À vos fourneaux avec Wild Wild West

En cette Journée mondiale de la vie sauvage , honneur au plus sauvagement cocasse des westerns, Wild Wild West. Si la Conquête de l’Ouest a prouvé que le Far West avait la dent dure envers les cowboys, Indiens, shérifs, bandits de grands chemins et autres desperados qui s’y sont affrontés, nombreux sont les cinéastes à avoir relaté cette période dans leurs films. Du Grand Canyon à la Vallée de la mort, en passant par la Rivière rouge d’Howard Hawks, les paysages hostiles de l’ouest américain ont servis de décor à ces intrigues mêlant patriotisme et manichéisme assumé. La sauvagerie de ces territoires – qui allaient connaître de violentes mutations au cours du XIXe siècle – a été largement dépeinte à travers les classiques de John Ford, puis dans les westerns crépusculaires de ses successeurs, toutefois c‘est sur le ton de l’humour que Barry Sonnenfeld se l’approprie en 1999, avec Wild Wild West . Moins 'impitoyable' que le film éponyme d’Eastwood, ou 'sauvage' que la horde de Peckinpah, ce western décalé joue la carte du divertissement. Un film qui n’oublie pas de rendre hommage à la crème des westerns spaghettis de Sergio Leone. À cette occasion, place à la recette des spaghettis carbonara .

« Jim West, hors-la-loi, cavalier solitaire »

C’est par ces mots que Will Smith entonne la chanson éponyme de la BO . Si ce tube a trusté les charts américains en s’imposant comme l’un des plus grands succès de l’acteur-chanteur, le long métrage de Sonnenfeld n’est pas en reste pour titiller la nostalgie des spectateurs ayant découvert le film à sa sortie. Adaptation punchy de l’emblématique feuilleton des sixties Les Mystères de l’Ouest, Wild Wild West revisite les codes du western avec une bonne dose d’humour. Barry Sonnenfeld (saga Men In Black) y dirige son acteur fétiche dans le rôle de l’agent spécial James West. Formant, avec lui, un duo antagoniste des plus savoureux, Kevin Kline revêt le costume de son équipier, Artemus Gordon. Un film d’action aussi drôle qu’intrépide, doté d’une touche féminine des plus appréciables avec Salma Hayek .

Born to be wild

Durant la seconde moitié du XIXᵉ siècle, tandis que la Guerre de Sécession a laissé son empreinte sur le territoire encore sauvage des États-Unis, le despotique Dr. Loveless – Kenneth Branagh , méconnaissable – fait régner la terreur au Far West. Découvrant que ce dernier projette d’assassiner le Président, deux agents que tout oppose vont être contraints de faire équipe pour l’empêcher de mettre son plan à exécution. Au-delà de leurs différences, le défi sera surtout de rester en vie, tant la mission qui les attend s’annonce périlleuse . Particulièrement courageux et inventifs, les deux hommes ont plus d’un tour dans leur manche. Et l’une de leur arme secrète est une femme : l’incandescente Rita Escobar (Salma Hayek), une artiste mexicaine aux multiples talents.

Comme il l’a prouvé en parodiant le genre du polar avec la trilogie Men In Black, Sonnenfeld prend un malin plaisir à détourner les registres fondamentaux du cinéma hollywoodien. Avec Wild Wild West, c’est le western qui devient prétexte à un buddy movie désopilant. Dynamitant le box-office français en enregistrant plus de 3 millions d’entrées, ce pur divertissement a séduit un large panel de critiques ; à l’instar du Parisien , qui n’hésite pas à le comparer à deux classiques littéraires ayant souvent inspiré le Septième Art :

« D'emblée, Barry Sonnenfeld réussit un amalgame pétillant de Jules Verne et de James Bond »

Sans plus attendre, place à la recette des spaghettis carbonara !

Les ingrédients (pour 4 personnes)

• 200 g de spaghettis
• 2 jaunes d'œufs
• 160 g de lardons fumés
• 15 cl de crème fraîche
• 60 g de parmesan râpé
• sel, poivre du moulin

La préparation

1.Faites chauffer un grand volume d’eau salée. Lorsqu’elle est à ébullition, plongez-y les spaghettis et laissez-les cuire 12 minutes pour une consistance al-dente et 15 minutes pour des pâtes plus fondantes.

2.Pendant ce temps, faites dorer les lardons à la poêle, sans ajouter de matière grasse. Cette opération ne doit pas excéder quelques instants afin que les lardons ne noircissent pas. À feu doux, ajoutez la crème fraîche, ainsi que les jaunes d’œufs et assaisonnez en salant et poivrant à votre goût. Mélangez bien à l’aide d’une cuillère en bois afin que la sauce soit la plus homogène possible.

3.Enfin, égouttez les pâtes et accompagnez-les de votre sauce carbonara, en surmontant éventuellement chaque assiette de quelques feuilles de basilic.

C’est prêt !

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