#DCSuperBattle : Elongated Man vs. Mr. Bloom

Elongated Man et Mr. Bloom ne se sont jamais affrontés, mais on imagine aisément qu’une rencontre entre l’élastique super-héros et le fleurissant super-méchant serait tendue. Véritable homme-chewing-gum, le premier fait partie des personnages emblématiques de DC, tandis que le second est un redoutable nouveau-venu. Portrait croisé à l’occasion d’une battle fictive!

Elongated Man, super-héros au bras long

Alias : Né Randolph William Dibny , Elongated Man est le plus souvent surnommé Ralph .

Origines et avatars : Littéralement, son alias super-héroïque signifie ' l’homme allongé '. Une identité alternative qui en dit long sur ce personnage doué d’un pouvoir qui fait rêver : s’allonger à l’infini. Une idée qui est venue à John Broome (scénario) et Carmine Infantino (dessin) au printemps 1960 et qu’ils ont concrétisée dans l’album The Flash #112 . Collaborateur de l’ombre, l’éditeur Julius Schwartz apporte son concours à sa création. Dès lors, la légende d’Elongated Man va s’écrire aux côtés des mythiques piliers de la firme et en particulier des cadors du Flashverse. Dérivé du Plastic Man de Quality Comics, Elongated Man gagnera sa superbe dans la série des Detective Comics , après sa genèse dans les aventures de Flash. Celle-ci est teintée de mystère, comme souvent chez DC.

Quand on fait sa connaissance, Ralph est un détective qui parcourt les États-Unis avec sa femme Sue à bord d’une voiture décapotable, à l’affût d’affaires à résoudre. Un jeu auquel il excelle mais qui va lui coûter cher puisqu’il perdra la femme de sa vie, lâchement assassinée. Avant cette séparation forcée, la destinée de Ralph et Sue se dessine conjointement au gré de défis épiques. Pour autant, c’est bien Elongated Man qui marque les esprits et lui vaut plusieurs récompenses, dont l’Alley Award du meilleur personnage secondaire. Depuis sa naissance il s’est illustré dans une multitude d’histoires sur papier, en séries télévisées, et en longs métrages dans des animés.

Mode opératoire : Dès l’adolescence, le futur Elongated Man montre des prédispositions de contorsionniste . Sa souplesse est son atout et se trouve décuplée par… sa consommation d’un soda appelé Gingold aux vertus étonnantes. Une boisson à l’extrait de fruits qui agit sur la physionomie méta-humaine, en provoquant un allongement des membres, y compris du cou. Pouvant atteindre des zones éloignées pour se saisir d’objets ou attaquer un adversaire, Elongated Man est très efficace. Réserviste dans la Justice League , il intervient en soutien de ses camarades encapés pour les missions à hauts risques, comme avec la Doom Patrol et le corps des Black Lantern . Portant un costume rouge et or muni de bottes et de gants noirs, il a depuis longtemps abandonné la tenue prune et blanche de ses débuts.

Mr. Bloom : à qui fleurit le crime ?

Alias : Parfois orthographié en toutes lettres Mister Bloom , c'est un super-méchant dont on ignore la véritable identité.

Origines et avatars : Créé il y a tout juste un an , Mr. Bloom possède la cruauté des antagonistes d’antan, tout en se caractérisant par une modernité de ton. Un être terrifiant, qu’on doit à Greg Capullo (dessin) et Scott Snyder (scénario). Ce dernier, qui a plongé ses fans dans le désarroi au début de l’année en annonçant sa retraite des comics , ne doit pas être confondu avec Zack Snyder, bien qu’il s’amuse de leur homonymie en tweetant : « Quand on me demande si nous sommes de la même famille, je prétends parfois être son père » (@Ssnyder1835) ! Le méchant aux méthodes fleuries est l’une de ses ultimes créations, puisqu’il date d’octobre 2015.

Introduit dans le Batman Vol 2 #43 , il dissimule les traits de son visage derrière une grande fleur semblable à un tournesol . Ce n’est pas l’unique élément qui explique son alias. La particularité de Mr. Bloom est son aversion pour l’urbanisme . Ayant fait de Gotham son champ d’action, il a Batman pour principal adversaire. L’image du visage inerte de l’Homme chauve-souris, avec des marguerites à la place des yeux ainsi que dans la bouche, n’est pas sans rappeler la mafia et hante encore les lecteurs DC. Estimant que la ville a été bâtie sur des « cadavres de fleurs », selon ses propres termes, le méchant veut rétablir l’ordre, tel qu’il se le figure dans son esprit tourmenté.

Mode opératoire : Maudissant ceux qui font le bien, il est foncièrement mauvais. Méta-humain, il peut disséminer ses graines pour étendre son pouvoir floral. Il aimerait que ses idées diaboliques germent dans la tête d’alliés éventuels, mais force est de constater qu’il est bien seul pour assoir sa domination. Avec lui, le flower power prend une toute autre dimension et, loin du pacifisme des hippies, c’est une logique sanguinaire qu’il applique. Fréquemment représenté penché en arrière, comme pour mieux faire fonctionner sa photosynthèse, il porte une combinaison sombre, soulignant sa silhouette émaciée. Son pouvoir le plus puissant reste sa capacité à planter une graine empoisonnée à l’intérieur de quelqu’un pour lui ôter la vie .

La battle : main basse sur la ville

Mr. Bloom offre des fleurs, mais Elongated Man est assurément le plus romantique des deux, comme le prouve la relation stable et durable qu’il a entretenue avec sa moitié jusqu’à ce que la mort ne les sépare. Aussi souple qu’intelligent, il a fait état de ses talents physiques et mentaux à maintes occasions sur le terrain.

Si Voulzy louait le pouvoir des fleurs, on préfèrerait que Mr. Bloom en soit dépourvu. Mauvaise herbe cherchant à tout envahir, il dégage plus une odeur de soufre qu’un parfum de rose. Si d’aucuns vendraient leur âme aux pesticides pour se débarrasser du super-méchant, on miserait davantage sur Elongated Man pour lui tordre le cou. Nous déclarons donc Elongated Man vainqueur de la DCSuperBattle !

Pour rappel, le Flashverse se décline actuellement en séries dans Arrow, Flash et Legends of Tomorrow .