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Écrivains à Hollywood : Billy Halop, de la radio au grand écran

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Écrivains à Hollywood : Billy Halop, de la radio au grand écran

Comédien au regard brillant et à l’attitude pleine de défi, Billy Halop donne l’impression de marcher dans les pas de James Dean lorsqu’on le voit redécouvre aujourd’hui à l’affiche d’Angels wash their faces (1939). Précédant Dean d’une quinzaine d’années, il impose son style en se distinguant au casting de ce drame romantique grâce à la fougue de sa jeunesse.

Du haut de ses 19 ans il donne la réplique à Frankie Thomas et Ann Sheridan en apportant une belle fraîcheur à ce film que cosignent Ray Enright à la réalisation et Niven Busch au scénario. Le début d’une prometteuse carrière pour un comédien dont ça sera le film le plus marquant et dont la disparition précoce laisse un goût d’inachevé à Hollywood. À l’occasion de la sélection de cette pépite dans la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner, retour sur son parcours.

Né en plein cœur de New York, Billy Halop a été impressionné par les feux de la rampe dès le plus jeune âge. Se laissant porter par le bouillonnement culturel de la Grosse Pomme en grandissant, il n’envisage pas de faire un autre métier que celui d’acteur. Enfant de la balle, il est élevé par une famille d’acteurs, qui le sensibilise très tôt au théâtre et aux arts scéniques en général puisque sa mère et sa sœur sont également danseuses professionnelles.

Pressé de faire ses preuves dès qu’il en aurait l’occasion, le jeune Billy saisit l’opportunité qui lui est offerte lorsqu’un casting vocal est organisé pour camper le rôle principal du feuilleton radiophonique 'The H-Bar-O Rangers'. C’est donc sur les ondes et sous les traits de l’irrésistible Bobby Benson qu’il fait ses débuts d’acteur. Nous sommes alors en 1933 et l’adolescent est seulement âgé de 13 ans, mais son talent d’interprétation transparaît déjà de ces premiers balbutiements et sa maturité impressionne.

Renouvelant l’expérience avec 'Home Sweet Home', il prête sa voix à Dick Kent pendant trois ans, de 1934 à 1937. Devenu une voix familière des radios destinées au jeune public, il s’essaie aux planches de Broadway dès 1935, il joue les mauvais garçons dans Dead End (1937), film noir qui lui permet de faire ses premiers pas sur un plateau de tournage. Si William Wyler le révèle dans le registre du film criminel, Lewis Seiler confirme que ce genre est taillé pour lui avec L'école du crime, qui sort sur les écrans l’année suivante.

Consacré par Angels wash their faces (1939), il poursuit dans la même veine avec Je suis un criminel, Hell's Kitchen, puis fait un écart vers la comédie avec Hit the Road et met sa carrière entre parenthèses le temps de servir dans l’Armée américaine suite à l’Attaque de Pearl Harbor, avant de se reconvertir progressivement en acteur de télévision à partir du début des années 1950. Succombant à une crise cardiaque à l’âge de 56 ans, il laisse derrière lui une carrière brève mais prégnante.

Pour redécouvrir Angels wash their faces, profitez de son édition DVD dans la collection Écrivains à Hollywood des Trésors Warner !

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