Warner Bros. Actualités Strictly Criminal : Juno Temple, un grain de folie et beaucoup de talent

Strictly Criminal : Juno Temple, un grain de folie et beaucoup de talent

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Strictly Criminal : Juno Temple, un grain de folie et beaucoup de talent

Poupée punk d’un cinéma indépendant et exigeant, Juno Temple crève l’écran depuis l’âge de huit ans. Sous sa crinière blonde, la jeune actrice anglaise cache une fantaisie troublante et une présence lumineuse , qu’Hollywood a très vite remarquées, si bien que la Britannique a fait une belle incursion dans des blockbusters à succès, à l’instar de The Dark Knight Rises (2012) de Christopher Nolan ou encore de Sin City : j’ai tué pour elle (2014) de Frank Miller et Robert Rodriguez. À l’occasion de la sortie du film de gangsters Strictly Criminal , le 25 novembre prochain, focus sur cette actrice vraiment pas comme les autres.

Une enfant de la balle

Tout commence devant La Belle et la Bête , le chef-d’œuvre de Jean Cocteau. Subjuguée par la magie du film, Juno Temple, alors âgée de 15 ans, se dit ce jour-là, qu’elle aussi, elle veut faire du cinéma. Pas étonnant quand on connaît le métier de ses parents. Fille d’une productrice de films et du réalisateur Julien Temple , qui a gagné en notoriété en signant les deux longs-métrages les plus importants sur les Sex Pistols (La Grande Escroquerie du Rock'n'Roll et L'Obscénité et la Fureur : La Véritable Histoire des Sex Pistols), Juno Temple est donc une enfant de la balle . Née le 21 juillet 1989 à Londres, elle est biberonnée dès l’enfance aux classiques du septième art, mais n’ambitionne pas tout de suite de percer dans le milieu. Rêvant de devenir créatrice de mode, elle change rapidement d’avis sur les bancs de la Bedales School, une prestigieuse école secondaire située dans le Hampshire.

Le temps de l’émancipation

Son premier rôle au cinéma, la jolie blonde le doit à son père, qui la fait tourner dans Vigo, histoire d’une passion (1998), un biopic qui relate la vie du cinéaste français Jean Vigo. Alors âgée de 8 ans, Juno Temple y campe une jeune pianiste, mais ses scènes seront finalement coupées au montage. Peu importe, elle prend sa revanche deux ans plus tard, toujours devant la caméra de son père, dans le drame littéraire Pandemonium , dans lequel elle incarne un rôle plus conséquent, celui d’Emma, la fille de l’écrivain romantique anglais Robert Southey (Samuel West). Après cette expérience, Juno Temple court les castings pour tenter sa chance ailleurs que dans les films de son père. Elle parvient à décrocher un rôle rock’n roll dans le déjanté St Trinian’s – Pensionnat pour jeunes filles rebelles (2004) , puis dans Chronique d’un scandale (2007) de Richard Eye, où elle joue la fille de Cate Blanchett, une enseignante entretenant une liaison avec un adolescent de 15 ans.

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L’étoile montante du cinéma indépendant

Suite à sa performance chez Richard Eye, les contrats s’enchaînent, principalement pour des productions issues du cinéma indépendant. Elle se teint les cheveux en roux pour incarner Lola, dans le drame franco-britannique Reviens-moi de Joe Wright, avec Keira Knightley et James McAvoy. Son grain de folie et sa fraîcheur conquièrent également Justin Chadwick, qui lui offre un rôle dans le film d’époque Deux sœurs pour un roi (2008), avec Natalie Portman et Scarlett Johansson, ou encore la cinéaste Jordan Scott, la fille de Ridley Scott, qui la fait tourner dans son premier long-métrage, Cracks (2009), dans lequel elle campe une écolière anglaise perdant son innocence. En 2009, Juno Temple quitte la Grande-Bretagne pour s’installer à Los Angeles afin de diversifier sa carrière, jusque-là majoritairement orientée vers le cinéma anglais.

Une actrice qui ne fait pas dans la demi-mesure

Son côté original et flamboyant fait mouche outre-Atlantique. L’anticonformiste Gregg Araki lui donne l’un des rôles principaux de son trip érotique Kaboom (2010), l’occasion pour l’actrice de creuser encore davantage sa réputation d’actrice habitée. Dans la peau de London, une étudiante assoiffée de sexe, elle fait l’unanimité auprès des critiques, qui voient en elle le symbole d’une nouvelle garde d’acteurs n’ayant absolument peur de rien . Éternelle adolescente, la vingtenaire a de l’énergie à revendre, et partage l’affiche de productions plus ou moins remarquées, aux côtés d’acteurs de son âge : Michael Cera , son pendant masculin, dans L’An 1 : des débuts difficiles (2009) et Magic Magic (2013), Logan Lerman dans Les Trois Mousquetaires (2011) de Paul W.S. Anderson ou encore de Daniel Radcliffe dans Horns (2014) du Français Alexandre Aja.

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Un pied dans la machine hollywoodienne

Il y a seulement une poignée d’années que Juno Temple a rejoint l’industrie hollywoodienne , se frottant à des machines à gros budget telles que The Dark Knight Rises (2012) de Christopher Nolan, pour qui elle joue Jen, l’amie de Selina Kyle (Anne Hathaway), ou encore le thriller Killer Joe (2012) de William Friedkin, où elle campe Dottie, une adolescente prise dans une infernale machination de violences. Lauréate du Bafta Award de l’actrice montante en 2013, Juno Temple a un bel avenir devant elle et surtout un agenda plein à craquer. Après avoir incarné l’une des trois fées chez Maléfique (2014), joué la maîtresse sexy de Ray Liotta dans Sin city : j’ai tué pour elle (2014) et donné la réplique à Carey Mulligan et Matthias Schoenaerts dans Loin de la foule déchainée (2015), elle sera à l’affiche, le 25 novembre prochain, du biopic de gangsters Strictly Criminal . Elle y interprètera Deborah Hussey, la belle-fille de Steve Flemmi (Rory Cochrane), l’un des associés de Whitey Bulger au sein du Winter Hill Gang.

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