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Tex Avery, le cartoonist d’Hollywood

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Tex Avery, le cartoonist d’Hollywood

Père de Bugs Bunny, Daffy Duck et de leurs comparses animés, Tex Avery a fait naître une pléthore d’irrésistibles personnages de son imagination. Si on lui doit des heures d’émerveillement devant les dessins animés des Looney Tunes et autres Merrie Melodies , il a aussi été l’un des premiers à définir les codes de l’animation à Hollywood. Pionnier du coup de crayon affuté, aux côtés de Walt Disney ou, quelques décennies plus tard, de Charles M. Schulz et de ses fameux Peanuts, Tex Avery a apposé sa patte au registre du cartoon. Doué d’une créativité sans borne et de beaucoup de talent, le Texan reste à jamais le cartoonist d’Hollywood. 35 ans après sa mort, sa légende perdure, au même titre que son œuvre dont on n’a pas fini de voir les déclinaisons sur petit et grand écrans, comme le confirme la suite tant attendue de Space Jam . Retour sur le parcours peu commun de Frederick Bean Avery, alias Tex Avery.

Le début d’une vocation

Né au début du siècle dernier dans le comté de Taylor, au cœur du Texas, le jeune Frederick grandit dans un environnement rural, où les sources de distraction sont rares, mais où le grand air éveille la créativité et la soif de découverte des plus petits. Fort d’une belle prédisposition au dessin, il fait ses premières esquisses à l’adolescence et comprend qu’il tient quelque chose. Tandis que sa vocation émerge, Tex Avery décide de tenter sa chance et entame une formation de dessinateur à l’Art Institute de Chicago , où il acquiert les bases du métier. Une expérience riche d’enseignements, qui lui donne la confiance nécessaire pour faire ses bagages et s’installer à Los Angeles dans l’espoir d’y percer.

Pour autant, se faire engager comme illustrateur de BD se révèle plus compliqué qu’escompté et, en attendant d’intégrer un journal, l’aspirant dessinateur opte pour le cinéma, en faisant ses armes au registre du dessin animé avec la perspective de revenir à la BD plus tard. Ce qui ne devait être qu’une parenthèse se transformera finalement en la fabuleuse carrière que l’on connaît, riche de 135 films et de presque autant d’emblématiques personnages. Pour l’heure, Tex Avery fait encore figure de novice de l’animation mais, déjà, son style sans pareil se lit dans ses premiers croquis. Nous sommes à l’aube des années 1930 et le Septième Art est alors en pleine mutation, grâce à l’ère du parlant initiée par le Chanteur de jazz (1927) d’Alan Crosland.

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Du son au dessin

Au cours de cette période propice à la créativité cinématographique, l’enjeu est de mettre en valeur le son, qu’il s’agisse des dialogues, des chansons ou des bandes originales qui accompagnent l’intrigue. De sorte que l’animation devient un registre idéal pour mettre le son en images , ce qui n’échappe pas à Tex Avery qui devient l’un des fers de lance des courts métrages animés musicaux. En 1935 , à l’âge de 27 ans, c’est à la Warner que la légende du cartoonist va s’écrire, après que ce dernier ait contacté Leon Schlesinger , le patron du département d’animation, pour lui propose ses services. Tandis que la firme aux grandes oreilles règne sans partage sur les contes de fées, le studio des frères Warner laisse carte blanche à Tex Avery et son équipe pour créer de désopilants personnages : les Looney Tunes.

« Le public trouve ça drôle parce qu’impossible », disait Tex Avery au sujet du ton subversif et du grain de folie de ses dessins animés.

Un parti-pris politiquement incorrect qui transparaît de ses œuvres de jeunesse et qui sera sa signature. Loin de l’univers enchanté de Disney, le monde –fou – de Tex Avery cultive cynisme et humour débridé , en jouant sur un double niveau de lecture où la morale n’est pas toujours celle qu’on croit. Détournant les références pour mieux les parodier, il signe des films autant destinés aux enfants qu’à leurs parents, à l’instar du Chaperon rouge et du loup qui deviennent, sous son trait, une vamp et son extatique admirateur ou des Trois Petits Cochons de Blitz Wolf , un court métrage visant à ridiculiser Hitler, nommé aux Oscars en 1942. Résolument décalé et mordant, le cinéma de Tex Avery a valu au dessinateur de s’imposer comme le bâtisseur de l’Âge d’Or du cartoon américain.

Aujourd’hui, ses personnages fétiches n’ont pas pris une ride et continuent de faire rire les spectateurs, toutes générations confondues. Retrouvez-les dans un coffret DVD collector comprenant 63 cartoons, 3 dessins animés, un livret explicatif très complet, 18 planches de dessins originaux, ainsi qu’un documentaire dévoilant l’envers du mythe Tex Avery. Disponible dans les bacs ou en ligne, en cliquant ici. Attention : édition limitée Folks !

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