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Jupiter : Le destin de l’Univers : Les confidences du casting

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Jupiter : Le destin de l’Univers : Les confidences du casting

Premier gros blockbuster de l’année, Jupiter : Le destin de l’Univers (4 février) frappe fort en réunissant un casting de choc dans une intrigue originale et efficace, qui confirme que les créateurs de la saga Matrix ont encore de belles pépites SF dans leur manche. Tandis que le premier volet de leur trilogie culte fêtait récemment ses 15 ans, nul doute que les fans des Wachowski seront au rendez-vous de ce qui s’annonce être l’un de leurs films les plus ambitieux et les plus époustouflants. Un concentré d’heroic fantasy, encensé à Sundance et à Gérardmer, qui attise l’impatience du grand public à la veille de sa sortie française. Une fois encore, le tandem de cinéastes impressionne, comme le souligne Écran Large en évoquant « un spectacle ahurissant, qui s'efforce à chaque image de décoller la rétine du spectateur et l'embarque dans une épopée spatiale aux proportions mythologiques ». Mais comment la magie opère-t-elle ? Éléments de réponse avec les confidences du casting.

Promise à une destinée dont elle ne mesure pas encore l’ampleur, Jupiter Jones (Mila Kunis) est dans une situation précaire lorsqu’elle fait la connaissance de Caine (Channing Tatum), un chasseur militaire humain à presque 100% descendu sur Terre pour la contacter. Ensemble, ils vont vivre une grande aventure, faite d’espoirs, de doutes… et de périlleux obstacles. Un pitch dans la veine des scénarios emprunts de mystère dont Andy et Lana Wachowski ont le secret, rappelant leur talent à inventer des univers imaginaires à mi-chemin entre rêve et réalité. Comme à son habitude, le duo ne laisse rien au hasard et s’implique dans chaque étape du processus de création, en étant à la fois à la réalisation, à l’écriture et à la production.

Ce qui les intéresse vraiment, c'est le défi que représente un film d'une telle envergure, explique Grant Hill, le coproducteur qui est à leurs côtés depuis Matrix Reloaded (2003).

« Les Wachowski sont réputés pour leur innovation et leur imagination », précise-t-il, ajoutant : « mais ils ne cherchent pas faire dans le spectaculaire gratuitement. Les effets visuels sont au service de l'intrigue et, dans le cas de ce film, il s'agissait de voyager à travers plusieurs univers bien distincts les uns des autres ». Jupiter : Le destin de l’Univers, une œuvre faite à quatre mains, qui s’appuie sur une équipe technique regroupant des 'abonnés' des Wachowski, à l’instar d’Hill, mais aussi de Dan Glass – superviseur des effets visuels – qui salue leur collaboration en ces termes : « Chacun des films des Wachowski est radicalement différent (…) et c’est ce que j’aime avec eux. Ce sont des auteurs pleins de surprises ».

S’ils ont un univers bien à eux, les réalisateurs aiment aussi s’imprégner de sources d’inspiration plus inattendues, comme le confie Lana. « Quand on a commencé à réfléchir à Jupiter, on a beaucoup pensé à Dorothy du Magicien d'Oz », indique-t-elle, détaillant : « J'avais adoré le fait que Toto soit son protecteur. Jupiter a besoin d'un protecteur. J'avais aussi lu un ouvrage sur les loups qui explique qu’ils chassent en meutes (…) Pour survivre, les loups doivent devenir des chasseurs hors normes ». Une autre influence qui n’échappera pas aux puristes est celle de Brazil (1985), avec un clin d’œil tout particulier à Terry Gilliam, lequel a accepté de faire un caméo et qui revient sur cette belle expérience : « C'est assez facile de jouer un vieux crouton grincheux », note Gilliam, non sans humour, au sujet de son rôle de ministre des Sceaux et des Cachets.

Je crois bien qu'on a toujours été fascinés par l'intelligence extraterrestre ou par le potentiel qu'offre l'immensité de l'espace, constate Lana Wachowski.

Interrogé sur le réalisme de la scène de course poursuite menée par Jupiter et Caine et dont les premières images livrent un sensationnel aperçu, Andy Wachowski observe : « On ne peut pas rendre aussi bien l'aspect physique du corps humain en infographie ». Une volonté de faire la balance entre ce qui doit être tourné en plateau et ce qu’il appartient aux équipes de rajouter en post-production. Abondant dans ce sens, Mila Kunis fait part de son émerveillement quant à la beauté des décors : « Certains d’entre eux ont été réalisés en post-production, mais les décors réels étaient somptueux et reflétaient les caractéristiques de chaque personnage ».

Également captivé par le souci du détail dont les Wachowski font preuve avec ce long métrage, Channing Tatum résume : « Ils sont capables de s'intéresser aussi bien à une molécule qu'à l'univers tout entier ». Face à lui, Sean Bean campe Stinger, un ancien officier – qui selon ses mots : « a une relation d'une grande complexité avec Caine » – tandis qu’Eddie Redmayne retrouve le tandem qui l’a dirigé dans Cloud Atlas (2012) en se glissant cette fois dans la peau d’un 'vilain', le cruel Balem. Soulignant l’importance que tient le comédien fraîchement nommé aux Oscars, Lana rappelle une règle d’or du cinéma SF : « La qualité des bonnes histoires se mesure à la force de leurs méchants ».

Le mot de la fin revient à la réalisatrice, qui conclut : « On voulait raconter l'histoire d'un voyage délirant et quasi impossible grâce auquel la protagoniste part plus loin qu'aucun être humain avant elle, découvre où se trouve son véritable foyer et prend conscience de ce qui compte vraiment pour elle ». Une déclaration qui met l’eau à la bouche, à un jour de la sortie de Jupiter : Le destin de l’Univers en France !

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