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L’architecture sous toutes ses formes

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L’architecture sous toutes ses formes

Aussi variée que les courants qui composent le Septième Art, l’architecture se décline sous toutes ses formes au cinéma. Des intérieurs abstraits de l’expressionnisme allemand, jusqu’aux villes futuristes de la SF, en passant par les décors pharaoniques du péplum, elle est omniprésente. Une tendance qu’on retrouve en filigrane de nombre de films d’hier et d’aujourd’hui et qui est spécialement à l’honneur en ce 6 octobre, pour la Journée mondiale de l’architecture . Concrète ou imaginaire, l’architecture est multifacette sur grand écran. Passage en revue – sélectif – de ses représentations les plus iconiques.

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Christopher Nolan, l’architecte du Septième Art

Passionné de SF depuis toujours, Christopher Nolan a pris l’habitude d’ancrer ses intrigues – souvent écrites avec la complicité de son frère Jonathan – dans un socle réaliste. Ainsi, lorsqu’il réalise Inception en 2010, il ne craint pas de repousser les limites du genre, en retournant les rues de Paris à 90° dans une séquence onirique restée célèbre. Une prouesse technique rendue possible grâce à la postproduction bien que, contrairement à ce qu’on peut penser, le film ne comporte que 400 plans à effets spéciaux ; 5 fois moins que la moyenne pour ce type de long métrage. Ne s’arrêtant pas là, le cinéaste a tourné aux quatre coins du monde (Tokyo, Tanger, Calgary au Canada ou encore Londres et Los Angeles), dévoilant des décors à couper le souffle pour représenter les différentes strates du subconscient.

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Dans la même veine, Nolan a profité d’Interstellar (2014) pour mettre en scène des décors plus fous les uns que les autres. Des paysages interstellaires, à l’image de la planète d’eau que Cooper et son équipe explorent brièvement, à la planète de glace dont les prises de vues ont été tournées en Islande, le réalisateur prouve une nouvelle fois qu’il est dans son élément au registre de la science-fiction. Si bien que le future de l’humanité qu’il propose joue à nouveau avec les lois de la gravité. Filmant un match de baseball d’un genre assez surprenant, Christopher Nolan met en évidence les possibilités infinies que pourrait offrir un monde en 4 dimensions .

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L’heroic fantasy, le genre de tous les possibles

S’il existe un genre encore plus propice que celui de la SF pour imaginer de fabuleuses constructions, c’est celui de l’heroic fantasy. Tandis que des fans ont récemment cherché à lever des fonds pour construire une réplique grandeur nature de certains décors emblématiques de la saga de Peter Jackson , on ne compte plus le nombre d’hôtels ou de résidences privées en forme de maison de hobbit . Avec ces adorables petites habitations aux allures de cabanes, la réalité dépasse la fiction. Pour autant, il ne faut pas être trop grand pour s’y sentir à l’aise, les hobbits étant, par nature, des êtres de petite taille !

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Experts du genre, Andy et Lana Wachowski ont rebattu les cartes de l’heroic fantasy à travers une filmographie aussi dépaysante qu’efficace. À l’instar de la cité parallèle de la saga Matrix ou des circuits hauts en couleurs de Speed Racer , le tandem de cinéastes a entraîné son public dans une autre dimension avec Cloud Atlas (2012), film se déroulant entre six époques différentes et réalisé, une fois n’est pas coutume, avec le concours d’un troisième réalisateur : Tom Tykwer (Le Parfum : histoire d'un meurtrier). Le résultat, bluffant, est sans appel et souligne la prédilection du duo fraternel pour les mondes imaginaires, comme les Wachowski le prouvent à nouveau avec leur film suivant, Jupiter : Le destin de l'Univers (2015).

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Le futur en question

Dans les années 1980, un bon film d’anticipation se doit d’avoir des voitures volantes, qui slaloment entre des buildings immenses, où les écrans publicitaires côtoient des projecteurs lumineux braqués vers le ciel. Un univers que Ridley Scott met en image à travers le magistral et intemporel Blade Runner (1982), dont la ressortie en salles en version restaurée Final Cut est prévue pour le 14 octobre prochain. Un évènement qui s’accompagne de l’édition d’un Steelbook Blu-ray inédit, qui arrivera dans les bacs le 21 octobre et qui est d’ores et déjà disponible en précommande en cliquant ici. Un film dans lequel Harrison Ford – alors au sommet de sa carrière – traque des réplicants dans le décor humide et lugubre du Los Angeles de 2019.

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Dans un futur tout aussi dystopique, Je Suis une légende (2007) montre quant à lui les rues d’un New York post-apocalyptique, où seuls subsistent le Dr. Robert Neville ( Will Smith ), son chien et les redoutables créatures assoiffées de sang qui surgissent à la tombée de la nuit… Un chaos qui permet à Francis Lawrence (Hunger Games) de mettre en scène des séquences de désolation qui ont de quoi faire froid dans le dos : Time Square vidé de ses badauds, le Brooklyn Bridge effondré et les routes envahies par une végétation sauvage. Tiré du roman culte de Richard Matheson, ce film catastrophe donne à voir le pire cauchemar des Newyorkais. Pour l’anecdote, le fameux plan de Time Square comporte un clin d’œil à l’un des blockbusters les plus attendus du moment, en montrant furtivement un logo à l’effigie de Batman v Superman : L’Aube de la Justice (2016) !

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