Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E : Elizabeth Debicki passe à l’offensive

Fort d’un scénario où humour et action s’entremêlent en prolongeant avec panache la série éponyme de Norman Felton et Sam Rolfe, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E (16 septembre) se dote d’un casting 5 étoiles. En plus de l’alléchant tandem Henry Cavill / Armie Hammer , on retrouvera Alicia Vikander, Hugh Grant, Jared Harris et même David Beckham au générique ! Également de la partie, la belle Elizabeth Debicki ajoute une touche de mystère supplémentaire, en campant l’ensorcelante Victoria Vinciguerra. Un film placé sous le signe de l’espionnage, genre auquel Guy Ritchie est rompu depuis le diptyque qu’il a dédié au détective privé le plus célèbre du Royaume-Uni. Avant de faire un nouveau bond dans le temps avec son Roi Arthur (2016), le cinéaste britannique plonge en pleine Guerre froide. L’occasion de se pencher sur le parcours d’Elizabeth Debicki, une autre habituée des films en costumes.

De Melbourne à Hollywood

Du haut de ses 24 ans, Elizabeth Debicki impressionne et, bien qu’elle soit encore à l’aube de sa carrière, la jeune femme a déjà un registre de prédilection : le film en costumes. Papillonnant d’époque en époque, elle semble pouvoir se glisser dans n’importe quel personnage, ce qui fait d’elle un talent à suivre de près. Cette facilité à s’adapter à toute sorte d’univers provient peut-être de son multiculturalisme, puisque cette Australienne, née à Paris, possède à la fois des origines polonaises et irlandaises. De quoi lui donner le goût de la découverte.

Douée d’une curiosité naturelle, qui l’incite à s’intéresser à de nombreux domaines, Elizabeth est d’abord passionnée de danse , comme ses parents sont tous deux danseurs professionnels. Pratiquant elle-même la danse dès l’enfance, elle adopte une posture droite et élancée qui servira, plus tard, sa carrière de comédienne. Baignant dans un milieu artistique prégnant, elle décide à l’adolescence de s’orienter vers le théâtre , sentant le goût de l’actorat prendre le pas sur ses rêves de ballerine. Élève brillante, c’est sur les bancs de la fac qu’elle se familiarise avec ce monde dont elle ignore encore les codes, en suivant un cursus d’Arts Dramatiques qui lui permet d’acquérir les bases du métier. Faisant preuve d’une aisance saisissante au cours de cette période formatrice, elle bluffe ses professeurs et décroche plusieurs distinctions.

Le cinéma comme moteur

Prête à faire le grand saut dans le Septième Art , Elizabeth Debicki sait qu’en dépit de son encourageante formation théâtrale et de sa beauté singulière, il va lui falloir redoubler d’efforts pour percer en tant qu’actrice. Considérée comme un vivier de talents internationaux, la scène australienne n’échappe pas aux sirènes d’Hollywood , de sorte que les acteurs débutants espèrent traverser rapidement le Pacifique pour tenter leur chance sous les bons auspices de la Californie. C’est l’expérience que va faire l’aspirante comédienne, lorsque Baz Luhrmann lui offre le rôle de l’attachante Jordan Baker dans son adaptation de Gatsby le Magnifique .

Avant cela, Elizabeth était brièvement apparue dans My Best Men (2011), comédie décalée où elle donne la réplique à une Rebel Wilson déchaînée. Un rôle qui marque ses premiers pas devant une caméra. En 2013, Luhrmann, conquis par son audition, la prend dans l’équipe de Gatsby le Magnifique . Une fresque romantique tirée du classique de F. Scott Fitzgerald , qui vaut à Elizabeth Debicki d’être d’emblée propulsée sous le feu des projecteurs, comme le film est sélectionné par le Festival de Cannes pour ouvrir la 66e édition. Depuis qu’elle a enchanté le public dans sa robe des Années Folles, face à Tobey Maguire et Leonardo DiCaprio , tout s’est accéléré pour elle. En mai dernier, Macbeth lui permettait de retrouver La Croisette tandis que, côté télévision, deux séries permettront bientôt aux téléspectateurs de se familiariser avec elle.

Mais c’est bien à l’affiche d’Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E qu’Elizabeth Debicki est la plus attendue, grâce à un rôle de fine stratège qu’on a hâte de découvrir, le 16 septembre au cinéma !