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The Normal Heart : Le film qui a ému la critique

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The Normal Heart : Le film qui a ému la critique

Synonyme de l’hiver qui approche et du marathon des cadeaux de Noël, le mois de décembre est aussi l’occasion de prendre le temps de parler des sujets importants. Instauré en 1988 à l’initiative de l'Organisation mondiale de la santé, la Journée mondiale de lutte contre le Sida est soutenue chaque 1er décembre par de nombreuses personnalités publiques aux quatre coins de la planète, depuis près de 30 ans. Si le sujet reste délicat à aborder, les artistes s’en sont emparés en chansons ou à travers le Septième Art, comme en témoigne la pléthore d’œuvres qui cherchent à alerter sur cette maladie et sur les conséquences parfois inattendues qu’elle peut avoir. Un thème qui sert de trame narrative à Philadelphia (1993), mais aussi à un film moins connu mais tout aussi nécessaire : The Normal Heart (2014) , de Ryan Murphy . Loin des séries qui l’ont rendu célèbre – Nip/Tuck, Glee ou American Horror Story – le réalisateur de Mange, prie, aime (2010) signe un long métrage intense pour HBO , d’après une histoire vraie.

Inspiré de faits réels

Évoquant « un film sur le Sida qui brise le cœur » dans sa critique de The Normal Heart, Mademoizelle.com résume la force de ce long métrage, qui n’est pas passé inaperçu auprès de la critique. Ni de l’Académie des Golden Globes , qui a décerné le trophée du Meilleur second rôle masculin à Matt Bomer – le premier de sa carrière – tout en nommant Mark Ruffalo dans la catégorie Meilleur acteur. Cité six fois aux Emmy Awards , le film a créé l’unanimité et décroché une vingtaine de récompenses à ce jour.

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« Un film qui prend autant au cœur qu’aux tripes » (New York Magazine)

Se donnant la réplique dans un duo inédit, le tandem de comédiens porte le film avec une saisissante alchimie. Campant respectivement le journaliste séropositif Felix Turner et l’écrivain-activiste Ned Weeks , ils donnent vie à un drame qui avait déjà été porté sur les planches dans la pièce éponyme de Larry Kramer , dès 1985. Une vingtaine d’années plus tard, Kramer est aux manettes du scénario, tandis que la mise en scène revient à Ryan Murphy, qui délaisse le ton mordant qu’on lui connait habituellement pour explorer la veine de l’émotion.

Un film coup de poing

New York, à l’été 1981. Tandis que le Sida est encore un fléau qu’on connait mal, les premières victimes deviennent de plus en plus nombreuses. Alors que l’épidémie se développe inexorablement, chacun tente d’y faire face comme il le peut. Directement concerné, l’auteur américain Ned Weeks (Mark Ruffalo) entame un combat de longue haleine pour combattre, au-delà de la maladie, les préjugés qui l’entourent. Déchiré par la contamination de son compagnon Felix Turner (Matt Bomer), il va tenter de bouger les lignes avec le soutien du Dr. Emma Brookner, alias Julia Roberts .

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Bouleversante de sincérité dans ce rôle de composition, la comédienne rappelle qu’elle est loin de se cantonner au registre de la comédie romantique. Faisant également le grand écart avec leur registre habituel, Jim Parsons de The Big Bang Theory et Taylor Kitsch sont aussi de la partie. Labélisé 94% fresh sur Rotten Tomatoes , The Normal Heart s’impose comme une œuvre sans concession qui bouscule les codes afin de faire tomber les tabous et de dénoncer l’injustice. « Pour gagner une guerre, il faut la commencer », indique la bande annonce, comme un avant-goût de la pugnacité qui conduit l’intrigue, tenant le spectateur en haleine de la première à la dernière minute.

Pour voir ou revoir The Normal Heart en DVD , rendez-vous dans les bacs ou en ligne en cliquant ici. Et, pour découvrir Mark Ruffalo dans son nouveau film, entourez le 27 janvier dans vos agendas, date de la sortie de Spotlight en France !

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