Dwayne Johnson : « Ce film fait battre le cœur du spectateur »

Annoncé comme le film choc de la fin mai, San Andreas (27 mai) se prépare à frapper un grand coup, en entraînant les mordus d’action dans un déluge de sensations fortes, en 3D. Porté par un Dwayne Johnson plus héroïque que jamais, il met en scène les conséquences dévastatrices d’un tremblement de terre provoqué par le réveil de la faille de San Andreas ; une faille sismique qui traverse l’ensemble de la Californie et dont les soubresauts avaient déjà fait trembler San Francisco en 1906. Fasciné par cet évènement et conscient de sa portée dramatique au cinéma, Brad Peyton (Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse) en a fait le sujet de son troisième long métrage. « Ce projet tranche avec tout ce que j’ai pu faire auparavant », précise-t-il, mais en quoi San Andreas repousse-t-il les limites de sa filmographie ? Éléments de réponse avec les confidences du casting.

Acteur fétiche de Peyton depuis qu’il l’a dirigé dans la suite de Voyage au centre de la Terre (2008), The Rock livre une nouvelle interprétation puissante dont il a le secret en campant Ray, un secouriste professionnel qui va tout faire pour sauver sa fille du tremblement de terre qui frappe la Californie. Une intrigue qui fait, à la fois, la part belle à la dimension spectaculaire inhérente aux films catastrophe et à la dimension intimiste de la relation père-fille qui unit Ray et Blake (Alexandra Daddario). Un double aspect qui apporte une vive intensité au film et qui a tout de suite séduit Johnson à la lecture du script.

Il raconte : « J’ai été totalement captivé par le scénario », détaillant : « J’ai été très touché, ça m’a pris à la gorge et ça ne m’a pas quitté (…) San Andreas est un film qui fait vraiment battre le cœur du spectateur ».

Et le comédien de poursuivre : « Avec un tel film, tout est question d’échelle et de dimension. (…) Mais pour Ray, il y a plus en jeu que la survie. Il essaye de ressouder sa famille ». Cette authenticité est au cœur de l’histoire, comme le souligne le réalisateur, en revenant sur les enjeux d’une telle approche artistique : « Ce film est plus exigeant en raison de l'envergure de la catastrophe qu'il relate, mais il frappe aussi par sa sincérité totale. Je voulais que les personnages soient crédibles et que les spectateurs puissent se mettre à leur place », souligne-t-il.

Interrogé sur la genèse du projet Carlton Cuse (scénariste) confie : « Je me suis inspiré de mes propres frayeurs et les ai transposées dans le scénario, car je savais que Brad [Peyton] réaliserait chaque séquence de la meilleure façon possible, et il a dépassé mes attentes ». Un enthousiasme que partage The Rock, observant : « Tout le monde se sent touché par le thème de la famille et la question de savoir jusqu’où on est prêt à aller pour protéger ceux qu’on aime ». Une thématique déchirante, chère au cœur de Peyton, pour qui :

« Les désastres font ressortir ce qu’il y a de meilleur en l’homme ».

Un constat qui s’applique également aux personnages féminins de San Andreas, puisqu’à l’instar de Mad Max : Fury Road (actuellement en salles), il tend à prouver que l’action n’est pas le monopole des hommes. « Carla [alias la femme de Ray] et Alexandra campent des personnages de femmes fortes, pas des demoiselles en détresse », insiste Beau Flynn, producteur et complice de longue date de Brad Peyton. « Elles ont énormément de scènes où l’action est primordiale et on les voit accomplir des exploits hors du commun. (…) Dans la vie, les femmes sont souvent de véritables héroïnes », conclut-il.

Le mot de la fin revient à Dwayne Johnson, qui loue le travail admirable de son réalisateur en expliquant : « Brad a mis un point d’honneur à augmenter la cadence et faire monter la tension (…) cherchant constamment comment impliquer de façon encore plus efficace le spectateur, émotionnellement et visuellement ».

Un programme des plus alléchants, à découvrir en salles dès cette semaine avec la sortie évènement de San Andreas en 2D et 3D !