Ben-Hur: l'incontournable d'Hollywood

« On ne peut qu'admirer et féliciter le maître d'œuvre d'une pareille entreprise »,

s’enthousiasmait Le Monde en évoquant Ben-Hur (1960). 55 ans après sa sortie sur les écrans, ce péplum titanesque signé William Wyler (Vacances romaines) est toujours aussi vibrant aujourd’hui qu’il l’était à l’époque et continue d’inspirer des cinéastes dont les néo-péplums sont les dignes héritiers de ce modèle du genre. Figurant au classement des 250 meilleurs films du cinéma américain selon IMDb et lauréat de onze Oscars, il a souvent été copié mais jamais égalé. Film de la consécration pour Charlton Heston, Ben-Hur a valu au comédien d’accéder au rang de star intemporelle et a longtemps entretenu sa légende. Immanquable.

Judas Ben-Hur (Charlton Heston) et Messala (Stephen Boyd) ont passé leur enfance ensemble mais, à l’âge adulte, leur complicité d’antan va laisser la place à une âpre rivalité. Devenu tribun, Messala jalouse Ben-Hur d’être un prince de Judée qui n’aspire qu’à la liberté des peuples. De retour à Jérusalem pour prendre les commandes des troupes romaines de Judée, il s’en prend à son ancien ami d’enfance, accusé d’avoir perpétré un attentat contre le nouveau gouverneur de la cité. Tandis que la mère Myriam (Martha Scott) et la sœur Tirzah (Cathy O'Donnell) de Ben-Hur sont arrêtées, ce dernier est condamné aux galères. Dès lors, il se fait la promesse de retrouver la liberté pour mener à bien sa vendetta contre Messala.

Projeté Hors-Compétition au Festival de Cannes, Ben-Hur a fait sensation. Si l’histoire qu’il retrace est épique, son tournage l’est tout autant : mobilisant des milliers de figurants, une décennie de préparation et des coûts pharaoniques pour le studio MGM, alors en difficulté financière, il est resté gravé dans les annales d’Hollywood. Un challenge de taille, que Wyler et Heston relèvent avec brio et qui fait de ce film un trésor incontournable de Septième Art !

Pour voir ou revoir Ben-Hur, rendez-vous ce soir à 20h50 sur Arte