Cigognes et Cie : Quand les animaux s’animent
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Attendu sur les écrans le 12 octobre , le dernier-né du studio de La Grande Aventure Lego fera souffler un vent d’animation sur les sorties de l’automne. Intitulé Cigognes et Cie , il met à l’honneur les livreurs de bébés les plus célèbres du monde animal. En 2D ou en 3D, au crayon, en stop motion, ou en images de synthèse, le cinéma d’animation fourmille de merveilleuses histoires. Tour d’horizon des animaux animés qui se taillent la part du lion !
Premières esquisses
Si la souris aux grandes oreilles de Walt Disney a permis au cinéma d’animation de se constituer en genre, il y a près de 90 ans, ce n’est pas la seule pionnière animée à avoir conquis le cœur du public. Lui emboîtant le pas dès 1930 , la joyeuse bande des Looney Tunes a vu naître les emblématiques Bugs Bunny, Daffy Duck et Taz, mais aussi le frenchie Pépé le putois, ou les tandems antagonistes Bip Bip vs. Coyote et Titi vs. Grosminet (alias Sylvestre le chat). Autant d’amis cartoonesques que le jeune public adore suivre dans leurs mésaventures hautes en couleur, de génération en génération . Nés sous le trait de crayon aiguisé de Tex Avery – à qui on doit également les saynètes des Merrie Melodies – les Tunes feront le grand retour à l’écran dans Space Jam 2 !
Dans la même veine, les studios Hanna et Barbera (du nom de ses créateurs, William Hanna et Joseph Barbera) ont donné vie à un chat opportuniste et une souris espiègle, qui allaient entrer, à leur tour, dans la légende de l’animation : Tom et Jerry . Entre suspense et scènes cocasses, un déluge de gags s’abat sur le duo farceur, pour divertir les spectateurs tout en rappelant l’importance de l’amitié. Hommage au slapstick , les péripéties des deux canailles n’ont pas fini d’entraîner petits et grands dans leur sillage. Pour l’anecdote, les prénoms des héros font écho à une guerre autrement plus sérieuse que celle que se livrent Tom et Jerry au quotidien, la Seconde Guerre mondiale, qui opposait les Tommies (les Britanniques) aux Jerries (les Allemands).
Relief et images de synthèse
Avec les prouesses technologiques offertes par le nouveau millénaire, les films d’animation gagnent en réalisme et prennent du relief . Bouleversant les méthodes d’illustration traditionnelles, l’ère de la réalisation informatique étend les perspectives des dessins animés, tant sur le plan stylistique que narratif. Cinéaste à la filmographie éclectique, mais dont l’écologie sert de fil conducteur, George Miller (saga Mad Max) s’est essayé à l’animation relief avec son irrésistible manchot danseur de claquette, dans le diptyque Happy Feet . Réservant un condensé d’humour à toute la famille, le premier opus (2006), lauréat d’un Oscar , et sa suite (2011), ont dépaysé le public tout en le sensibilisant aux enjeux climatiques.
Un thème qu’aborde aussi Yogi l’Ours (2008), à sa manière et avec une bonne dose de drôlerie. Dans ce film qui prend la forme d’un feel good movie pour tout-petits , Eric Brevig fait la part belle à la nature, en mettant en scène cet ours patachon, confronté à la destruction programmée de son parc naturel de Jellystone. Doté d’un graphisme bluffant, il prend vie grâce à un casting vocal où se côtoient Justin Timberlake et Dan Aykroyd. Enfin, comment oublier UniKitty , le chat débonnaire de La Grande Aventure Lego ? Doublé en VO par Alison Brie (Célibataire, mode d’emploi), cette créature rose-bonbon, mi-licorne mi-chaton , a le sourire… et le groove ! Un animal plus que mystérieux, animé comme tous ses camarades Lego en stop-motion, image par image.
Pour rappel, les oiseaux de Cigognes et Cie pouponneront sur grand écran le 12 octobre, en 2D et 3D !