Warner Bros. Actualités 5 bonnes raisons de découvrir l’affaire Spotlight

5 bonnes raisons de découvrir l’affaire Spotlight

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5 bonnes raisons de découvrir l’affaire Spotlight

Boston, au début des années 2000. Alors que le nouveau rédacteur en chef du Boston Globe charge Spotlight – une équipe de fins limiers du journalisme – d’une affaire de pédophilie dont l’Église catholique serait complice, nul ne mesure encore l’ampleur du scandale. Au fil de leurs investigations, les membres de Spotlight découvrent les contours d’un drame à grande échelle, qui pourrait faire vaciller la légitimité de l’institution religieuse aux États-Unis. En dépit de tous les obstacles qui leur faut franchir, ces hommes et femmes qui ont fait de la vérité leur métier sont déterminés à ce que l’affaire paraisse en Une, quoi qu’il en coûte…

Il y en a de nombreuses, mais nous avons choisi 5 bonnes raisons d’aller voir Spotlight :

1.Pour son thème

Traitant d’une problématique ô combien délicate, Spotlight ne fait pas dans la demi-mesure, en abordant de front les sujets qui fâchent. Nuancée et réaliste, la mise en scène épurée de Tom McCarthy relève d’une approche quasi-documentaire, qui apporte une belle authenticité à cette intrigue inspirée de faits réels. Très documenté, le scénario s’appuie sur la véritable expérience des journalistes de Spotlight , dans leur quête d’informations, leur recoupage des sources et leurs entretiens avec les principales parties prenantes de l’affaire. Dans la veine des Hommes du Président de Pakula, on suit ainsi le déroulé de l’enquête au plus près des évènements.

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2.Pour le casting

Emmené par un casting au sein duquel se côtoient de nombreux comédiens dont le nom a déjà été cité aux Oscars, Spotlight se dote d’une distribution à la hauteur de ses enjeux. Campant le chef de file de ces reporters, Michael Keaton prête ses traits à Walter 'Robby' Robinson en livrant une performance d’acteur qui a bluffé le principal intéressé, présent sur le tournage en tant que conseiller. Lui donnant la réplique, Mark Ruffalo se glisse quant à lui dans le costume de l’attachant Mike Rezendes, tandis que Rachel McAdams endosse le costume de Sacha Pfeiffer, seule femme de l’équipe ; et non des moindres puisque son interprétation lui vaut d’être nommée par l’Académie dans la course à la statuette du Meilleur second rôle féminin. Également présents au générique, Liev Schreiber, John Slattery et Stanley Tucci insufflent un cachet supplémentaire à cette distribution.

3.Pour le réalisateur

Signé Tom McCarthy , Spotlight est sensiblement différent de The Visitor (2007), mais traduit la même maîtrise des codes du Septième Art. Embarqué dans ce thriller journalistique de la première à la dernière minute, le spectateur suit les péripéties des protagonistes, en retenant sa respiration à mesure que progresse l’intrigue. Co-scénariste du film avec Josh Singer , McCarthy s’est beaucoup impliqué dans ce projet, qui lui tenait à cœur pour sa dimension engagée : « Grâce à ce film, je me suis dit qu'on allait pouvoir montrer l'impact du travail de fond de journalistes d'investigation aguerris », a-t-il confié en interview. Chouchou des festivals internationaux depuis ses débuts, Tom McCarthy confirme, avec ce cinquième long métrage, qu’il est un cinéaste de référence.

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4.Pour les éloges critiques

Dans les petits papiers de la presse depuis sa projection en avant-première mondiale à la Mostra de Venise – où il a remporté deux récompenses – Spotlight cumule les louanges. À l’instar de la critique US, qui lui attribue 96% de satisfaction ( Rotten Tomatoes ), la presse hexagonale loue le film en lui décernant un florilège d’étoiles . En tête des médias les plus enthousiastes, on retrouve Le Nouvel Observateur et Le Parisien , qui lui donnent tous deux la note maximale de 5/5 . « Tom McCarthy démontre une nouvelle fois un sens de la mesure qui fait de lui un cinéaste à part dans le concert d’un cinéma américain aux inclinations volontiers tonitruantes et tapageuses », souligne Le Nouvel Obs , tandis que ses confrères du Parisien expliquent :

« Spotlight s'inscrit dans la grande tradition américaine des films d'enquête journalistique comme Les Hommes du président (1976), chef-d'œuvre d'Alan J. Pakula sur l'affaire du Watergate. Et ce film de Tom McCarthy, six fois nommé aux Oscars, se révèle tout aussi passionnant »

5.Pour ses six nominations aux Oscars

Faisant partie des principaux challengers des Oscars 2016, Spotlight a attisé la curiosité de la presse et des cinéphiles, à l’annonce des films en lice pour la cérémonie du 28 février . Concourant à six statuettes, dont la moitié dans les catégories reines , il rafle tout sur son passage. Enregistrant à ce jour près de 80 prix et plus d’une centaine de citations , le thriller d’investigation s’impose comme le film choc de ce début d’année. Un succès unanime, qui rappelle que ce registre n’est pas prêt de se tarir et que Les Hommes du Président – quadruplement oscarisé – a trouvé son successeur.

Spotlight , « sérieux candidat aux Oscars » selon Première , actuellement à l’affiche .

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