l’histoire originelle. Celle que Ted Hughes a imaginée en couchant sur le papier la nouvelle censée apporter du réconfort à ses filles, suite à la disparition de leur mère. Son géant métallique fera finalement fondre des millions de petits lecteurs, en se hissant au rang de best-seller de la littérature enfantine . Paru en 1968, il conquiert surtout Brad Bird , qui choisit d’adapter ce livre pour son premier long métrage.

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Au seuil des années 2000, le futur réalisateur de Ratatouille n’a pas encore entamé sa fructueuse collaboration avec John Lasseter chez Pixar, mais a déjà des idées plein la tête. Il les traduit en images avec ce dessin animé qui bénéficie aujourd’hui d’une restauration permettant de le redécouvrir dans des conditions optimales. Projeté dans le cadre du 8e Festival Lumière de Lyon , il relate l’amitié hors-norme d’un kid du Maine et d’un titan d’acier venu de l’espace. À la manière d’E.T. l’extraterrestre , l’intrépide Hogarth Hughes et son gros robot délivrent un beau message, en forme d’ode à la tolérance et à la solidarité. Au gré d’une histoire riche en rebondissements, ils entraînent le public dans une incroyable épopée.

Pour voir Le Géant de fer , rendez-vous au cinéma le 7 décembre !

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