Warner Bros. Actualités Taïkoun, la romance Technicolor de Richard Wallace

Taïkoun, la romance Technicolor de Richard Wallace

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Taïkoun, la romance Technicolor de Richard Wallace

Sorti sur les écrans en 1947 , Taïkoun ( Tycoon , en VO) mêle aventure et émotions au sein d’un drame romantique, dans la pure tradition du cinéma américain de l’époque. En cette fin d’années 1940, qui marque les derniers soubresauts de l’Âge d’Or hollywoodien, John Wayne est l’homme fort du Septième Art outre-Atlantique. Un acteur de référence, qui donne la réplique à la belle Laraine Day , pour un face-à-face empreint de mystère et de tendresse. Habitué à faire cavalier seul dans les westerns dont il tient l’affiche, The Duke forme avec sa jeune partenaire un saisissant duo, devant la caméra de Richard Wallace et délaisse son emblématique Stetson le temps d’une flamboyante idylle, en couleurs. À l’occasion de son édition DVD dans la collection Patrimoine, coup de projecteur sur Taïkoun .

Une romance entre deux âges

Lorsque Wayne et Day tournent Taïkoun, elle a 27 ans et lui en a 40. Une différence d’âge qui n’empêche pas les acteurs de se fondre dans leurs personnages respectifs, en donnant un intense relief à l’intrigue imaginée par John Twist et Borden Chase . Scénarisé par le tandem à qui l’on doit Sinbad le Marin , pour le premier, et La Belle de San Francisco , pour le second, Taïkoun cristallise ce qu’il faut de rebondissements et d’exotisme dans une histoire où le suspense est omniprésent.

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Quelque part dans les Andes, Johnny Munroe (Wayne), un ingénieur, est chargé de veiller à la maîtrise d’œuvre d’une future voie ferrée. Aux ordres d’un implacable industriel, il va devoir redoubler d’effort et de sang froid pour mener à bien la tâche qui lui incombe. Heureusement, il peut compter sur l’aide de ses fidèles acolytes : Pop, Fog, Joe et Curly. Côté cœur, Munroe est toutefois bien seul. Une situation qui change du tout au tout lorsqu’il fait la connaissance de la jolie Maura … la fille de son patron. Faisant fi de l’aversion de l’industriel à son encontre, il l’épouse. Mais le couple n’est pas à l’abri d’un accident.

Les couleurs des sentiments

Si le Technicolor est mis au point dès les années 1910, il lui faudra plusieurs décennies pour se roder et conquérir la pellicule 35mm. Popularisé par Le Magicien d'Oz et Autant en emporte le vent en 1939, il éblouit le grand public. À son apogée en 1947, ce procédé permet à Taïkoun de dévoiler ses paysages hauts en couleurs aux spectateurs, pour un dépaysement garanti. Sur fond d’industrialisation galopante, Richard Wallace met en scène une intrigue amoureuse qui joue sur les codes et les faux semblants.

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Quatre ans avant sa mort, Wallace signe un film au parfum d’œuvre épitaphe, qui sied autant aux cœurs d’artichauts qu’aux mordus d’aventure. Derrière son titre – Tycoon signifie magnat en Anglais – Taïkoun vaut au cinéaste de marcher dans les pas d' Orson Welles et du mythique portrait qu’il fait de Charles Foster Kane dans Citizen Kane . Opposant pouvoir et romance, Richard Wallace réalise un drame intense, dont le thème n’a pas pris une ride et dont les interprètes restent intemporels.

Un film à retrouver en DVD au sein de la collection Patrimoine en cliquant ici.

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