Warner Bros. Actualités Stanley Kubrick – Le cinéaste multifacettes en 6 Steelbooks

Stanley Kubrick – Le cinéaste multifacettes en 6 Steelbooks

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Stanley Kubrick – Le cinéaste multifacettes en 6 Steelbooks

Considéré comme un génie visionnaire , Kubrick est à la fois exemplaire et mystérieux pour tous ceux qui cherchent à percer les secrets de son œuvre. 17 ans après sa disparition, une révision de ses classiques est toujours bienvenue et, pour vous y aider, la panacée de sa filmographie est désormais éditée dans des Steelbooks exceptionnels. 6 films qui reflètent le perfectionnisme, l’audace et la poésie de ce monstre sacré, souvent copié mais jamais égalé.

Dérangeant et captivant

Parmi les 40 récompenses glanées au cours de sa carrière, l’unique Oscar® de Kubrick est celui des Meilleurs effets spéciaux pour 2001 : L’Odyssée de l’Espace . Pourtant, le cinéaste est sans conteste l’un des plus influents de l’histoire du cinéma. Parfois incompris mais toujours admiré , il a repoussé les limites du Septième Art en jouant la carte de l’éclectisme et de l’originalité. En 16 films (dont 2 moyens métrages et 3 courts), il est parvenu à imposer son style. Devenu le maître à penser de toute une génération de réalisateurs – avec Christopher Nolan en chef de file – Kubrick s’est distingué de ses pairs en bousculant les codes et en allant jusqu’à inventer de nouvelles méthodes de filmage, à l’instar du Steadicam que Shining a initié au début des années 1980. Sans cesse en avance sur son temps, il fait figure d’outsider dès ses premiers pas dans l’industrie hollywoodienne.

« Innover c’est aller de l’avant sans abandonner le passé » (Stanley Kubrick)

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Si L’Ultime Razzia (1956) et son scénario digne d’Alfred Hitchcock présagent déjà d’une prometteuse carrière, c’est Lolita (1962) qui marque le véritable tournant de Kubrick dans une veine subversive . « Comment a-t-on osé faire un film de Lolita ? », interroge l’accroche de l’affiche, en référence au roman brûlant de Nabokov dont le film est adapté. Peignant le portrait mi-ange mi-démon d’une adolescente ( Sue Lyon ) dont l’espièglerie est prétexte à bien des sous-entendus, le réalisateur froisse l’Amérique puritaine et la censure mais signe l’un de ses films les plus envoûtants. Un parti pris qu’il pousse à son paroxysme en 1971, en réalisant le déstabilisant mais brillant Orange Mécanique , dans lequel le personnage d’Alex DeLarge franchit tous les interdits – violence, sexe, folie, sadisme – ce qui vaudra à Malcolm McDowell une réputation controversée dont il ne se défera jamais.

L’irrévérence poétique

La brutalité, dans ce qu’elle a de plus vain et ridicule, est l’un des thèmes de prédilection du cinéaste, qui l’exprime avec cynisme au registre du film de guerre, avec Full Metal Jacket (1987). Connu pour ses répliques cinglantes et ses personnages de bidasses caricaturaux, ce film met en lumière l’âpreté du système militaire américain , en cultivant une bonne dose de dérision. Au vu de l’enthousiasme public et critique, on n’aura jamais aussi bien symbolisé l’absurdité des conflits armés qu’avec le Sergent Instructeur Hartman ( R. Lee Ermey ), personnage gouailleur à souhait ! Au rayon des œuvres propices aux théories les plus folles, Shining (1980) continue de susciter le débat au sein de sa communauté de fans, après avoir glacé le sang de plusieurs générations de spectateurs. Jouant sur les ressorts psychologiques qu’offre le genre oppressant du huis-clos , Kubrick instaure un climat de tension permanent qui conduira, selon la légende, Shelley Duvall à être internée à la suite du tournage.

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Sorti sur les écrans 5 ans après Barry Lyndon , il montre, une fois encore, l’aisance du réalisateur à passer d’un registre à un autre. Fresque historique à la BO schubertienne prégnante, Barry Lyndon (1975) est l’exemple même du brio de Kubrick. Afin que l’esthétisme des scènes d’intérieur, uniquement éclairées à la bougie, corresponde en tous points à ce qu’il imagine, il va jusqu’à utiliser un objectif conçu par la NASA pour capter la faible lumière. Acclamée par la critique, cette adaptation du roman picaresque de William Makepeace Thackeray livre un aperçu inédit sur les relations entre l’Irlande et l’Angleterre d’antan. Une approche qui souligne l’attachement de Kubrick à la fiction historique et qui rappelle qu’il est expert dans l’art d’adapter une œuvre littéraire sur grand écran. Ultime long métrage du réalisateur, Eyes Wide Shut (1999) est sorti à titre posthume l’année de sa mort. Bouclant la boucle de la sensualité qu’il suggérait dans Lolita , Kubrick réunit le couple de choc et de charme Nicole Kidman / Tom Cruise pour son dernier tour de piste. Un film qui concentre la quintessence de son art et qui a consacré ses deux comédiens dans des rôles exigeants.

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