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Westerns : Focus sur la piquante Lupe Vélez

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Westerns : Focus sur la piquante Lupe Vélez

Après avoir été l’une des premières actrices mexicaines à connaître la gloire et avoir mené une carrière des plus prometteuses durant l’Âge d’Or du cinéma hollywoodien, Lupe Vélez a connu un destin tragique. Si sa réputation sulfureuse lui a valu d’être surnommée « le Spitfire mexicain » ou encore « le Piment rouge », la comédienne aura vécu sa célébrité dans la souffrance, en ayant le sentiment que rien ne pourrait empêcher les hommes de sa vie de l’abandonner*.

Son suicide à 36 ans a ému l’opinion publique, pour qui Lupe Vélez aura marqué l’histoire du Septième Art grâce à des rôles prégnants, qui lui ont permis d’ouvrir la voie à nombre d’actrices de talent ; à l’instar de Salma Hayek, pour qui la comédienne est un modèle de référence. La sélection de son Western le plus emblématique – Le Mari de l’Indienne (1931) – dans la collection Westerns des Trésors Warner est l’occasion de revenir sur son intense parcours.

Née au Mexique au début du siècle dernier, Lupe Vélez a le regard tourné vers les États-Unis voisins dès son plus jeune âge et sera toujours fascinée par cette terre de contraste qui donne l’illusion que tout est possible. Avec un père Colonel, elle est élevée selon le dogme dictatorial de Porfirio Díaz, mais fait déjà preuve d’un tempérament de feu que ses parents ont beaucoup de mal à contenir. Aînée d’une fratrie de quatre enfants, la jeune Lupe a l’habitude d’imposer sa loi et fait régner un climat de terreur auprès de ses camarades de classes.

À 13 ans, lorsque cette colère aveugle atteint son paroxysme, l’adolescente est envoyée dans une institution religieuse de San Antonio, au Texas. Cette décision sera déterminante pour sa future carrière car, désormais installée de l’autre côté de la frontière, Lupe Vélez apprend l’anglais. C’est le début de son rêve américain. Mais, deux ans plus tard, son père est tué par des révolutionnaires mexicains et Lupe met ses aspirations entre parenthèse pour rentrer au pays et soutenir sa famille dans cette épreuve. Grâce à l’influence de sa mère, chanteuse lyrique, la jeune fille commence à envisager de faire carrière dans les arts, mais doit d’abord aider celle-ci à subvenir à leur besoin. 

Travaillant dans un entrepôt pour un salaire de misère, Lupe voit son avenir s’éclairer lorsqu’un ami pianiste lui donne un coup de pouce en la recommandant pour être danseuse de revue. Intégrant une troupe locale en 1925, elle doit composer avec la rivalité ambiante de ses partenaires, qui voit en elle une menace du fait de son jeune âge. Son caractère bien trempé lui permet de tenir bon et Lupe Vélez plonge dans cet univers de strass et paillettes au rythme de la frénésie des Roaring Twenties. Son aisance et sa sensualité naturelle lui font rapidement gravir les échelons du vaudeville et l’encourage à voir plus loin.

Déménageant à Los Angeles, elle est bien décidée à conquérir Hollywood, mais déchante quand elle prend conscience que sa carrière a peine à démarrer en Californie. Sur le point de partir tenter sa chance sur la côte est, l’aspirante comédienne se ravise en décrochant son premier rôle dans le court métrage Sailors, Beware ! (1927). Dès lors, les tournages s’enchaînent et, la même année, Lupe se voit confier un rôle secondaire dans le long métrage d’aventure Le Gaucho, dont Douglas Fairbanks tient la vedette. En cette année charnière où la sortie du Chanteur de Jazz sonne la fin de l’ère du muet, l’expatriée passe avec succès la transition du parlant.

Au cours des années 1930 et notamment grâce à Cecil B. DeMille, qui la dirige dans Mari de l’Indienne (1931), Lupe Vélez gagne une notoriété internationale. Mais la célébrité a ses revers et ses nombreuses aventures avec les stars hollywoodiennes – John Gilbert, Clark Gable, Errol Flynn – alimentent sa réputation de femme fatale. Si la comédienne s’accommode facilement de cette image, elle ne se remettra jamais de l’échec de sa relation avec Gary Cooper et encore moins de sa brutale rupture avec Harald Maresch, en 1944, qui la quitte en apprenant qu’elle porte son enfant. Enceinte et désemparée, Lupe met fin à ses jours, mais inscrit son image à la postérité grâce à l’empreinte qu’elle aura laissé dans la pellicule.

Avec la Collection Westerns des Trésors Warner, découvrez la panacée des films rares ou méconnus qui constituent l’essence de ce genre fondamental du cinéma américain !

Pour rappel, l’ensemble des films de la collection Westerns est disponible sur le portail officiel Warner.

Le Spitfire était un modèle d’avion de chasse utilisé par l’armée américaine au cours de la Seconde Guerre mondiale

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