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Écrivains à Hollywood : Retour sur Un nommé Joe

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Écrivains à Hollywood : Retour sur Un nommé Joe

Lorsqu’il réalise Un nommé Joe, en 1943, Victor Fleming est déjà un cinéaste réputé, à la filmographie auréolée de plusieurs chefs-d’œuvre. Consacré, quatre ans plus tôt, par les triomphes successifs du Magicien d’Oz et d’Autant en emporte le vent – classique multiprimé qui lui vaut la reconnaissance de l’Académie des Oscars – Fleming marque son époque ; au même titre que l’histoire du cinéma américain, comme ces deux longs métrages occupent toujours respectivement les 194e et 156e places du classement des meilleurs films de tous les temps selon IMDb.

Aussi connu pour son style représentatif de l’Âge d’Or hollywoodien que pour sa prédilection aux œuvres chorales, il a exploré de nombreux genres cinématographiques au cours de sa carrière. D’aucuns diront que son talent s’exprimait à travers celui de ses pairs – 5 réalisateurs s’étant succédés aux manettes du Magicien d’Oz et 4 à celles d’Autant en emporte le vent – néanmoins, Victor Fleming reste un pilier du cinéma de patrimoine, et ce, tant pour ses films phares que pour les œuvres plus confidentielles qu’il a mises en scène. Issu de cette seconde catégorie, Un nommé Joe est à (re)découvrir en DVD au sein de la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner.

De tout temps, le film de guerre a fait partie intégrante de la légende hollywoodienne. Avec Naissance d’une nation (1915), premier long métrage – controversé – de l’histoire, Griffith posait les bases de l’affrontement cinématographique de deux camps ennemis, sur fond de Guerre de Sécession. Parallèlement, l’essor progressif du western surfait sur le même leitmotiv pugnace, en confrontant cowboys et Indiens à travers des intrigues ambivalentes. Dans la même veine, au début du siècle dernier, la Grande Guerre rebattait les cartes de l’ordre mondial tout en constituant une nouvelle source d’inspiration pour les artistes.

Nombreux sont les réalisateurs qui, dans l’immédiateté de l’après-guerre ou des années plus tard, ont utilisé le cinéma comme catharsis de leurs maux, en couchant sur la pellicule les horreurs d’un conflit supposé être le « Der des Ders ». Engagés dans les forces militaires ou simples civils, ces réalisateurs se sont imprégnés d’expériences vécues ou relatées pour faire des films d’une touchante authenticité, à l’instar de Frank Borzage qui signe Trois Camarades (1938) à la veille de la Seconde Guerre mondiale, sur un scénario d’F. Scott Fitzgerald. Également disponible dans la collection Écrivains à Hollywood.

Un pamphlet pacifiste, qui trouve un écho singulier avec le non moins émouvant Un nommé Joe (1943). Tandis que Fleming est derrière la caméra, c’est Dalton Trumbo qu’on découvre à l’écriture. Une trentaine d’années avant de passer lui-même à la réalisation avec Johnny s'en va-t-en guerre (1971) – qui dénonce cette fois l’absurdité de la Guerre du Vietnam – le doublement oscarisé Trumbo signait ainsi un scénario tout en nuances. On y retrouve le tandem de légende Spencer Tracy / Irene Dunne, dans les rôles d’un pilote d’avion devenu ange gardien et d’une aviatrice au cœur tendre.

Un drame romantique un brin fantastique, cité aux Oscars et auquel Spielberg rendra hommage avec Always (1989). Pour (re)voir ce film, rendez-vous sur la page officielle de la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner, en cliquant ici.

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