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Les pygmalions des stars

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Les pygmalions des stars

En cette journée mondiale du compliment , un mot s’impose : merci . Cinq lettres que certaines stars peuvent adresser à leur pygmalion, ces hommes de l’ombre qui leur ont permis de connaître la gloire en les révélant au grand public, en façonnant leur image et en faisant d’elles leurs muses. À Hollywood, ces success stories ne manquent pas. Retour sur trois duos emblématiques, qui rappellent que les cinéastes sont les grands bâtisseurs des mythes du septième art.

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Howard Hawks et Lauren Bacall

Aux yeux de tous, Lauren Bacall peut dire merci à Howard Hawks pour avoir fait d’elle la vedette féminine du Port de l'angoisse (1944). La petite histoire derrière la grande est plus subtile. En réalité, c’est l’épouse d’Hawks que peut remercier celle qu’on surnommera The Look . Informée de la quête que menait son mari pour trouver une nymphette à modeler de A à Z, Nancy Hawks a un coup de cœur pour l’adolescente de 19 ans qui fait la une du Harper’s Bazaar de 1943. La suite de l’aventure s’écrit devant la caméra du réalisateur du Grand Sommeil (1946) et des Passagers de la nuit, leur autre collaboration. Grâce à lui et à Mme Hawks, Betty Joan Perske devient Lauren Bacall à jamais.

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Elia Kazan et Marlon Brando

Comparé à Marilyn Monroe pour son tempérament de diva, Marlon Brando a transformé le tournage tahitien des Révoltés du Bounty (1962) en cauchemar, conduisant Carol Reed à abandonner le navire pour être remplacé par Lewis Milestone. Avant de pouvoir se payer le luxe de jouer les fortes têtes sur les plateaux, Brando les a incarnées dans trois films d’Elia Kazan : Un tramway nommé Désir (1951), Viva Zapata! (1952) et Sur les quais (1954). Formé à l’Actors Studio, il avait appliqué la méthode de Lee Strasberg sur les planches en incarnant un Stan Kowalski si bluffant que Kazan ne pouvait rêver meilleur interprète pour son adaptation de la pièce de Tennessee Williams. Ainsi a commencé leur collaboration, pour s’achever sur le désaveu de Marlon Brando vis-à-vis de son guide de cinéma. Contraint par la commission McCarthy à dénoncer des communistes, le réalisateur verra son poulain lui tourner le dos, au même titre que le tout Hollywood.

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Jack Warner et Debbie Reynolds

Récemment disparue, au lendemain de la mort de sa fille Carrie Fisher, Debbie Reynolds laisse derrière elle une prolifique carrière. Éternelle Kathy Selden de Chantons sous la pluie (1952), elle n’aurait pas enfilé le ciré jaune de cette enjouée actrice en devenir sans être, elle-même, une comédienne en herbe repérée par Jack Warner . Dans la fratrie Warner, il est le plus entreprenant. Petite Texane élevée modestement par un père charpentier et une mère qui fait des lessives pour arrondir les fins de mois, sa protégée doit son salut au déménagement de sa famille en Californie. Brillant par sa beauté, l’adolescente gagne le concours de de son lycée. Élue Miss Burbank , elle décroche un contrat à la Warner et reçoit par la même occasion son nom de scène du propriétaire des lieux himself . C’est en effet Jack Warner qui lui conseille d’abonner son nom de naissance (Mary Frances) pour être rebaptisée Debbie . Une star était née.

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