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Travail et cinéma : Un mélange détonnant

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Travail et cinéma : Un mélange détonnant

Si, au premier abord, le travail peut sembler trop terre-à-terre pour inspirer les cinéastes, il constitue en réalité une mine pour qui sait le tourner en dérision. C’est ce que Seth Gordon met en pratique avec le premier opus du diptyque Comment tuer son boss ?, sorti en 2011. Grâce à cette comédie corrosive à souhait, qui passe les codes du travail au vitriol, le réalisateur répond à une question que bon nombre d’actifs se posent en leur for intérieur, sans se l’avouer. N’épargnant ni les patrons, ni leurs employés, ce film et sa suite – que Sean Anders réalise trois ans plus tard – donnent une vision savoureusement décalée de l’univers quotidien et conventionné auquel tout un chacun consacre de longues heures de son temps. En cette veille de 1er mai, passage en revue d’une sélection de ces films qui nous font voir le travail autrement.

« Il faut admettre que nos vies seraient plus faciles si nos patrons étaient morts ». Cette réplique explosive que Kurt (Jason Sudeikis) prononce au début de Comment tuer son boss ? donne le ton. Soumis à la pression quotidienne de leurs patrons respectifs, Nick, Dale et Kurt – trois amis désabusés – décident un jour de tout mettre en œuvre pour obtenir de meilleures conditions de travail, sans avoir à démissionner. Aussi déterminés qu’inconscients, ils échafaudent un plan radical, tant en termes de mesures que d’efficacité. Mais ce plan va vite se révéler moins infaillible qu’il n’y paraît et entraîner les fins stratèges dans un imbroglio qui leur réserve de belles sueurs froides…

Aussi politiquement incorrect que savoureux, Comment tuer son boss ? est l’alternative idéale au burnout. Portée par Jason Bateman, Charlie Day et Jason Sudeikis, elle réunit la crème de la comédie US dans une intrigue qui fait la part belle à la conspiration et à la maladresse. Un cocktail qui vaut à l’irrésistible trio de laisser libre cours à l’humour dont il est doué « Le crime ne paie peut-être pas mais il est fort amusant ! », résume 20 Minutes, tandis qu’Excessif le situe « à mi-chemin entre Very Bad Trip et Burn After Reading ». Tout aussi jubilatoire, le second opus arrive dans les bacs en Blu-ray et DVD la semaine prochaine.

Dans un autre registre, le travail tient parfois aussi à l’association improbable d’un duo de collègues que rien ne prédestinait à faire équipe. C’est le cas des associés qui donnent son titre au film éponyme de Ridley Scott, sorti en 2003 : Nicolas Cage et Alison Lohman. En adaptant le roman d’Eric Garcia, le réalisateur de Gladiator signe une comédie léchée et entraînante, dont le scénario a été coécrit par les frères Griffin. Si l’intrigue des Associés peut sembler familière aux aficionados de La Barbe à Papa, nul doute que le duo Cage / Lohman marche dans les pas de celui que formaient Ryan O’Neal et sa fille Tatum en 1973.

Le pitch : Roy Waller (Nicolas Cage), un antiquaire sans histoire a un problème qui lui gâche la vie et l’empêche de s’épanouir dans son travail : ses nombreux TOC. Menant une existence solitaire en raison de l’agoraphobie compulsive dont il souffre, Roy tombe des nues lorsqu’il découvre qu’il est le père d’une adolescente de 14 ans, Angela (Alison Lohman). Frappant à la porte de son père au moment où celui-ci se réoriente vers une carrière d’arnaqueur professionnel, Angela saute sur l’occasion de mieux le connaître et de vivre une grande aventure en s’associant à ses combines.

Une histoire qui n’est pas non plus sans rappeler un autre film d’escrocs, Diversion (2015), emmené par le couple de choc et de charme qu’incarnent Will Smith (Nicky) et Margot Robbie (Jess). Preuve supplémentaire que le métier de 'Gentleman cambrioleur' n’est pas de tout repos, Nicky et sa protégée auront fort à faire face aux arnaques qui les attendent… Aux manettes de la réalisation, Glenn Ficarra et John Requa (Cray, Stupid, Love) dressent le portrait de Nicky (Will Smith), un escroc professionnel qui voit son quotidien d’As de l’arnaque ébranlé par sa rencontre avec la jeune et jolie Jess (Margot Robbie). Aspirant à être aussi douée que lui dans ce domaine où la manipulation est reine, la nouvelle recrue fait ses preuves et charme Nicky. Sentant une idylle s’installer entre eux, ce dernier va toutefois prendre ses distances et mettre un terme à leur collaboration. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Enfin, avec Mafia Blues (1999), Harold Ramis traite, sur le ton de l’humour, la même thématique que celle des Soprano : la dépression d’un parrain mafieux. Ne croyant plus aux réels effets de la médecine pour soigner les névroses de ses patients, le psychiatre Ben Sobel (Billy Crystal) revoit sa copie lorsque Paul Vitti (Robert De Niro) se présente dans son cabinet. Déchiré par une déprime qui l’empêche de mener à bien ses activités de chef de clan, Vitti brise l’omertà de son milieu pour solliciter l’aide du Dr. Sobel. Lancé dans une aventure qui le dépasse, ce dernier va tenter de se montrer le plus professionnel possible, afin que son nouveau patient redevienne, lui aussi, performant dans son métier.

Autant d’exemples qui montrent qu’il est parfois bon de faire un break dans la routine de son travail avec un weekend prolongé des plus appréciables !

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