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Spotlight : Mark Ruffalo, un acteur authentique

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Spotlight : Mark Ruffalo, un acteur authentique

Présenté dans de nombreux festivals et acclamé par ceux qui ont eu la primauté de le voir, Spotlight (27 janvier) se profile comme le thriller journalistique évènement de l’année prochaine. Mis en scène par Thomas McCarthy , qui signe également le scénario avec le concours de Josh Singer, il relate une affaire particulièrement scandaleuse, impliquant une centaine de prêtres de l’Église catholique de Boston. Une affaire qui a suscité une vive émotion auprès des lecteurs du Boston Globe – le révélateur des faits au début des années 2000 – comme ça devrait être le cas avec les spectateurs de Spotlight, dont Time Out dit qu’il est « à la fois nécessaire et passionnant », en décernant lui 5 étoiles . Les étoiles ne sont pas seulement celles de la presse, mais figurent également au casting, comme en témoigne la présence de plusieurs acteurs nommés aux Oscars en tête d’affiche. À l’instar de Mark Ruffalo qui, après son Emmy Award pour The Normal Heart et sa double citation par l’Académie, confirme son statut de comédien de référence.

Du théâtre au cinéma

Comme nombre de ses pairs, c’est sur les planches que Mark Ruffalo a fait ses premiers pas d’acteur. Né à Kenosha ( Wisconsin ), il grandit au sein d’une fratrie de quatre frères et sœurs et, bien qu’il ne soit pas directement un enfant de la balle, le fait que sa mère soit styliste et son père peintre le sensibilise très tôt à l’art et à l’esthétisme. Un père qui a remporté trois années consécutives le championnat de lutte de son lycée, conduisant son fils à suivre ses traces au lycée de Virginie, où il est scolarisé lorsque la famille déménage, et à renouer avec ce sport dans Foxcatcher (2014). Habitué à lutter, le petit Mark a aussi dû surmonter une dyslexie et un comportement hyperactif dans son enfance, deux obstacles dont il ne parvient à se débarrasser qu’au sortir de l’adolescence.

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Après une escale à San Diego, il s’installe finalement à Los Angeles , rêvant d’une carrière hollywoodienne. C’est auprès du prestigieux conservatoire Stella Adler qu’il fait ses gammes d’acteur en herbe et façonne son jeu. Pour autant, peut-être grâce à ses restes hyperactifs, Mark Ruffalo ne se cantonne pas à l’apprentissage de la comédie et profite de cette période de découvertes pour s’essayer à l' écriture et à la mise en scène de pièces dans lesquelles il se produit. En véritable touche-à-tout, il se rode ainsi aux rouages du métier et se constitue de solides bases pour la suite. C’est en 1993 que son nom apparaît pour la première fois sur un écran de cinéma, au générique du drame indé A Song for You. Dès lors, sa carrière est lancée.

L’ascension hollywoodienne d’un passionné

Si les premiers temps sont difficiles, le comédien débutant ne perd pas espoir de décrocher le rôle de la révélation. Il faudra toutefois que Mark Ruffalo attende 8 ans avant que sa carrière ne décolle véritablement, avec un autre drame – registre dans lequel il est particulièrement à l’aise – Tu peux compter sur moi (2001), où il partage l’affiche avec Laura Linney. Un rôle de premier plan, qui lui ouvre les portes d’Hollywood avec, dans la foulée, des projets de plus grande ampleur : Le Dernier Château, Les Messagers du vent, Collatéral , ou encore la comédie 30 ans sinon rien, qui apporte davantage d’éclectisme à son début de parcours.

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En 2007, après un passage par la case Michel Gondry avec Eternal Sunshine of the Spotless Mind, la notoriété de Mark Ruffalo est telle qu’il peut jouer d’égal à égal avec Jake Gyllenhaal et Robert Downey Jr. dans le Zodiac de David Fincher ; un thriller d’investigation qui possède certaines ressemblances avec Spotlight dans la forme, mais dans lequel il tient un rôle sensiblement différent. Zodiac marque un tournant à plus d’un titre. Film de la consécration, il vaut au comédien de se faire un nom et de choisir ses films, enchaînant avec le conte de Spike Jonze Max et les maximonstres (2009) et Shutter Island (2010), sous la direction de Martin Scorsese. Suivront Crazy Night et Avengers, sa première apparition en Hulk, puis Insaisissables en 2013. L’an dernier, sa prestation dans le téléfilm HBO The Normal Heart auréole Mark Ruffalo de plusieurs distinctions, dont un Emmy et une citation aux Golden Globes.

Dans les petits papiers de la presse, comme de ses pairs, il poursuit sa carrière sous les meilleurs auspices, en livrant une nouvelle interprétation poignante dont il a le secret avec le « puissant » ( Le Figaro ) Spotlight, en salles le 27 janvier .

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