Warner Bros. Actualités Les Diables de Guadalcanal : Nicholas Ray / John Wayne, duo de choc

Les Diables de Guadalcanal : Nicholas Ray / John Wayne, duo de choc

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Les Diables de Guadalcanal : Nicholas Ray / John Wayne, duo de choc

Le premier s’impose, au milieu des années 1950, comme le porte-voix d’une jeunesse en quête de repères, en façonnant la légende de James Dean avec La Fureur de vivre . Le second était surnommé The Duke en raison de son éternelle image de patriarche du western. Pour autant, Nicholas Ray et John Wayne partaent la même passion du Septième Art et un talent sans pareil pour faire vivre des émotions au spectateur. De sorte que leur association au générique des Diables de Guadalcanal , dès 1951, fait des étincelles. Pour son huitième passage derrière la caméra, Ray signe son premier film de guerre, un genre auquel Wayne s’est souvent illustré et qui permet au cowboy d’Hollywood de délaisser son fameux Stetson le temps d’une intrigue riche en action et en rebondissements. Édité en DVD au sein de la collection Patrimoine , Les Diables de Guadalcanal est à (re)découvrir sans plus attendre.

La Seconde Guerre mondiale ou l’Âge d’Or hollywoodien

Considéré comme le temps fort du classicisme cinématographique américain, l’Âge d’Or qui s’est étendu des années 1930 à la fin des années 1940 atteint son paroxysme en 1942, date à laquelle se déroule l’histoire des Diables de Guadalcanal. Tourné en 1951, ce film entraîne le public dans le passé trouble de la Seconde Guerre mondiale, en retraçant la périlleuse épopée d’une poignée de pilotes téméraires, pour annihiler la progression des troupes japonaises au large d’Hawaï. Si la Guerre du Pacifique n’a pas été souvent mise en scène par les réalisateurs européens, elle a maintes fois servi de toile de fond aux films patriotiques dont Hollywood raffole.

LesDiablesDeGuadalcanal

La patte de Nicholas Ray

Bien que dédié à l’Aviation militaire US, Les Diables de Guadalcanal échappe au stéréotype du film de guerre attendu et brouille les pistes en explorant à la fois les facettes épiques et les facettes plus intimistes du genre. Expert dans l’art de filmer des écorchés vifs en amplifiant leurs peines et leurs aspirations à travers un style réaliste, Nicholas Ray donne une belle profondeur au Major Kirby, le personnage que campe John Wayne à l’écran. Entre le 7 août 1942 et le 9 février 1943, le destin des États-Unis s’est joué sur le théâtre d’un affrontement qui a mis les nerfs des marines et des soldats japonais à rude épreuve. 6 mois de combats au sol et dans les airs, qui ont vu certains héros faire pencher la balance en faveur de la liberté, au prix de nombreux efforts. Un sujet propice au drama et au suspense qui fait toute la saveur de ce film.

John Wayne alias le Major Kirby

Troquant les plaines désertiques du Far West contre un paysage hawaïen de carte postale, John Wayne porte le film avec panache. Tranchant avec le calme apparent qu’on prête à Hawaï, l’île Oahu abrite la base militaire où est stationnée l’escadrille des ' Wildcats ', des pilotes dont les mots d’ordre sont le courage et la camaraderie. Lorsque leur nouveau commandant arrive, les soldats comprennent cependant que les choses sérieuses vont commencer et que le temps n’est plus à la détente, mais bien au combat armé. Abonné aux rôles de leader, The Duke se glisse sans peine dans l’uniforme de ce Major qui va faire souffler un vent de changement sur la compagnie. Entre pugnacité et exigence, Wayne livre une interprétation dont il a le secret et donne une belle intensité au script de Beirne Lay Jr et Kenneth Gamet .

Pour retrouver Les Diables de Guadalcanal en DVD dans la collection Patrimoine , cliquez ici !

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