Warner Bros. Actualités Sergent York : Connaissez-vous vraiment Gary Cooper ?

Sergent York : Connaissez-vous vraiment Gary Cooper ?

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Sergent York : Connaissez-vous vraiment Gary Cooper ?

Sergent d’Howard Hawks en 1941, Gary Cooper a surtout été le capitaine de l’âge d’or hollywoodien. Dans l’imaginaire collectif, il est l’archétype de l’acteur à la fois classique et unique. Plus sérieux que Cary Grant et moins voyou que Clark Gable , il partage avec eux le plébiscite du public de l’époque. Ses rôles de légende se comptent par dizaines et, au total, ce sont 118 titres qui composent sa filmographie. Triplement oscarisé®, Cooper possédait la marque des grands, comme on le perçoit dans Sergent York , à (re)découvrir en DVD dans la collection Trésors – Histoires de guerre en cliquant ici.

Cowboy né

La période faste de Gary Cooper s’étend de 1930 à sa mort, en 1961. Pour autant, sa genèse commence au début du siècle dernier. Né en 1901 à Helena (Montana) , celui qui se prénomme encore Frank joue déjà les petits cowboys sur la photo qui immortalise son deuxième anniversaire. Après une enfance au grand air, durant laquelle son frère et lui occupent leur temps à pêcher, chasser et monter à cheval , le garçon est envoyé au nord-ouest de Londres pour y recevoir une éducation à l’européenne. Un paradoxe pour celui qui incarnera plus tard le rêve américain dans les films de guerre et autres westerns dont il fera sa spécialité.

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À 6 ans, il avait échappé de justesse aux inondations du Missouri ; à 15 ans, Gary Cooper est victime d’un accident de voiture qui le cloue au lit. En convalescence dans le ranch familial, il ne peut s’empêcher de monter ses chevaux et conservera toujours un léger boitement dû à sa hanche mal soignée. L’atout idéal à une démarche de cowboy ! Sensibilisé aux arts dramatiques par une professeure de lycée, Cooper suit l’option théâtre et monte sur les planches pour la première fois. La légende veut que les peintures de Russell et Remington aient également nourri sa fibre artistique. Peignant lui-même à l’aquarelle, Gary Cooper imagine pouvoir en vivre et, après avoir été guide dans le parc naturel de Yellowstone, il part à Chicago en tentant de vendre ses dessins aux journaux locaux. Mais c’est à des milliers de kilomètres de là que son destin se concrétise, lorsqu’il rejoint ses parents sur la côte ouest.

Nature authentique

Nous sommes au milieu des années 1920 à Los Angeles . Hollywood s’appelle encore Hollywoodland , mais l’émergence des majors fait de la Cité des Anges le lieu de tous les possibles. Renouant avec d’anciens amis du Montana, qui travaillent comme figurants-cascadeurs , Gary Cooper tient sa porte d’entrée vers le septième art. Dès 1925 , il enchaîne les apparitions, souvent acrobatiques, à l’écran. Tout s’accélère quand il accède au rang d’acteur crédité au générique en 1926, en campant Abe Lee dans La Conquête de Barbara Worth d’Henry King. Quand son agent, Nan Collins, lui suggère d’adopter un nom de scène, Cooper choisit 'Gary' en hommage à la ville d’Indiana . L’accueil chaleureux que reçoit le film à sa sortie initie la success story du comédien. Victor Fleming lui offre ensuite le rôle de la révélation dans le western The Virginian en 1929. Parmi les films majeurs de ses débuts, on peut citer Cœurs brûlés (1930) avec Marlene Dietrich, L'Adieu au drapeau (1932) d'après Hemingway et, surtout, L'Extravagant Mr Deeds (1936) de Capra , qui lui vaut sa première citation aux Oscars®.

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Pour autant, c’est devant l’objectif d’Hawks qu’il conquiert l’Académie, grâce à son incarnation du rôle-titre de Sergent York (1941) . Mi-film de guerre mi-biopic, ce drame historique s’impose comme le film de sa consécration. Inscrit au classement des plus grandes stars masculines de tous les temps par l’AFI, il a gagné le cœur de son public grâce à un jeu naturel et authentique, qui lui a permis de franchir le cap de l’ère du parlant sans encombre, à la différence de nombre de ses pairs. James Stewart est la quatrième grande figure du quatuor de rois du box-office qu’il formait avec Grant et Gable. C’est lui qui vient chercher le prix honorifique dédié à son ami Gary Cooper sur la scène des Oscars®, en 1960, quelques mois avant qu’il ne s’éteigne, emporté par un cancer de la prostate.

Redécouvrez-le à l’affiche de Sergent York , en DVD dans la collection Trésors – Histoires de guerre en cliquant ici.

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