Truth : Le Prix de la vérité : Qui est vraiment Stacy Keach, l’ancien directeur de Prison Break ?
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Avec plus de 200 films et séries à son palmarès – dont 5 projets actuellement en préparation – Stacy Keach est l’un des acteurs américains les plus prolifiques de sa génération. Septuagénaire, il ne semble pas près de vouloir prendre sa retraite et continue de faire ce qui lui a toujours réussi : jouer la comédie. Plus qu’une passion, le Septième Art est une véritable vocation pour cet enfant de la balle, qui a entamé sa carrière au milieu des années 1960, et dont le talent lui a valu de décrocher un Golden Globe pour Hemingway (1988). Intransigeant 'Pope' de Prison Break, Stacy Keach campe le lieutenant-colonel Bill Burkett à l’affiche du drame médiatico-politique de James Vanderbilt, Truth : Le Prix de la vérité (6 avril) . Portrait d’un comédien de référence.
L’actorat dans le sang
Originaire de Savannah, à l’est de la Géorgie, Stacy Keach est né au cœur d’une famille d’artistes , qui lui a permis de baigner dans le monde du théâtre depuis l’enfance. C’est à sa mère, comédienne, qu’il doit sa vocation d’acteur, à l’instar de son frère cadet, qui suivra la même voie à la télévision. Prenant également exemple sur l’expérience des planches de son père – directeur de théâtre et professeur d’Arts Dramatiques – le jeune Stacy part avec de solides bases. Au lycée, déjà, l’adolescent se distingue de ses camarades par son charisme et son aisance à prendre la parole en public.
Ce tempérament de leader lui vaut d’être élu délégué de classe et c’est plein de confiance qu’il entame ses études supérieures. Doué d’une curiosité à toute épreuve et se donnant les moyens d’atteindre ses objectifs, l’étudiant réalise un parcours sans faute à l’Université de Berkley, décrochant une double licence d’Anglais et d’Arts Dramatiques . Après un passage par la prestigieuse Université de Yale, l’aspirant comédien décide de compléter son cursus avec une formation européenne et rejoint les bancs de l’élitiste London Academy of Music and Dramatic Arts.
Une carrière jalonnée de succès
Fort de son année passée dans la capitale britannique, il revient au pays résolu à percer dans le métier et en obtient l’opportunité avec la pièce off-Broadway MacBird ! (1966), qui dénonce les dérives de la Guerre du Vietnam, dans un contexte propice à l’émergence de la contre-culture hippie. La prestation de Stacy Keach lui vaut d’être choisi pour des rôles éclectiques et souvent exigeants, et de côtoyer de futurs acteurs de talent, à l’instar de Morgan Freeman qui débute en même temps que lui. Pour autant, c’est vers le grand écran que Keach porte ses espoirs et, sans rompre son lien avec le théâtre, il essaie de lancer sa carrière cinématographique. Dès 1968, il apparaît dans le drame Le Cœur est un chasseur solitaire , puis enchaîne les tournages avant de se voir confier son premier rôle d’importance dans La Dernière Chance (1973), sous la direction de John Huston.
Parmi la pléthore de films et séries qui ont marqué son parcours, on peut citer Ordure de Flic, Los Angeles 2013, American History X – où son rôle de composition d’un chef de file nazi prouve qu’il ne craint pas d’incarner des personnages détestables – Urgences, Titus, la série policière Mike Hammer, dans laquelle il campe le rôle-titre ou, plus récemment, W. l’improbable président, Nebraska et la romance adolescente Si Je Reste . Comédien de doublage reconnu outre-Atlantique, Keach a plus d’une corde à son arc et l’a prouvé en prêtant sa voix à près d’une vingtaine de personnages animés, comme le Fantôme masqué , l’un des ennemis emblématiques de Batman.
Pour découvrir Stacy Keach aux côtés de Cate Blanchett et Robert Redford dans Truth : Le Prix de la vérité , rendez-vous au cinéma le 6 avril .