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Vive les vacances : Qui est Chevy Chase ?

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Vive les vacances : Qui est Chevy Chase ?

Lorsque la météo devient plus clémente et que les premiers embruns de l’été se font sentir, on a envie de s’écrier « Vive les vacances » ! Vive les vacances (19 août) c’est justement le titre de la prochaine comédie d’Ed Helms , que le public français avait découvert – et instantanément adoré – sous les traits du dentiste malchanceux de la saga Very Bad Trip. Depuis, l’irrésistible Stu a tenté de tuer son boss dans le diptyque éponyme et s’apprête à emmener sa petite famille dans une virée des plus mouvementées au parc d’attraction Walley World . Incarnant Rusty Griswold devant la caméra du tandem John Francis Daley / Jonathan M. Goldstein, Helms donne la réplique à Chevy Chase , qui reprend pour l’occasion son rôle de Clark. Si les Griswold sont célèbres aux États-Unis, ils sont peu connus de ce côté de l’Atlantique et il en va de même pour Chevy Chase. Retour sur le parcours de cet abonné aux comédies !

Un goût pour l’humour

Originaire de Manhattan mais ayant grandi à Woodstock, Chevy Chase – de son vrai nom Cornelius Crane Chase – cultive l’art de l’autodérision depuis ses débuts dans le stand-up. Dans une veine caustique pince-sans-rire qui fait sa patte, il livre une vision décalée du monde à travers ses spectacles, émissions de télé et films. Le dernier en date, Vive les vacances, ne déroge pas à la règle puisqu’il campe un rôle qu’il connait bien pour l’avoir incarné par le passé dans la saga National Lampoon , une série de films très appréciée des spectateurs US. Taillé pour lui, le personnage de Clark Griswold a marqué sa carrière, en permettant au comédien de devenir un visage familier du public.

C’est à la fin des années 1960, que Chevy Chase débute sa carrière cinématographique, en apparaissant dans le court métrage Walk... Don't Walk (1968), où il joue un piéton. Une panouille qui l’incite à persévérer dans cette voie, pour élargir son champ d’action à d’autres horizons que le stand-up. Fils d’un éditeur et d’une pianiste, il a très tôt été sensibilisé à la culture et aux arts scéniques. Un intérêt qui se manifeste durant ses années de fac, lorsqu’il s’essaie au slapstick en marge de ses cours. Ce genre théâtral, qui repose principalement sur un comique de situation à la Charlot, lui sied parfaitement et, très vite, le jeune Chevy se rend compte qu’il a trouvé sa vocation.

La vocation artistique comme moteur

Après avoir un temps songé à faire médecine, il choisit de tenter sa chance comme humoriste mais va d’abord enchaîner les petits boulots avant de pouvoir se lancer. Un temps chauffeur de taxi, de camion, coursier, ouvrier, serveur, puis employé de supermarché, il parvient enfin à se consacrer à sa véritable passion au début des années 1970. Entre-temps, il a peaufiné son style auprès d’une troupe amateur , de façon à acquérir les ficelles du métier. C’est par le feuilleton radiophonique qu’il fait son entrée dans le monde de l’humour, en intégrant l’équipe du National Lampoon Radio Hour. Cette émission régulière qui a vu se succéder John Belushi , Gilda Radner ou encore Bill Murray pose les jalons de la mythologie des Griswold.

ViveLesVacances

S’en suit un passage par Broadway, puis le Saturday Night Live , le show culte d’NBC grâce auquel le comédien commence à se faire un nom. Faisant forte impression grâce aux sketches corrosifs dont il a le secret, Chase décroche les faveurs des téléspectateurs et gravit un échelon supplémentaire en faisant la couverture du New York magazine de 1975, qui titre : « L’homme le plus drôle d’Amérique ». Une consécration, qui le pousse à quitter le SNL l’année suivante pour conquérir Hollywood . Pendant dix ans, il multiplie les comédies familiales à double niveau de lecture. Des films en apparence légers, grâce auxquels il peut faire le clown tout en insufflant un brin de sarcasme à ses personnages.

Chouchou des Américains

Outre la série des National Lampoon, le grand public a pu suivre ses (més)aventures dans ses shows télévisés, parallèlement à sa carrière cinématographique. Faisant le lien entre petit et grand écrans, la cérémonie des Oscars a également marqué un temps fort dans son parcours, comme l’animer est un privilège que nombre d’humoristes convoitent. Chevy Chase a tenu ce rôle deux années consécutives, en 1987 et 1988. Après un passage à vide au début de la décennie suivante, il repart à la conquête des spectateurs qui s’étaient détournés de lui avec le Chevy Chase Show et retrouve les bons auspices hollywoodiens en obtenant son étoile sur le Walk of Fame en 1994. Il possède aujourd’hui près de 80 titres à sa filmographie. Ces dernières années, on a pu le voir au casting de Brothers & Sisters ou Chuck, mais c’est la série à succès Community qui l’a à nouveau propulsé sur le devant de la scène humoristique.

Pour rire avec Chevy Chase, rendez-vous au cinéma le 19 août pour la sortie de Vive les vacances !

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