Westerns : quinze nouveaux inédits en DVD

Vous le savez, la Collection Westerns des Trésors Warner est désormais disponible! Une sélection exceptionnelle de 15 films qui regroupe des œuvres rares ou méconnues  sous un angle inédit. Comme c’était le cas lors des précédentes collections – les Films Criminels et Forbidden Hollywood – cette sélection est pensée pour offrir un éclairage nouveau à un genre fondamental du cinéma. Le point sur les films-clé qui vous attendent.

Réalisé en 1930, Billy the Kid ouvre le bal de ces pépites en se positionnant comme le Western le plus ancien de la collection. Signé par un cinéaste qui s’est principalement illustré dans le genre du drame romantique (La Grande Parade), le film traduit l’audace des jeunes années de King Vidor, en retraçant la courte épopée de l’anti-héros le plus mythique des États-Unis. Si Billy the Kid s’est depuis décliné en de nombreuses versions plus ou moins réussies – à l’image de l’inénarrable Billy the Kid vs. Dracula, film de série B qui forme un diptyque horrifique avec Jesse James meets Frankenstein’s daughter – cette première adaptation du mythe est sans conteste la plus prégnante. N’éludant pas le caractère ambivalent de son protagoniste, Vidor plonge ce « Robin des Bois de l’Ouest » au cœur d’un film d’aventure, dont la verve des dialogues renvoie à un pan important du Western : celui de la violence et du jusqu’auboutisme.

Réalisé en 1941, Franc Jeu cristallise quant à lui la panacée du genre. Alors que le cinéma américain entame son Âge d’Or, Clark Gable – galvanisé par son Oscar pour New York-Miami et l’immense succès d’Autant en Emporte le Vent – est au sommet de la gloire. Poursuivant la collaboration qu’il entretient avec Jack Conway depuis une dizaine d’années, le comédien enfile le costume d’un joueur repenti désireux de mener une vie tranquille au sein d’une petite ville sans histoire. Toutefois, les choses ne vont pas se dérouler comme il l’avait escompté et c’est non sans une certaine ironie que son passé va le rattraper. Avec Franc Jeu, Conway fait un écart dans une filmographie essentiellement dédiée à la comédie et tourne en dérision les éléments caractéristiques du Western. Grâce à une mise en scène subtile et des personnages aboutis, il démystifie le genre et livre une séquence d’ouverture d’anthologie.

La décennie suivante est considérée par de nombreux cinéphiles comme le chant du cygne de la période classique du Western, avant qu’il ne soit réinventé par le Western Spaghetti des années 1960. Symbole phare de la Conquête de l’Ouest, le chemin de fer a toujours fait partie intégrante de la mythologie du Western, à l’image de The Great Train Robbery (1903), premier film du genre. André De Toth choisit de mettre en scène ce fondement de la nation américaine dans Les Conquérants de Carson City, où il rappelle quelle succession d’obstacles a failli empêcher son expansion dans des régions encore sauvages et hautement périlleuses.

En 1967, Richard Thorpe (Ivanohé) explore un autre aspect de la légende américaine en portant à l’écran le règne des hors-la-loi dans Le Pistolero de la rivière rouge. Avec cette œuvre ultime qui reflète le talent dont il est doué, le réalisateur fait un clin d’œil à son premier long-métrage : Le Désert des damnés. Dans la même veine, Deux Hommes dans l’Ouest met en lumière la porosité de la frontière qui sépare crime et moralité, en suivant le parcours du tandem William Holden / Ryan O’Neil devenus, par la force des évènements, deux desperados en quête d’une vie meilleure.

Pour découvrir ces bijoux de Septième Art ainsi que les autres films de la Collection Westerns, rendez-vous sur la boutique des Trésors Warner.