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Diversion : L’art de la drague au cinéma

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Diversion : L’art de la drague au cinéma

À deux semaines de la Saint-Valentin et deux mois de la sortie de Diversion sur les écrans français (25 mars), une révision des techniques de drague utilisées au cinéma s’impose. Quelle soit maladroite, directe, touchante ou impromptue, la drague se décline de nombreuses façons au Septième Art. Aussi vieille que le cinéma, elle était déjà prétexte à des gags en cascade dans les courts de Chaplin ou Buster Keaton, puis a continué de faire battre le cœur des spectateurs à travers les screwball comedies de Fred Astaire et Ginger Rogers, pour prendre un tournant plus dramatique grâce au film noir et, enfin, revenir à davantage de légèreté aujourd’hui, comme la drague est devenue l’élément indispensable de toute comédie qui se respecte. Mais, pour que la séduction opère, certains fondamentaux doivent être réunis. Passage en revue des ingrédients qui pourraient mettre Cupidon au chômage.

Intemporel et universel, l’art de la séduction ne souffre aucune limite mais demeure toutefois subtil. Si la drague possède sa propre logique, le leitmotiv du bad boy auquel l’héroïne ne peut résister est l’exemple qui rappelle que « le cœur a ses raisons que la raison ignore ». Loin de l’image de gendre idéal auquel son physique renvoie, Clark Gable l’a bien compris lorsqu’il se glisse dans la peau de Rhett Butler et que, s’adressant à Scarlett O’Hara (Vivien Leigh), il prononce l’une des plus célèbres répliques d’Autant en emporte le vent (1939) : « Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis ! ». Rhett veillera tout de même à se rattraper pour offrir un final romantique à souhait à ce classique du genre, en déclarant : « Je vous aime Scarlett. En dépit de vous, de moi et de ce stupide monde qui s’écroule, je vous aime ».

En 1951, Marlon Brando pousse ce modèle d’anti-héros à son paroxysme dans Un tramway nommé Désir, adaptation qu’Elia Kazan signe de la pièce éponyme de Tennessee Williams et à laquelle figure à nouveau Vivien Leigh. Retirant sa chemise nonchalamment dans une séquence désormais culte, l’acteur met en pratique la 'drague par inadvertance', l’une des techniques les plus redoutables mais aussi les plus efficaces, comme le prouvent les femmes fatales et leurs minauderies. Avec l’envoûtante Lauren Bacall, l’incandescente Liz Taylor et la mystérieuse Bette Davis, nul doute que la drague se conjugue autant au masculin qu’au féminin.

Les quatre croqueuses d’hommes de Sex and the City sont les expertes de la séduction qui ne dit pas son nom. En témoigne la scène de flirt que partagent Carrie et Aidan dans le souk de Sex and the City 2 (2010). Ajoutant du piquant à l’histoire, la drague de l’infidélité est aussi l’occasion d’introduire de nouveaux rebondissements à l’intrigue, à l’instar du triangle amoureux de Vicky Cristina Barcelona (2008) ou de l’imbroglio sentimental de Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (2010), deux pépites romantiques de Woody Allen. Plus attendue mais non dénuée de charme, la drague traditionnelle prend un tournant des plus attendrissants dans le bien nommé Valentine’s Day (2010), lorsque Jennifer Garner reçoit une carte en forme de cœur de la part d’un de ses élèves.

Dans une veine plus directe, Tarzan ne passe pas par quatre chemins en abordant Jane avec le fameux : « Moi, Tarzan. Toi, Jane », à l’image de Jennifer Aniston en dentiste nymphomane dans le diptyque Comment tuer son boss ? ou de Bonnie Parker qui – à demi-nue parce qu’elle est en train de se changer – interpelle Clyde Barrow, qui se trouve au pied de sa maison, d’un « Hey boy ! ». Plus tard, les deux amants maudits entreront dans la légende en proclamant, armes à la main : « Nous dévalisons des banques ». Sans quitter le registre des répliques cultes, le mélodrame qui déchire Ilsa (Ingrid Bergman) et Rick (Humphrey Bogart) dans Casablanca (1942) prend toute son ampleur quand ce dernier dit, le cœur serré : « De tous les bars, de toutes les villes du monde, il a fallu qu’elle entre dans le mien ».

Pour autant, la drague reste avant tout une question d’alchimie, comme on le constate avec Crazy, Stupid, Love (2011), la précédente réalisation de John Requa et Glenn Ficarra, le tandem qui est aux manettes de Diversion. En dépit de l’efficacité des conseils avisés que Jacob (Ryan Gosling) distille à Cal (Steve Carell), ce dernier préférera finalement oublier le coaching en séduction, afin d’opter pour une approche spontanée correspondant mieux à son tempérament.

Attendu dans les salles françaises le 25 mars prochain, Diversion ne devrait pas manquer de prodiguer d’autres précieux conseils en drague, grâce au jeu du chat et de la souri que se livreront Nicky (Will Smith) et Jess (Margot Robbie) à l’affiche de ce thriller romantique plein de suspense !

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