Tarzan conquiert les salles de cinéma

Si son cri si reconnaissable et sa silhouette animale sont dans toutes les mémoires, Tarzan ne se résume pas au personnage qu’on croit connaître. Plus d’un siècle après qu’Edgar Rice Burroughs a façonné le mythe, l’Homme-singe a encore des secrets à livrer et c’est à travers la sensationnelle version live-action de David Yates qu’il le fait. Une immersion bluffante dans une jungle à redécouvrir en 3D IMAX pour que l’expérience soit totale. Plein feu sur Tarzan, actuellement à l’affiche !

Relecture efficace du mythe

À l’instar de King Kong, qui a fait l’objet d’une pléthore d’adaptations depuis qu’on le découvrait, en noir et blanc, dans le classique de 1933, Tarzan s’est illustré près d’une cinquantaine de fois à l’écran. Fort d’un succès jamais démenti , le héros de Burroughs a traversé les générations en s’imposant comme une icône de la pop-culture à part entière. Décliné en bandes dessinées, en séries et films d’animation, il retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse sous les traits d’Alexander Skarsgard . Incarnant l’Homme-singe avec brio, l’ancien vampire de True Blood n’a pas ménagé ses efforts pour se fondre dans ce rôle physique, en suivant un entraînement intensif de 9 mois et un régime à 7 000 calories journalières.

En plus de la performance d’athlète de l’acteur, l’intense émotion qui transparaît de son jeu n’a pas manqué de toucher la presse, comme l’évoque Le Parisien , en soulignant : « Même truffé d'effets numériques, ce film d'aventure mêle efficacement action, humour et émotion ». Dans la même veine, Voici résume le long métrage de Yates en trois points : « Action, romance, dépaysement total ». Enregistrant à ce jour près de 66M$ de recettes au box-office international, le film relève le défi d’une relecture captivante et efficace en revisitant une histoire qui n’a pas fini d’inspirer les cinéastes.

« Ce Tarzan tient parfaitement son rôle de film d'aventure familial par son sens du spectacle, son discours humaniste et de tolérance » (Culturebox)

Romance et sensations fortes

« Cette remise à jour du mythe de Tarzan attise la curiosité par ses enjeux géopolitiques et historiques », note Les Fiches du Cinéma . Resituant le contexte de l’intrigue – qui se déroule dans les années 1890 , au cœur de l’Afrique des colonies – Le Monde loue le film en ces termes : « Revenant au Congo enquêter sur la politique territoriale des colons belges, Lord Greystoke, connu sous le nom de Tarzan, connaît sous l’égide de David Yates des aventures rondement menées et visuellement élégantes ». Aux côtés de ce lord anglais, qui va devoir renouer avec sa sauvagerie intérieure, on découvre une Jane non moins pugnace que son mari. Campée avec panache par Margot Robbie , qui s’écarte de la romance plus conventionnelle de Diversion, la Jane de 2016 est une femme de poigne, qui n’a pas l’intention de se laisser malmener par le redoutable Capitaine Rom ( Christoph Waltz ) sans réagir.

« Je n'ai jamais voulu jouer les femmes en détresse et Jane est tout sauf ça » (Margot Robbie)

Un crédo que l’actrice mettra au profit d’un autre rôle de dure à cuire cet été, en campant l’explosive Harley Quinn de Suicide Squad (3 août). Dans la jungle gabonaise où s’est déroulé le tournage, prises de vue réelles et images de synthèse ajoutées en postproduction offrent un esthétisme à couper le souffle à ce Tarzan ultra-visuel. Ne se privant pas de quelques clins d’œil pleins de malice à l’œuvre originelle – « Moi Tarzan, toi Jane » – ce film à grand spectacle contient tous les ingrédients que les mordus du genre apprécient, la touche David Yates en plus. Réalisateur des quatre ultimes opus de la saga Harry Potter, il donne une nouvelle leçon de cinéma stylisée, avant de dévoiler le spin-off de sa franchise à succès, Les Animaux Fantastiques (16 novembre).

Pour découvrir Tarzan en 2D ou 3D IMAX , rendez-vous au cinéma dès à présent !