War Dogs : Miles Teller, le prodige du ciné US

Embarqué à bord de la dernière comédie de Todd Phillips (saga Very Bad Trip) , Miles Teller fait un virage à 180° dans une filmographie jusque-là plutôt sérieuse. A contrario du trublion Jonah Hill , avec qui il partage l’affiche, le comédien s’est illustré dans le cinéma indé, la romance et le blockbuster de super-héros, avant de rejoindre l’aventure pleine de dérision de War Dogs (14 septembre) . Ces 'chiens de guerre' qu’évoque le titre ont réellement existé, comme le contrat complètement dingue qu’ils ont signé avec l’armée des États-Unis. Retranscrite dans un article de Rolling Stone servant de socle au scénario, cette histoire est l’occasion de se pencher sur la carrière du prodige d’Hollywood, Miles Teller.

Musique et baseball

Originaire de Downingtown, en Pennsylvanie , Miles Teller est loin d’être un enfant de la balle. Élevé par une mère agent immobilier et un père ingénieur nucléaire, il n’était pas prédestiné à une carrière artistique. Petit dernier d’une fratrie de trois enfants, il grandit en étant balloté de ville en ville, au gré des affectations de son père. De Floride au New Jersey , en passant par le Delaware , la famille mène un quotidien itinérant, dont l’acteur en devenir tient peut-être ses facilités d’adaptation. À l’adolescence, c’est d’abord pour la musique que Miles Teller se passionne : saxophone, batterie, guitare et piano lui permettent d’explorer sa fibre mélomane.

Développant parallèlement un vif intérêt pour le baseball , il rêve un temps de se professionnaliser. Pour autant, si le sport est un domaine qui lui tient à cœur, sa vocation théâtrale prend le pas. Ayant mis un premier pied dans cet univers en dirigeant le club de son lycée, le jeune homme se perfectionne à l’art dramatique en suivant un cursus universitaire spécifique et, surtout, en intégrant la prestigieuse Tisch School de New York, puis l’institut Lee Strasberg , où il acquiert les ficelles de la fameuse méthode.

La voie du septième art

Un nouvel avenir s’ouvre alors à Miles Teller : celui de l’art dramatique. Après s’être échauffé au format court, en figurant dans plusieurs petits films, il saisit l’opportunité de se produire dans un premier long métrage dès 2010 . Il s’agit de Rabbit Hole , emmené par une Nicole Kidman qui, selon la rumeur, est celle à qui il doit de figurer au casting. Dans la foulée, le film musical Footloose lui permet de faire un clin d’œil à l’adolescent qu’il était, puisqu’il avait joué dans la version théâtrale au lycée. En 2012, le teen movie Projet X permet à Teller de toucher du doigt le registre du film décalé, avant de décrocher son rôle de la révélation, aux côtés de Shailene Woodley dans The Spectacular Now.

Une comédienne qu’il retrouvera dans la saga Divergente , où il campe Peter. Depuis les années 2010, l’acteur est sous le feu des projecteurs, mais c’est Whiplash qui s’impose comme son film de la consécration. Déjà cité aux Chlotrudis Awards et aux MTV Movie Awards, il est nommé aux Gotham Awards grâce à ce film intense, centré sur l’une de ses passions de jeunesse, la batterie. Faisant forte impression dans le rôle principal de ce drame triplement oscarisé, le comédien se voit proposer une pluie d’alléchants projets. Prochainement à l’affiche de War Dogs , il prouve qu’il est toujours là où on ne l’attend pas !

Pour découvrir War Dogs , rendez-vous au cinéma le 14 septembre .