Warner Bros. Actualités Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E : Focus sur la genèse du film

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E : Focus sur la genèse du film

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Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E : Focus sur la genèse du film

Comptant parmi les films les plus attendus de la rentrée, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E (16 septembre) promet une plongée sans pareille dans le monde de l’espionnage. Mis en scène par Guy Ritchie , il réunit un tandem de choc en tête d’affiche : Henry Cavill (Man of Steel) et Armie Hammer (J. Edgar). Avant de dévoiler son portrait du Roi Arthur – dans un film éponyme prévu pour l’horizon 2016 – le cinéaste britannique explore le registre qui lui tient le plus à cœur, avec ce thriller en col blanc, qui ravira les fans du genre au même titre que les curieux. Un film qui trouve sa source cinquante ans en arrière, dans la série Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E., en VO). Très apprécié des Américains, ce feuilleton est culte aux yeux des puristes, mais reste peu connu de la jeune génération, de ce côté de l’Atlantique. Pour être au fait de toutes les références dont se dote le film et comprendre comment est né le projet, une séance de révisions s’impose!

1964 : L’aventure commence

Au milieu des années 1960, la télévision est encore un média jeune. Apparue une quinzaine d’années plus tôt dans les foyers, la petite lucarne symbolise à elle-seule l’émergence de la société de consommation et le renouveau d’après-guerre. Mais, comme souvent, un conflit chasse l’autre et cette période est aussi marquée par la Guerre Froide . En 1962 s’amorce une période dite « de détente » entre les blocs de l’Ouest et de l’Est. L’assouplissement des relations géopolitiques amène le cinéma et, à fortiori la télévision, à se pencher sur ce thème jusque-là un peu trop sensible pour être traité sous forme de fiction. Deux ans plus tard, Sam Rolfe va au-delà en faisant de ce contexte de Guerre Froide, non seulement une fiction, mais aussi un divertissement. Des agents très spéciaux, la série qu’il crée avec Norman Felton , est née.

Le pitch

Elle s’achèvera en 1968, après 105 épisodes – noir et blanc, format 49 minutes – riches en rebondissements et qui auront durablement marqué les téléspectateurs d’NBC. Le succès du show vient autant de son ton à la fois léger et haletant que de son intrigue : Dans un contexte de paranoïa où toute information peut se révéler capitale, les espions œuvrent, en cachette, à défendre l’intérêt de leurs pays respectifs. C’est le cas de l’agent des services secrets américains Napoleon Solo (Robert Vaughn) et d' Illya Kuryakin (David McCallum) , qui travaille quant à lui pour le camp adversaire d’URSS. Deux hommes que tout oppose sur le papier, mais qui vont devoir trouver un terrain d’entente pour collaborer au sein du très confidentiel 'Commandement uni du réseau pour la loi et son application' (en Anglais : United Network Command for Law and Enforcement, U.N.C.L.E. ), dont le siège est basé à New York. Unissant leurs forces, ils vont tenter de démanteler l’organisation criminelle internationale THRUSH…

Un tandem devant la caméra et un tandem en coulisses

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Façonnée à quatre mains, Des agents très spéciaux est placée sous le signe du duo ! En septembre 1964, le pilote (Duo de mitraillettes, épisode 101) donne le coup d’envoi et consacre Sam Rolfe et Norman Felton comme un tandem de créateurs de référence. Un binôme qui a un sens certain de l’entertainment et qui est déjà chevronné, comme le prouvent l’Oscar décroché par Rolfe et l' Emmy de Felton. Pour porter l’intrigue de leur série, ils font appel à deux comédiens dont l’alchimie propulse très vite leurs personnages au rang de chouchous des téléspectateurs : Robert Vaughn (Solo), révélé dans Les Sept Mercenaires (1960), et David McCallum (Kuryakin), que les fans d’N.C.I.S. : Enquêtes Spéciales connaissent bien puisqu’il prête ses traits à l’attachant Ducky depuis 2003. Avant d’enfiler sa blouse de médecin légiste, il jouait ainsi les James Bond face à un Robert Vaughn dont il a longtemps été indissociable.

Du petit au grand écran

Considéré comme un modèle de série d’espionnage, Des agents très spéciaux a défini les codes du genre pendant 4 saisons intenses, diffusées à partir de 1967 sur l’ORTF français. S’il n’était pas né lors de sa diffusion initiale, Guy Ritchie fait partie des téléspectateurs qui l’ont découverte à travers les rediffusions dont elle a régulièrement fait l’objet depuis les Sixties et a été conquis ; au même titre, on l’imagine, que les spectateurs qui découvriront cet univers dans sa version cinématographique. Féru d’histoires secrètes, le père du diptyque Sherlock Holmes a cette fois choisi de retranscrire une œuvre télévisuelle et non une œuvre littéraire, comme auparavant. Un défi qu’il relève haut la main au vu de la bande annonce d’Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E.

Revisiter l’univers originel

Comme à son habitude, le réalisateur britannique reste fidèle à l’essence de l’œuvre qu’il adapte, tout en apportant un vent de fraîcheur à l’intrigue et aux personnages. D’autant plus charismatiques que leurs prédécesseurs, les séduisants Henry Cavill et Armie Hammer se glissent dans les 'suits' de l’agent de la CIA et de celui du KGB . Toujours située au début des années 1960, l’histoire que Ritchie met en scène suit le parcours de ces nouveaux Solo et Kuryakin, contraints de dépasser leur animosité pour faire aboutir une mission conjointe de la plus haute importance : annihiler l’organisation internationale qui alimente le trafic d’armes et les menaces d’attaque nucléaire. Une traque sous haute tension commence pour nos deux agents très spéciaux !

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Un casting sur mesure

Pour prêter main forte au duo, le casting s’étoffe de noms très alléchants, puisque figurent au générique Hugh Grant, Jared Harris – qui a collaboré avec le cinéaste sur le deuxième opus de Sherlock Holmes – Christian Berkel , les envoûtantes Alicia Vikander (Anna Karénine) et Elizabeth Debicki (Gatsby le Magnifique), ainsi qu’un guest fraîchement confirmé : David Beckham , qui délaisse les terrains de foot le temps d’un baptême du Septième Art. Du beau monde devant la caméra, mais aussi côté coulisses, car l’équipe technique et artistique se dote de nombreux habitués de la 'team Guy Ritchie'. Le co-scénariste Lionel Wigram a ainsi eu pour mission de remettre l’histoire de départ au goût du jour, avec la complicité de Jeff Kleeman, David Campbell Wilson et Guy Ritchie himself. À la production, on retrouve John Davis, Steve Clark-Hall (un autre collaborateur de longue date) David Dobkin (Le Juge) et, à nouveau, le tandem Wigram / Ritchie.

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Pour rappel, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E sortira dans les salles françaises le 16 septembre !

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