Warner Bros. Actualités Hans Zimmer, quand musique et cinéma s’accordent à la perfection

Hans Zimmer, quand musique et cinéma s’accordent à la perfection

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Hans Zimmer, quand musique et cinéma s’accordent à la perfection

Que serait Interstellar sans son envoûtante BO ? Acclamé par une presse unanime pour la qualité de sa mise en scène, ses effets spéciaux et l’interprétation des comédiens, le thriller spatial de Christopher Nolan doit aussi son succès à la magistrale musique d' Hans Zimmer . Donnant de la profondeur au décor galactique vers lequel Cooper (Matthew McConaughey) gravite, de l’émotion aux scènes déchirantes où il est poussé dans ses derniers retranchements et du suspense aux séquences lors desquelles le public retient son souffle, l’accompagnement musical du film devient alors un acteur à part entière. Cinquième collaboration entre Zimmer et Nolan , Interstellar rappelle la complicité qui unit les deux hommes. Pour autant, le compositeur ne se résume pas aux morceaux qu’il a signés pour le père de la trilogie du Chevalier Noir, loin de là. Après l’annonce d’une tournée mondiale, qui fera escale à Paris les 23 et 24 avril 2016 au Palais des Congrès, retour sur le parcours de ce maestro des notes de musique.

La mélodie du succès

« Nous voulions vraiment créer un nouveau vocabulaire », avait confié Hans Zimmer aux portes du Royal Albert Hall de Londres , à l’occasion de son orchestration live d’Interstellar en mars dernier, évoquant les nouveaux défis que représente chaque projet qui se présente à lui. Auteur du thème principal qui a tant fait battre le cœur des fans, il était revenu sur la genèse de l’écriture musicale en ces termes : « Chris m’a écrit une lettre sans me dire quel était le sujet du film, en évoquant simplement la relation d’un père et de son fils. J’ai donc travaillé ce morceau de musique très personnel, puis Chris a commencé à écrire son film et à étoffer son scénario ». Le tandem se connait bien, mais la foisonnante carrière d’Hans Zimmer débute des années avant sa rencontre avec Nolan.

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Originaire de Francfort , Hans Zimmer passe la première partie de sa vie en Allemagne, avant de partir pour l’étranger l’adolescence venue et, finalement, de poser ses valises aux États-Unis ; pays d’adoption pour lequel il s’est fait naturalisé américain. Vivant actuellement à Los Angeles , où il travaille, le compositeur a d’abord vu son destin s’amorcer de l’autre côté de l’Atlantique, en Europe. Dans les pas de Mozart, il commence à jouer du piano dès l’âge de 3 ans. Bien que doué de prédispositions qui auraient pu faire de lui un enfant précoce, le petit Hans n’apprécie beaucoup pas les leçons de piano académiques. Très créatif, il préfère vivre sa passion pour la musique en autodidacte, faisant fi du solfège.

Une carrière sans fausse note

Au début des années 1970, les courants musicaux expérimentaux fleurissent au Royaume-Uni , ce qui décide Hans Zimmer à découvrir le berceau de la musique électronique, qu’il se surprend à aimer à partir de ses 14 ans. Des années plus tard, fort des contacts qu’il a noués dans le milieu de l’underground londonien et de ses premières expériences musicales outre-Manche, le jeune homme prend conscience qu’il peut concilier sa vocation musicale avec sa passion du Septième Art , en signant les arrangements électro de Travail au noir (1982), avec la complicité de Stanley Myers. Première collaboration d’une longue lignée, ce film marque surtout le point de départ d’une filmographie foisonnante, comptant près de 170 compositions à ce jour. Ayant trouvé sa voie, Hans Zimmer enchaîne les projets et brille dès les prémices de sa carrière, en décrochant une citation aux Oscars pour Rain Man (1988), le film qui lui vaut de franchir l’Atlantique pour goûter au rêve hollywoodien.

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Dès lors, les succès se multiplient : True Romance, Le Roi Lion (Oscar de la Meilleure BO), La Ligne Rouge de Terrence Malick ou encore Gladiator, l’une de ses plus grandes réussites. S’il a longtemps été affilié à Ridley Scott , Zimmer va ensuite être au diapason de Christopher Nolan , comme en témoigne Batman Begins (2005), première BO qu’il signe pour le cinéaste britanno-américain. Suivront les deuxième et troisième opus de la trilogie de l’Homme chauve-souris – The Dark Knight (2008) et The Dark Knight Rises (2012) – ainsi qu' Inception (2010), film-labyrinthe où les apparences sont souvent trompeuses. Il en va de même pour la musique qui, pour l’anecdote, renferme aussi son lot de secrets ; à l’instar d’une des pistes qui, passée à l’envers et au ralenti, ressemblerait fortement à Non, je ne regrette rien d’Edith Piaf. Un joli clin d’œil à cette chanson qui aide à distinguer rêve et réalité. De quoi enfin savoir si la toupie vacille ou continue de tourner ?

Pour rappel, Hans Zimmer sera en tournée mondiale l’année prochaine, avec deux dates dans la capitale, les 23 et 24 avril au Palais des Congrès.

Et, pour vous replonger dans Interstellar, rendez-vous dans les bacs ou en ligne avec l’édition Blu-ray , disponible en cliquant ici.

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