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Au cœur de l’Océan : Benjamin Walker prend la mer

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Au cœur de l’Océan : Benjamin Walker prend la mer

« C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme », fredonne Renaud dans sa chanson Dès que le vent soufflera . Prêtant ses traits à un marin de l’Essex, embarqué dans une tumultueuse rencontre avec un cachalot géant, Benjamin Walker (George Pollard) ne peut que confirmer ces lignes, dans un registre plus épique que le tube du chanteur français. Partageant l’affiche d' Au cœur de l’Océan avec Chris Hemsworth (Owen Chase), il profite de ce film pour donner de l’élan à sa jeune carrière. Révélé dans Mémoires de nos pères (2006), le comédien navigue dans des courants favorables ces dernières années et en apportera la preuve avec le film d’aventure de Ron Howard, au cinéma le 9 décembre .

Du petit au grand bassin

Au cours de son enfance, passée à Cartersville ( Géorgie ), Benjamin Walker n’imagine pas encore quel destin l’attend au Septième Art, mais voit déjà se profiler sa passion pour le cinéma. Avec un père dont le premier métier a été d’être loueur dans un vidéoclub , avant de se reconvertir dans la finance, le jeune Benjamin baigne très tôt dans le monde de la cinéphilie . Un univers qui le captive et dans lequel il se prend à rêver de faire carrière. C’est pourtant à sa mère, prof de musique, qu’il choisit de rendre hommage au moment de franchir le cap, en adoptant son nom de jeune fille comme pseudonyme, pour ne pas être confondu avec un autre comédien s’appelant Benjamin Davis ; le nom de son père.

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Après une première formation à l’Interlochen Arts Academy, le jeune homme met les bouchées doubles et parvient à se faire admettre au sein de la prestigieuse Julliiard School de New York. Une école dont la réputation de vivier de futurs talents n’est plus à faire et sur les bancs de laquelle se sont notamment succédés William Hurt, Jessica Chastain et Laura Linney. Dans ces murs chargés d’histoire, il acquiert les ficelles du métier et prend du galon. En 2004, son diplôme en poche, Benjamin Walker veut tenter sa chance en plongeant dans le grand bain du cinéma, mais veille à ne pas brûler les étapes. C’est au théâtre qu’il fait ses débuts, en se produisant à Broadway .

Pavillon hollywoodien

Une entame de parcours sous le signe de la comédie musicale, qui permet à Benjamin Walker de roder son jeu durant les 10 semaines de représentations du Procès de singe ( Inherit the Wind en VO), la pièce qui lui vaut d’être nommé aux Tony Awards ; l’équivalent des Oscars pour le théâtre. Suivent d’autres prestations théâtrales remarquées, comme celle qu’il livre dans la version américaine des Liaisons Dangereuses , avant que son parcours ne prenne le tournant qu’il espérait grâce à Clint Eastwood . Si le comédien ne délaisse pas complètement les planches, il peut enfin toucher son rêve du doigt. Choisi par 'le cowboy d’Hollywood' pour figurer au générique du film de guerre qu’il dédie à la génération précédente, Benjamin Walker revêt l’uniforme d’Harlon Block dans Mémoires de nos pères .

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Nous sommes alors en 2006 et sa carrière commence. Bien qu’on l’ait vu au générique de trois films avant celui d’Eastwood, l’acteur est révélé avec ce premier volet du diptyque que le réalisateur complètera par Lettres d’Iwo Jima, le versant japonais. Après une période durant laquelle il cherche à étoffer sa popularité naissante en multipliant les projets, un film se présente à lui : X-Men : Le Commencement. Néanmoins, le comédien fait un pas en arrière et refuse la proposition qui lui est faite souhaitant, à ce moment-là, retrouver les planches pour privilégier sa carrière théâtrale . Un coup de poker qui aurait pu lui porter préjudice à Hollywood, mais dont il tire profit en revenant sous les projecteurs avec le rôle-titre du film fantastique Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires, l’année suivante. Fort de ce retour sur le devant de la scène, il rejoint un nouveau projet d’envergure en intégrant l’équipage du baleinier dont Herman Melville s’est inspiré pour écrire son roman phare, Moby Dick .

Pour rappel, Au cœur de l’Océan déferlera sur les salles obscures le 9 décembre, en 2D et 3D .

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