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Journée mondiale contre la désertification

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Journée mondiale contre la désertification

Véritable question de société, le climat et ses soubresauts sont devenus un enjeu de premier ordre, au vu de la rapidité avec laquelle les ressources naturelles tendent à s’appauvrir. Tandis que scientifiques et climatologues tirent la sonnette d’alarme à grand renfort d’études statistiques, les cinéastes s’approprient, eux aussi, cette thématique au combien inspirante. Bien qu’on assiste à une accélération de cette tendance ces dernières années, la peur de voir disparaître le monde tel que nous le connaissons, a souvent été mise en scène par le Septième Art. Un leitmotiv qui habite nombre d’œuvres depuis les premiers temps du cinéma et qui fascine toujours autant le public d’aujourd’hui. En cette Journée mondiale de lutte contre la désertification, coup de projecteur sur les films qui prennent le désert pour décor !

Impossible de penser au désert sans imaginer la saga Mad Max et la course enfiévrée que Max Rockatansky a entamée il y a de ça 36 ans, au volant de son Interceptor. Au cœur du paysage hostile et ensablé d’un monde en proie à la violence, il tente de fuir le chaos qui l’entoure en faisant route vers un avenir incertain, tout en affrontant une pléthore d’emblématiques adversaires ; à l’instar du terrible Toe Cutter (Hugh Keays-Byrne), dont l’interprète reprend du service pour le quatrième volet de la franchise, sous les traits du non moins redoutable Immortan Joe.

MadMaxFuryRoad

Culte à bien des égards, la trilogie Mad Max est devenue, depuis mai dernier, une quadrilogie au succès phénoménal, initié par le triomphe critique cannois unanime et entretenu par ses virevoltants résultats au box-office international. Toujours à l’affiche actuellement en 2D et 3D, Mad Max : Fury Road culmine à 334.236.474$ de recettes à ce jour et continue de séduire un large public de frenchies en se maintenant sur la seconde marche du podium des sorties nationales. D’abord incarné par Mel Gibson à la fin des années 1970, le Guerrier de la route – comme le surnomment les inconditionnels – s’offre un retour en force sous les traits d’un Tom Hardy plus badass que jamais, grâce à un tournage épique au milieu des dunes du désert de Namibie, l’un des plus vieux au monde.

« Nous revisitons à chaque fois un même univers », avait rappelé George Miller lors de la Conférence de Presse Officielle du Festival de Cannes.

Fil conducteur de la saga originelle, les restrictions d’eau et de carburant sont à nouveau au cœur de Mad Max : Fury Road. Moteur de l’action, elles renvoient à l’universalité que Miller défend depuis le premier opus, lui qui admire « les films que l’on peut voir n’importe où sans avoir besoin de sous-titres » à la manière des thrillers hitchcockiens dont il est friand. Si sa carrière de réalisateur est née avec Mad Max (1979), Miller a exploré la thématique environnementale en de multiples occasions au cours de sa filmographie ; en témoigne son diptyque Happy Feet car, bien que la banquise soit à l’opposé du désert, elle appelle les mêmes préoccupations écologiques.

Du film de guerre au péplum

Dans un autre registre, les films de guerre ont également utilisé le désert comme toile de fond, contexte géopolitique oblige. Loin de la moiteur de la jungle vietnamienne, le cinéma américain s’est naturellement tourné vers ce type de décor avec les guerres récemment menées par les États-Unis. Centré sur la Guerre du Golfe, Les Rois du désert (2000) suit les pérégrinations d’un trio de Marines – campés par George Clooney, Mark Wahlberg et Ice Cube – en quête de rédemption au milieu du no man’s land où ils sont censés se battre. Si le désert peut-être prétexte à un exercice de huis-clos, comme Gus Van Sant l’a prouvé avec Gerry (2002), il peut aussi devenir le théâtre d’un véritable enfer. Outre la chaleur et l’isolement, le danger y est omniprésent, comme en atteste le très percutant American Sniper.

AmericanSniper

Nommé six fois aux Oscars, il a révélé Bradley Cooper (Very Bad Trip) sous un jour inédit, devant la caméra du grand Clint Eastwood. Revêtant l’uniforme de Chris Kyle, tireur d’élite le plus prolifique de l’histoire, Cooper est bluffant en Navy SEAL rongé par un syndrome de stress post-traumatique. Une figure quasi-mythologique, qui rappelle que le désert est d’abord l’adage du péplum. Genre hollywoodien par excellence, le péplum a fait les beaux jours du cinéma US, en valant à Charlton Heston dans l’histoire avec Ben-Hur (1959) ou avec la fameuse scène des Dix Commandements (1956) dans laquelle on le voit séparer la Mer Rouge en deux en jouant Moïse. Troie (2004), Le Choc des Titans (2010) et sa suite, La Colère des Titans (2012), ont aussi planté leur décor dans ce désert empreint de mythes légendaires.

La conquête de l’Ouest

Dans la même veine, le western n’échappe pas aux paysages arides et hautement périlleux des déserts californiens et mexicains, où a été tournée la majeure partie des classiques du genre. Dans la Vallée de la Mort, seule une boule d’herbes sèches roulant au vent trahit la vie qui subsiste tant bien que mal, dans ces contrées aussi hostiles sur le plan climatique que sur le plan humain, puisque cowboys et Indiens ne sont jamais à l’abri de croiser la route d’un desperado à la gâchette facile. La Horde Sauvage, Rio Bravo, La Ruée vers l’Ouest… Les exemples ne manquent pas. Enfin, dans un registre plus léger – et surtout plus glamour – les Newyorkaises pure souche de Sex and The City ont, elles aussi, foulé le sable de leurs pieds aux ongles manucurés avec le second volet de leurs aventures cinématographiques – Sex and The City 2 (2010) – dont l’action se déroule à Dubaï !

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