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Les films et séries écolos pour la Journée mondiale de la Terre

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Les films et séries écolos pour la Journée mondiale de la Terre

Alors que l’environnement occupe une place grandissante dans les enjeux sociétaux actuels, la Journée mondiale de la Terre rappelle à tout un chacun que le chemin est encore long avant que l’homme ne trouve le juste équilibre avec la nature. Célébrée chaque 22 avril depuis 1970, cette journée marque symboliquement un temps de réflexion pour les principaux acteurs du climat, afin de définir la conduite à tenir en matière de préservation de l’environnement. Pour son 45e anniversaire, la Journée mondiale de la Terre se décline à travers des évènements aussi éclectiques qu’internationaux, destinés à sensibiliser un large public aux écueils de la mondialisation. Vénérée depuis des temps ancestraux par les Incas, Pachamama (la Terre-Mère) est présente en filigrane de nombreuses œuvres de fiction, ouvertement écologistes ou plus nuancées. Passage en revue – subjectif – de ces films et séries 'verts'.

Si Revolution – série créée par Eric Kripke (Supernatural) et J. J. Abrams – imagine l’état du monde après un blackout électrique contraignant la population à vivre comme à l’Âge de Pierre, les films catastrophe abordent souvent ce leitmotiv, à l’instar de Je suis une légende (2007), où Will Smith ère seul dans les rues d’un New York en ruines. Poursuivant sur la veine du déchaînement des éléments, Black Storm (2014) et San Andreas (prévu le 27 mai) confrontent tous deux des hommes et des femmes à une nature qui reprend ses droits…

Mis en scène par Steven Quale (Destination Finale 5), Black Storm est centré sur une déferlante de tornades sans précédent, qu’une équipe de scientifiques particulièrement téméraires cherche à traquer en dépit du bon sens. San Andreas montrera, quant à lui, les gigantesques dégâts qu’entrainerait un tremblement de terre provoqué par la fameuse faille de San Andreas, qui traverse toute la Californie et dont l’instabilité terrifie les habitants. Porté par un Dwayne Johnson plus héroïque que jamais, ce film d’action signé Brad Peyton (Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse) s’annonce épique.

Dans une dynamique plus imagée, Godzilla cristallise aussi l’expression de la nature à l’état brut. Né de l’imagination d’Ishiro Honda en 1955, le lézard géant symbolisait originellement la réponse du Japon face à la tragédie nucléaire qui a frappé Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Figure de proue du kaiju eiga – littéralement : film de monstres mystérieux – Godzilla n’est ni bon ni mauvais et emprunte beaucoup aux légendes de la culture nippone, en s’imposant d’abord comme une force de la nature.

Un aspect qui a guidé Gareth Edwards dans son adaptation du mythe, puisqu’il avait lui-même rappelé en interview : « Nous ne pouvons pas contrôler la nature, c’est elle qui nous contrôle ».

Dès l’enfance, le respect de la nature peut être inculqué au jeune public, au moyen de l’animation comme avec Yogi l’ours (2008) ou à travers des sagas live action, à l’image du diptyque L'Incroyable histoire de Winter le dauphin ou de la quadrilogie culte Sauvez Willy. À la fin de l’année, Ron Howard surfera également sur cette vague en mettant une baleine à l’honneur d’Au cœur de l’Océan (9 décembre), film d’aventure centré sur l’équipage du baleinier qui a inspiré Moby Dick. Dans un registre plus horrifique, Peur bleue (2000) véhicule aussi l’idée selon laquelle il ne faut pas jouer avec la nature… au risque d’être confronté à des requins mutants assoiffés de sang.

Ancrés dans des univers médiévaux ou sous couvert d’heroic fantasy, Game of Thrones, la trilogie du Hobbit ou Robin des Bois, prince des voleurs (1991) se prévalent, de fait, d’une communion avec la nature. De même, Vertes Demeures (1959), Tarzan (juillet 2016) et Jungle Book: Origins (courant 2017) détaillent une jungle luxuriante à travers leur intrigue. Qu’il s’agisse de la flore ou de la faune – comme pour le spin-off d’Harry Potter, Les Animaux fantastiques (année 2016) – la nature est un thème constitutif du Septième Art et, en particulier, du cinéma d’anticipation.

Ainsi, alors que Richard Fleischer donnait à voir le chaos d’un épuisement des ressources naturelles dans Soleil Vert (1974), en situant son intrigue dans l’austère New York de 2022, George Miller marche dans ses traces avec la saga Mad Max. Dans un futur proche non défini, la société civilisée a fait place à un désert où seule la loi du plus fort compte. Une franchise bitumée d’une saisissante âpreté, placée sous le signe de la dystopie et que Mad Max : Fury Road (quatrième du nom) complètera avec panache le 14 mai, avec une projection cannoise Hors-Compétition et une sortie simultanée en salles. Au cœur de ce nouveau volet très attendu, la quête d’eau que mènent désespérément Max, Furiosa et les autres desperados dans ce désert hostile, rappelle qu’elle leur est aussi vitale que les précieuses gouttes d’essence grâce auxquelles ils peuvent franchir les dunes ensablées de ce no man’s land aux mille dangers.

Marquant également le point de départ du voyage interstellaire de Cooper (Matthew McConaughey) dans le dernier bijou SF de Christopher Nolan, la sécheresse fascine les cinéastes depuis longtemps. Dans Les Raisins de la colère (1940) – que John Ford adapte de Steinbeck – la sécheresse pousse les populations rurales à fuir vers un hypothétique Eldorado et, une cinquantaine d’années plus tard, Nolan propulse l’exode à son paroxysme avec Interstellar (disponible en Blu-ray et DVD en cliquant ici), où la situation est telle que l’exploration d’autres galaxies via des trous noirs devient la solution de la dernière chance.

Autant de problématiques qui traduisent l’intérêt que le monde des arts porte aux questions environnementales et qui contribuent à exercer le regard du grand public à cet enjeu d’avenir capital.

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