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Colt 45 : Fabrice Du Welz, la noirceur sans détour

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Colt 45 : Fabrice Du Welz, la noirceur sans détour

Plébiscité par les puristes du film de genre, Fabrice Du Welz a su imposer une filmographie à la noirceur implacable à un public d’inconditionnels, qui attend chaque nouvelle sortie avec un mélange d’impatience et de curiosité. Rompu au thriller horrifique, il choisit cette fois d’explorer la veine du polar. Un écart qui lui réussit, au vu des premières images haletantes du film. Confiant à Joey Starr et Gérard Lanvin le soin de porter l’intrigue, il fait aussi le pari de révéler un nouveau talent : Ymanol Perset, qui campe l’ambivalent Vincent Milès au cœur de l’engrenage de Colt 45. À deux jours de la sortie du film choc de l’été sur les écrans, découvrez qui est vraiment Fabrice Du Welz. Portrait.

Bien que Colt 45 s’inscrive dans la pure tradition du polar à la française, son réalisateur n’est pas français mais belge. Passionné de cinéma depuis toujours, il a fait siens les codes du film policier hexagonal en revisitant, pour la première fois, ce genre qui le fascine. Après une enfance à rêver de Septième Art, Fabrice Du Welz saute dans le grand bain des Arts Dramatiques dès l’adolescence, en rejoignant les bancs du Conservatoire de Liège et en parallèle du lycée. Fort de cet avant-goût concluant, il poursuit dans cette voie en s’installant à Bruxelles pour intégrer le prestigieux INSAS – L'Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des techniques de diffusion – où il apprend les ficelles du métier de réalisateur auprès de professeurs chevronnés.

En 1990, alors qu’il est seulement âgé de 18 ans, le jeune Fabrice commence à « tâter de la pellicule » en tournant plusieurs courts métrages avec une caméra Super 8, ce qui lui donne un premier aperçu des réalités et des contraintes qu’implique la réalisation. Avant de prendre son véritable envol dans les années 2000 avec Calvaire – premier film coup de poing qui donnera le ton de la noirceur des films à venir – Fabrice Du Welz pose les bases de son style unique et percutant en se faisant la main sur le petit écran. Collaborant aux sketches de La Grande Famille et Nulle Part Ailleurs, il fait sa place à Canal+ en faisant de la satire son mot d’ordre.

Quand on est amoureux, c'est merveilleux (1999) – premier de ses courts métrages à être projeté devant un public – marque la transition de Fabrice Du Welz entre ces prémices baignés d’humour noir et un cinéma plus adulte et plus sombre qui sera sa marque de fabrique à partir de 2004, date à laquelle Calvaire sort sur les écrans. Interdit aux moins de 16 ans, Calvaire ne fait aucune compromission et vaut au cinéaste débutant de décrocher sa première Sélection au Festival de Cannes, cinq ans après avoir remporté le Grand Prix de Gérardmer avec son court.

L’émulation critique de ses débuts l’encourage à poursuivre sur cette lancée et, en 2007, la reconnaissance est une nouvelle fois au rendez-vous avec la sélection de Vinyan en marge de la Compétition Officielle de la Mostra de Venise. C’est auréolé des lauriers de la presse internationale que Fabrice Du Welz a décidé de sortir, une fois encore, des sentiers battus. Réalisant un rêve d’enfant en s’attelant à la mise en scène de Colt 45, il livre sa version d’un polar nerveux efficace. Avec la complicité de Thomas Langmann – producteur émérite de The Artist – et de Fathi Beddiar au scénario, le cinéaste dote son film d’atouts de choix côtés coulisses comme face caméra.

Pour rappel, Colt 45 sort en salles ce mercredi 6 août !

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