Warner Bros. Actualités Sully : Quand le septième art prend de l’altitude

Sully : Quand le septième art prend de l’altitude

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Sully : Quand le septième art prend de l’altitude

Avec Sully , Clint Eastwood nous fait tutoyer les nuages, en relatant l’extraordinaire sauvetage qu’a accompli Chesley 'Sully' Sullenberger ( Tom Hanks ) en 2009, lorsqu’il a amerri sur le fleuve de Manhattan avec son Airbus A320. Surnommé 'le miracle sur l’Hudson', cet événement a ému presse et grand public. Il n’en n’a pas été de même pour la justice, qui a implacablement convoqué le pilote afin qu’il réponde de cet acte – pourtant héroïque – devant une commission d’enquête. N°1 du box-office US plusieurs semaines durant, Sully est attendu en France le 30 novembre . L’occasion de se pencher sur les films qui nous font décoller !

Haute voltige et sueurs froides

En 1928, Howard Hawks signait Les Rois de l’air , dans lequel l’aviation s’apparente à un spectacle de cirque, jusque dans le titre VO The Air Circus . Deux ans plus tard, l’excentrique millionnaire Howard Hughes lui emboîte le pas en truffant Hell's Angels de figures aériennes acrobatiques, comme Scorsese le retranscrira dans le biopic Aviator (2004). Les casse-cous du septième art sont légion et, dans les années 1990, ils trouvent un représentant de choix en la personne de Steven Seagal . Toujours prêt à en découdre, sur terre comme à 9.000 mètres d’altitude, le roi de la série B musclée ne démérite pas à son titre dans Ultime décision (1996). Portant ce « thriller astucieux et adulte » ( Reel Film Reviews ) Seagal campe un colonel en mission avec Kurt Russell contre des preneurs d'otages. Dans la même veine Passager 57 , sorti trois ans plus tôt, joue la carte de l’angoisse avec un huis-clos haletant. Kevin Hooks dirige le duo antagoniste Wesley Snipes / Bruce Payne pour un film de genre qui ressemble trait pour trait à Ultime décision . Elizabeth Hurley est aussi de l’aventure et apporte une touche de douceur.

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Dès 1991, Bodhi (Patrick Swayze) et Johnny Utah (Keanu Reeves) sautaient de l’avion de Point Break . Chute libre suivie de l’ouverture in extremis de leur parachute, pour une ode au dépassement de soi et à la prise de risques. Un film d’action resté dans toutes les mémoires et indétrônable pour les puristes. Non moins « perché », le pilote de la saynète d’ouverture des Nouveaux Sauvages (2014) donne le ton de cette comédie noire qui avait fait « hurler de rire La Croisette » (Le Figaro) lors de sa présentation cannoise, en Compétition Officielle. Dans ce chapitre, le commandant de bord a réuni toutes les personnes qui lui ont causé du tort pour un atterrissage forcé en forme de crash… Pas de doute, le cynisme de Damián Szifrón – réalisateur et scénariste argentin à suivre de près – atteint des sommets. Dans Vive les vacances (2015) c’est Colin Hanks qu’on découvre à bord d’un vol qu’on ne peut pas exactement qualifier 'de croisière'. Les turbulences ont lieu dans la carlingue, pour une séquence qui possède aujourd’hui un savoureux écho avec Sully , puisque l’acteur n’est autre que le fils de Tom Hanks.

Intemporels classiques

De tous temps, les cinéastes ont regardé vers le ciel, à la manière d’Errol Flynn sur l’affiche de La Patrouille de l’Aube (1938). Un film noir et blanc qui rappelle que l’entre-deux-guerres a marqué l’âge d’or du genre. L’archétype du valeureux aviateur venant à la rescousse de la population, parfois au sacrifice de sa vie, n’est pas si éloigné du mythe du super-héros. Les grands acteurs de l’époque ont ainsi été nombreux à revêtir l’uniforme de l’US Air Force , tandis que leurs partenaires féminines jouaient les veuves éplorées et glamour. Une recette qui fonctionne, joliment mise en scène dans l’onirique Un Nommé Joe (1943). Spencer Tracy livre l’une des meilleures interprétations de sa carrière dans le rôle-titre de ce long métrage qu’on doit à Victor Fleming . À la fois film de guerre, drame romantique et essai fantastique d’un réalisateur qui questionne notre rapport à la mort, il a été salué par les Oscars , avec une citation au trophée du meilleur scénario original.

LaPatrouilleDeLAube1

Le virevoltant Sur les ailes de la danse (1936) montre que les danseurs de claquettes peuvent aussi donner l’impression de voler, quand ils s’appellent Fred Astaire et Ginger Rogers . La comédie musicale qui les réunit pour la première fois contient justement une scène vertigineuse, où des girls se tiennent debout sur un avion volant en direction du Brésil, comme le laisse entendre le titre VO Flying Down to Rio ( Carioca en VF, sorti en 1933). Hommage à l’aviateur hollywoodien, lunettes sur la tête et regard plein de détermination, Memphis Belle (2000) revient sur une glorieuse bataille de la Seconde guerre mondiale : celle des airs. Menée par l’équipage du bombardier anglais qui donne son titre au film, cette lutte met en exergue l’enjeu de ce conflit dont la victoire a été en partie arrachée par l’aviation militaire. Un film fort et nécessaire, où on retrouve notamment Tate Donovan, David Strathairn et John Lithgow d'Interstellar .

Les voyageurs outsiders

« Sky’s The Limit », chantait Notorious B.I.G. Le septième art ne connaît, lui, pas de limite, comme en attestent les films qui se déroulent au-delà de la stratosphère. Pépite du genre, Interstellar (2014) a été comparé aux multi-oscarisés 2001 : L’Odyssée de l’espace (1968) et Gravity (2013). A bord d’une navette et non d’un avion, Cooper ( Matthew McConaughey ) vole au secours de l’humanité pour tenter d’offrir un meilleur destin à ses enfants. Pour cela, il doit se séparer d’eux et voyager dans des dimensions parallèles au moyen de trous noirs. Une épopée interstellaire signée Christopher Nolan , qui a enthousiasmé une critique quasi-unanime. Lui décernant 5 étoiles, Le Parisien souligne :

« Visuellement, Interstellar est aussi spectaculaire et inventif que les précédents films de Nolan. (...) C'est avant tout la course contre la montre de Cooper (...) qui nous tient en haleine pendant 2h50 »

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Outre les fusées, le cinéma invite parfois le spectateur à voyager à bord d’appareils sensiblement singuliers. À poils ou à plumes, ceux-ci repoussent l’imagination des petits et grands rêveurs, à l’instar de l’émotion qu’on ressent en voyant Falkor fendre le ciel de L’Histoire sans fin (1984), avec Bastien sur son dos. Impossible de ne pas craquer devant ce dragon porte-bonheur qui illumine la saga de sa présence.

Enfin, les championnes toutes catégories du vol sur grand écran sont les cigognes du studio WAG, qu’on ne présente plus dans le domaine de l’animation depuis La Grande Aventure Lego . Actuellement à l’affiche, Cigognes et cie déroule le fil de son intrigue dans les airs au gré d’époustouflants décors en relief, grâce au format 3D. Tulip, Junior et l’embarrassant Pigeon Lerelou vous préparent une comédie riche en rebondissements… De quoi s’embarquer dans une aventure planante à souhait, avec laquelle on n’a pas besoin d’être un échassier pour prendre de la hauteur !

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